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Périphérique à 50 km/h dès octobre, anneaux olympiques sur la Tour Eiffel… Nouvelle fronde contre Anne Hidalgo

La maire de Paris entendait surfer sur le succès de Paris 2024. Pourtant, avant même la fin des Jeux Paralympiques, la parenthèse enchantée semble déjà terminée. Dans une interview donnée à Ouest France, Anne Hidalgo dévoile plusieurs décisions marquantes, qui font déjà polémique.

Alors que plusieurs sondages prêtent une envie aux Parisiens de conserver la vasque olympique dans le jardin des Tuileries, Anne Hidalgo annonce en grande pompe à Ouest France ce dimanche que les anneaux olympiques resteront sur la Tour Eiffel.

Tout un symbole après le succès de Paris 2024. Mais une décision qui fait grincer des dents. Certes, ce ne sera pas tout à fait les anneaux olympiques aperçus cet été, car ils sont trop lourds pour la structure de la Tour Eiffel, mais tout de même.

Pour certains Parisiens ou certains internautes, cela va « défigurer » le monument. « Les anneaux sont bien jolis mais ils n’ont rien à faire sur ce monument extraordinaire qu’est la Tour Eiffel une fois que les JO sont terminés« , juge un autre. « C’est le symbole de la France, pas un monument olympique !« , peut-on lire par ailleurs.

Même si les anneaux olympiques posés sur la Tour Eiffel ont connu un franc succès, beaucoup de Parisiens espéraient voir ces derniers être déplacés au jardin des Tuileries, près de la vasque, et non pas définitivement sur la Tour Eiffel.

L’autre grande décision polémique, face à laquelle l’Etat semble s’opposer depuis des mois, c’est le passage dés octobre du périphérique parisien à 50 km/h. « C’est une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique », justifie Anne Hidalgo. Ses détracteurs rétorquent déjà qu’en abaissant la vitesse de circulation, les voitures resteront encore plus longtemps sur la route et pollueront encore plus… Dilemme. Réduire encore la vitesse sur le périphérique permettra-t-il un jour de diminuer les embouteillages récurrents ? Ou faut-il juste faire fuir les automobilistes pour fluidifier le périphérique ?

« C’est un débat extrêmement mal posé. Il y a 80 % de non-Parisiens sur le périphérique. Il faut arrêter de stigmatiser les personnes qui sont obligées de prendre leur voiture », a expliqué Clément Beaune, l’actuel ministre des Transports démissionnaire.

Comme redouté par certains Parisiens, la maire de Paris va profiter de l’effet JO pour fermer définitivement à la circulation automobile le pont d’Iéna et la place de Varsovie, située entre le Trocadéro et la Tour Eiffel. Passer en voiture observer la Tour Eiffel de près sera désormais impossible. « Les voitures ne reviendront pas devant la tour Eiffel à la fin des Jeux. C’est très clair », a tranché Anne Hidalgo.

Paris 2024 : Le jeu qui se moque des galères des Parisiens !

Éternels embouteillages dans la capitale. Rien de drôle, rien d’amusant. Et pourtant. L’essayiste François Belley vient de créer un jeu de société insolite sur Paris… et tous ses défauts. Vivez l’aventure de millions de voyageurs désespérés…

Marre des manifestations tous les week-ends ou presque ? Marre d’être surpris par les rats ? Marre des voies réservées au vélo au détriment du bon sens ? Ce jeu satirique est fait pour vous. « Je n’ai écarté aucun sujet. Tout est traité au même niveau. Je ne suis pas un anti-Hidalgo ou un pro “Saccage Paris”. Il y a un côté piquant dans ce jeu », affirme François Belley sur Actu.fr.

Les embouteillages, les retards, les bruits, les odeurs, les incivilités… Comment traverser Paris sans devenir fou ? À l’heure de Paris 2024, le challenge semble particulièrement difficile.

Dans la notice explicative, on peut lire : « Vous devez vous rendre au cœur de Paris pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Mais pour cela, il vous faudra traverser la capitale en métro ou à trottinette, en voiture ou à vélo… » Une aventure à laquelle sont confrontés des dizaines de milliers de Parisiens chaque jour.

Pour tenter votre chance, jouez donc à « La Traversée de Paris », clin d’oeil au film mettant en scène Jean Gabin et Bourvil en 1956. « J’ai pu déposer le nom auprès de l’Institut national de la propriété intellectuelle dans la catégorie des jeux de société », précise l’essayiste des Yvelines.

« Je ne voulais pas faire un essai, mais plutôt passer par le jeu, la satire, le dessin, l’humour, un genre que je n’avais jamais fait », poursuit-il. Tout en se défendant de n’avoir créé qu’un jeu : « il y a de l’information » aussi. À chacun son interprétation.

À travers les dessins de RLO, « un dessinateur de presse lyonnais » avec lequel il voulait travailler depuis longtemps, le jeu totalise 50 scènes parisiennes aux thèmes bien différents. Et on peut bien sûr tenter de se baigner dans la Seine… Attention, c’est risqué.


« La Traversée de Paris », jeu distribué à 3000 unités, notamment sur latraverseedeparis.fr. Prix : 29,99 €.