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La drôle de soirée d’un bébé au concert de Taylor Swift

Un bébé de quelques mois a-t-il vraiment sa place dans une salle de concert ? C’est la question clivante qui anime les réseaux sociaux depuis la série de concerts en France de Taylor Swift. Une curieuse image en provenance du deuxième concert de la star de la pop anime les débats.

Un bébé, casque antibruit sur les oreilles, endormi sur le sol de Paris La Défense Arena. Rien d’illégal. Mais de quoi choquer le monde entier. Au beau milieu des 42 000 personnes qui se sont « battues » (voire endettées) pour être présentes à l’événement, il y avait donc… ce bébé. Dans la fosse. En famille, rassurez-vous. Bien emmitouflé dans un manteau à franges du plus bel effet.

D’après différentes sources, il n’a pas bougé de la soirée, ni gémi, ni pleuré. Tout va bien. Ou presque. Dans le meilleur des mondes ?

Sur les différents réseaux, les commentaires pleuvent : « C’est une honte ! », « comment c’est possible ? », « enlève ton bébé du sol et rentre chez toi », « il n’a rien à faire ici ! ». Plusieurs photos totalisent des millions de vues.

Et même si apparemment « les parents étaient très attentifs », c’est un raz-de-marée de messages négatifs : « Si tu peux payer des tickets pour le Eras Tour alors tu peux payer une babysitter, c’est tellement irresponsable ».

D’autres vont encore plus loin : « Certaines personnes ne devraient vraiment pas être autorisées à avoir des enfants ». Heureusement, la prestation a de Taylor Swift a détourné l’attention de ses fans vers la scène. Car le mode de garde de ce bébé, lui, n’a pas fait l’unanimité.

Laure Boulleau en burn-out : les confidences

Un témoignage saisissant. Mettre des mots sur des maux, ce n’est parfois pas chose facile. C’est ce qu’a choisi de faire Laure Boulleau, l’ex-joueuse de football au micro de Clique sur Canal+. La consultante C+ s’est confiée comme jamais, devant Mouloud Achour.

C’est un des maux de notre société : le burn-out, la dépression. Laure Boulleau en a été victime. Toujours habituée à vivre à cent à l’heure, elle a été obligée de lever le pied. Télé, réseaux sociaux, sport, vie sociale active… L’ex-joueuse du PSG disait oui à tout.

« Il y a deux ans et demi, trois ans, je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je n’arrivais plus à me concentrer, j’avais des trous de mémoire, j’ai commencé à paniquer », confie-t-elle. « J’ai fait des émissions dans lesquelles j’avais l’impression d’être en pilotage automatique, j’étais là sans être là ». Comme un trouble de dépersonnalisation.

Pire que tout, Laure Boulleau a même été jusqu’à penser que « ses jours étaient comptés ».  La maman d’une petite Clara depuis le 19 février avoue avec le recul que son « cerveau n’était plus comme avant. Des noms de joueurs, j’avais du mal à m’en souvenir, même des connus. Les lendemains d’émissions, j’étais épuisée ».

Une sorte de burn-out. Un mal dont elle ne connaissait ni les symptômes, ni comment l’éradiquer : « En voulant tout bien faire, sans savoir dire non, j’ai failli me brûler la tête ».

La consultante de Canal+ a alors choisi le check-up complet. Là voilà en consultation chez de nombreux spécialistes : « J’ai fait tous les examens de la tête en long, en large et en travers. J’avais des symptômes de ouf et il n’y avait rien. Je devenais timbrée. Et j’ai donc consulté un neurologue que j’avais déjà consulté pour les traumas crâniens et qui m’a tout de suite dit ce qui n’allait pas ».”

Désormais mère de famille, la jeune femme voit le monde autrement : « Ma vie a pris un autre sens ».

Francis Ngannou, le coeur brisé

Il n’y pas d’âge pour perdre un enfant. Mais quand celui-ci n’a que 15 mois, on imagine l’horreur pour la famille de Francis Ngannou, star du MMA et de la boxe. Le franco-camerounais vient d’annoncer via ses réseaux sociaux le décès soudain de son fils Kobe.

« Trop tôt pour partir mais il est bien parti. Mon petit garçon, mon camarade, mon partenaire Kobe était rempli de vie et de joie. Maintenant, il est allongé, sans vie. J’ai hurlé son nom encore et encore mais il ne répond plus. »

Le champion poursuit par ces mots émouvants : « J’étais à mon meilleur près de lui et désormais, je ne sais plus qui je suis. La vie est trop injuste de nous frapper là où ça fait le plus mal. »

Un message mais aussi un appel à l’aide d’un papa au coeur brisé. « Comment faire pour gérer une telle horreur ? Comment vivre avec ça ? S’il vous plaît, si vous avez la moindre idée, dites moi car je ne sais pas quoi faire, ni comment gérer ça. »

Face à une telle annonce, les messages de condoléances affluent du monde entier. À commencer par son dernier adversaire, l’Anglais Anthony Joshua, via Instagram : « Que les souvenirs que vous avez en commun t’apportent un peu de réconfort. » Le footballeur Aurélien Tchouaméni ou le boxeur Souleymane Cissokho y sont également allés de leur message de sympathie.

Voilà un champion touché en plein coeur. Ancien clandestin et sans domicile fixe dans les quartiers de Paris, Francis Ngannou était sorti de la pauvreté grâce à son art du combat. Un parcours particulièrement inspirant. Devenant en mars 2021 un formidable champion invaincu en UFC, dans la catégorie reine des poids lourds.

Vers un logo « interdit aux moins de 3 ans » ?

C’est une loi qui fait grand bruit. Deux députés Les Républicains viennent ce lundi de déposer une proposition de loi visant à réguler l’usage des écrans en présence des enfants de moins de 3 ans.

Annie Genevard et Antoine Vermorel-Marques en ont marre. Ces deux députés Les Républicains ne veulent plus voir d’enfants de moins de 3 ans devant la télé. Ni devant le moindre écran, d’ailleurs. Ce qui ne veut pas dire que de voir des parents scotchés à leur téléphone devant leurs jeunes enfants est une bonne chose…

Les deux élus veulent ainsi interdire toute exposition aux télévisions, tablettes et smartphones pour de si jeunes enfants. Les crèches et assistantes maternelle n’ont pas attendu cette loi pour le faire. Et beaucoup le précisent dans les commentaires sur les réseaux sociaux.

Pour forcer les parents à faire plus attention, ils proposent même un logo « interdit aux moins de 3 ans » en continu à la télévision. Est-ce vraiment bien utile ? Et surtout, quel sera le réel impact une fois passée la surprise d’une telle bannière ?

La députée LR du Doubs s’en est expliquée sur les différentes chaînes infos toute la journée. Pour elle, cette « règle sera davantage possible en crèche, parce qu’il y a des comportements collectifs ». Dans les faits, les crèches font déjà la chasse ouverte aux smartphones et autres écrans.

Là où la députée a raison, c’est qu’encore trop de familles laisse leurs smartphones à disposition de jeunes enfants pour les occuper ou les calmer. Annie Genevard pointe aussi du doigt l’existence de « jeux numériques à partir de 2 ans ». Avant 3 ans, l’utilisation des écrans est dangereux pour l’enfant. Tous les spécialistes confirment que cela « perturbe énormément de fonctions chez le jeune enfant », via « une diminution de la motricité et la perturbation des repères, des retards de langage, des difficultés relationnelles ».  

Des problèmes qui relèvent surtout de l’éducation de l’enfant, en général. Faut-il des lois pour aider les parents à mieux éduquer leurs enfants ? Un dilemme pour chaque État.