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Mal à l’aise, Donald Trump refuse un second débat contre Kamala Harris

« Quand un combattant perd un combat, c’est lui qui insiste toujours pour une revanche« … Donald Trump insinue ce jeudi soir qu’il a remporté le débat télévisuel face à Kamala Harris. Et l’ex-Président des Etats-Unis refuse donc tout nouveau duel épique devant les téléspectateurs.

« Les sondages montrent clairement que j’ai gagné le débat contre la camarade Kamala Harris ». Donald Trump n’en est plus à une sortie médiatique rocambolesque près. Ce jeudi soir, dans une publication sur sa plateforme Truth Social, il annonce qu’il refuse de participer à un second débat télévisé face son adversaire démocrate.

Il parle même de « troisième débat« , « il n’y en aura pas ». Le candidat républicain inclut en fait son échange télévisé face à Joe Biden au mois de juin…

Sur la défensive pendant la majeure partie du débat présidentiel, Donald Trump fait donc le dos rond, à haute dose de mauvaise foi. Une tradition chez lui. « KAMALA DEVRAIT SE CONCENTRER SUR CE QU’ELLE AURAIT DÛ FAIRE AU COURS DES QUATRE DERNIÈRES ANNÉES. IL N’Y AURA PAS DE TROISIÈME DÉBAT!« , insiste-t-il, dans son message écrit en lettre capitale sur Truth Social.

Donald Trump dans les cordes ? Ce sont les urnes qui le diront. Mais d’après les derniers retours, en effet, Kamala Harris semble avoir marqué des points. Même dans le camp Républicain, certains proches de Donald Trump ont admis qu’il n’avait pas été bon. C’est dire.

Le débat a été vu par près de 80 millions d’électeurs, sans compter les extraits sur les réseaux sociaux. De quoi faire basculer les USA du côté de Kamala Harris ? Réponse le 5 novembre.

Piratage, salaire et gestion moins solitaire : comment Vincent Labrune veut transformer la LFP

Si Vincent Labrune a été réélu pour 4 ans avec plus de 85% de voix en sa faveur, le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) annonce avoir entendu la large vague de contestations qui s’est étendue depuis des semaines.

Dans son premier discours d’après réélection, Vincent Labrune a d’emblée insisté sur plusieurs chantiers prioritaires. Le premier, très symbolique, est celui de son salaire. Fixé à 1,2M€ par an, il a toujours fait jaser jusque dans les instances. Le boss de la LFP a indiqué que « la première (priorité), c’est la baisse des charges« . Un problème bien français, plus large que le seul football hexagonal.

« Celui qui doit donner l’exemple, c’est le président de la LFP qui lui aussi devra faire des gestes importants en termes de révision à la baisse de sa rémunération. » Reste à savoir dans quelle proportion son salaire sera révisé.

Son adversaire nettement battu, Cyril Linette, avait annoncé vouloir baisser le salaire du président de la LFP de 50% en cas d’élection.

Autre sujet repris avec fermeté devant les caméras par Vincent Labrune : le piratage, « la priorité absolue à très court terme« . Vaste débat, tant les instances ont toujours des années de retard sur les pirates. L’industrie de la musique a mis 10 ans à courir après les fraudeurs avant de lancer au bon prix avec la majorité des contenus des plateformes comme Spotify ou Deezer. Depuis, le piratage musical est retombé à des niveaux « acceptables« . Le monde médiatique ne semble pas encore prêt à cela.

« Dès demain, on va s’attaquer au piratage sans peur sur tous les terrains : médiatique, politique, juridique. Le piratage c’est comme voler le sac d’une vieille dame sur un marché. Ici, on trouve normal que des médias expliquent comment un IPTV marche » », détaille Vincent Labrune. De belles paroles qui semblent difficilement suivies de faits. L’abonnement à DAZN reste cher pour le marché français, vu le contenu proposé en échange (basket français, L1 et sports de combat).

« On doit travailler à créer de la valeur ensemble avec DAZN. Donc, dès demain matin, on a prévu un collège Ligue 1 avec l’ensemble des clubs pour voir comment on peut accélérer le succès de cette plateforme. On peut appuyer fort pour la lutte contre le piratage qui est un fléau« , insiste Vincent Labrune.

Que veut-il dire par « appuyer fort pour la lutte contre le piratage«  ? Les leviers pour contrer l’IPTV n’existent pas. Sauf à proposer un prix d’abonnement à la L1 via DAZN à prix très (très) attractif. Pas gagné. Les fans de football en France ont été profondément vexé d’être pris pour des pigeons en ce début de saison. Il va falloir réconcilier tous les acteurs. Les pirates sont intraçables et renouvellent leurs canaux de diffusion sans cesse via Telegram ou d’autres réseaux sociaux. Les défier en frontal pour faire accepter le tarif de la L1 est peine perdue. La visibilité de la L1 est désormais à un niveau le plus bas depuis de nombreuses années.

Autre sujet évoqué par Vincent Labrune juste après sa réélection : « travailler plus ensemble« . Jugé trop solitaire sur certains dossiers, le président de la LFP se veut rassembleur. Et il souhaite convier tous les acteurs principaux du football français à la table afin de prendre les bonnes décisions à court et moyen terme.

Thibaud Vézirian.

Pas de surprise, Vincent Labrune réélu à la tête de la LFP, à lui de transformer la Ligue en profondeur

Cyril Linette aura mené une campagne honorable, avec beaucoup d’idées neuves pour le football français, mais la machine autour de Vincent Labrune semblait décidément trop puissante pour le déstabiliser.

Vincent Labrune vient d’être élu à plus de 85% des voix lors de l’Assemblée Générale de la Ligue de Football Professionnel (LFP). Au premier tour, il a écarté Cyril Linette avec 14 voix contre 2. Beaucoup de présidents avaient laissé entendre à Cyril Linette qu’ils voteraient pour lui avant de voter pour Vincent Labrune. Un classique en politique. Et dans les coulisses du football, désormais.

Sans surprise, Vincent Labrune décroche un second mandat de quatre ans et tentera de sortir le football français dans le trou dans lequel il est coincé depuis des mois.

Redonner de la visibilité médiatique au football français via DAZN sera une priorité. Le diffuseur étant en difficultés actuellement, à cause de tarifs d’abonnement bien trop élevés par rapport au marché français.

Vincent Labrune aura aussi la lourde tâche d’éviter la faillite de certains clubs professionnels, durement touchés par la chute des droits TV. Le président de la LFP devra aussi poursuivre le travail de sécurisation des stades, mettre fin au marché noir ou encore retisser un lien avec les groupes de supporters, garants des chaudes ambiances dans les stades.

Après une campagne expresse, et une façon d’élire le président bien complexe et si peu transparente, Vincent Labrune gagnerait aussi énormément à transformer l’instance en profondeur.

Les nouveaux membres du conseil d’administration de la LFP sont donc : Nasser Al-Khelaifi (PSG), Jean-Pierre Caillot (Stade de Reims), Damien Comolli (Toulouse FC), Olivier Letang (LOSC), Pablo Longoria (Olympique de Marseille), Jean-Pierre Rivère (OGC Nice) et Juan Sartori (AS Monaco).

Les membres indépendants sont : Vincent Labrune, Cyril Linette, Karl Olive, Mark Keller (FFF), Laurent Nicollin (Foot Unis), Philippe Piat (UNFP), David Terrier (UNECATEF), Jacky Bonnevay (SAFE), Olivier Lamarre (SNAAF), Lola Pierres (AMCFP) et Eric Rolland (AMCFP).

À noter que Cyril Linette devrait démissionner pour laisser sa place à Alain Guerrini (Panini), comme dévoilé par Entrevue pour favoriser le parrainage de Cyril Linette.

LFP : « Je n’ai pas eu le choix », Cyril Linette victime de chantage, il confirme

Interviewé ce matin par le journal L’Equipe, le candidat à la présidence de la Ligue de Football Professionnel (LFP) s’est montré très clair : oui, on lui a fait du chantage afin qu’il obtienne les parrainages pour se présenter dans la course à la tête de la LFP.

Cyril Linette est habitué à recevoir des bâtons dans les roues. Alors que certains pensaient que sa candidature ne serait qu’un feu de paille, le voilà en « finale » face à Vincent Labrune, le président sortant. L’élection aura lieu le 10 septembre, dans moins de six jours. Dans un format toujours aussi particulier.

Pour faire simple, pour obtenir ce droit-là, Cyril Linette devait être parrainé par les grands acteurs du football français. Mais visiblement, malgré la grogne des supporters et le courroux du grand public, l’entre-soi prédomine. Chacun veut préserver ses intérêts.

Ainsi, alors que les 46 clubs professionnels (Foot Unis) avaient validé le parrainage de Cyril Linette pour un duel face à Vincent Labrune, l’Union des Acteurs du Football (UAF), représentée par Philippe Piat (UNFP), a tout fait jusqu’au bout pour valider le parrainage de leur ami Alain Guerrini, patron de Panini, qui n’a pourtant aucun programme pour le football français.

Comme il l’explique dans le journal L’Equipe, Cyril Linette a donc été forcé de refuser de siéger au Conseil d’administration de la LFP si jamais il n’est pas élu la semaine prochaine… Un engagement obligatoire pour lui garantir le parrainage de l’UAF, lui aussi vital pour se présenter… Chantage, quand tu nous tiens.

Et comme révélé dans Entrevue la semaine dernière, c’est bien la ministre des sports en personne qui a dû décrocher son téléphone pour appeler le président de la FFF, Philippe Diallo, afin de mettre un coup de pied dans la fourmilière… Effet garanti.

« Cela fait partie de la négociation qui m’a été proposée« , concède Cyril Linette dans cette longue interview de deux pages.

« Je n’ai pas eu le choix. Je n’avais pas d’autre option que d’accepter si je voulais avoir mon parrainage. Mon objectif étant de gagner, je me pose un peu moins la question. Ma détermination est absolue. Ce n’est pas une question d’opportunisme. C’est du pragmatisme. Pour l’élection, mon premier objectif est d’être premier à l’assemblée générale. Ensuite, avoir la majorité dans les deux collèges de L1 et de L2. Puis, le Conseil d’administration, c’est un peu de la politicaillerie, on verra si dans cet environnement-là, je peux tirer mon épingle du jeu. Je pense que je peux créer un élan par mon profil et mon projet et virer en tête à l’AG. Je suis déterminé.« 

« Un enfumeur » : Les propos acerbes de Sébastien Tarrago à l’encontre de Vincent Labrune (LFP)

Ils ne passeront pas leurs vacances ensemble… Le journaliste de L’Equipe, Sébastien Tarrago, n’a pas mâché ses mots avant de s’en prendre au président de la Ligue de Football Professionnel (LFP) ans l’émission L’Equipe du Soir.

23h45. Le journaliste Sébastien Tarrago s’est dit qu’il était tard, que les enfants étaient couché et qu’il pouvait donc y aller fort. Vincent Labrune a dû avoir les oreilles qui sifflent…

Interrogé au sujet de la future élection (10 septembre) pour la présidence de la LFP, celui qui avait été baffé en janvier 2001 par Nicolas Anelka a été clair : « Dans un monde normal et raisonnable, comment -est-il envisageable que Vincent Labrune soit réélu ? C’est un génie de l’illusion, depuis son passage à Marseille, cet homme a un génie incroyable. Il endort tout le monde, c’est un enfumeur de première, tout le monde le sait. »

Avant de poursuivre : « Ça passe par beaucoup d’invitations au restaurant, on fume des clopes, on boit des whiskys et tout le monde l’adore. J’étais là aux trophées UNFP. Il le fait avec tout le monde, il a fini dans les cuisines à 3h du matin, à boire des coups, et tout le monde le trouve sympa. C’est juste un enfumeur (…) Ce qui se passe à la Ligue, c’est grave.« 

Des morts forts, un franc parler qui trouve un écho très positif dans les commentaires sur les réseaux sociaux. Le peuple du football, c’est à dire les supporters, paraît totalement anti-Vincent Labrune, en lice pour être réelu, en pleine campagne express face à Cyril Linette.

L’Algérie sous Tebboune : un bilan mitigé cinq ans après le souffle du Hirak

Cinq ans après le mouvement du Hirak, qui a ébranlé l’Algérie avec des manifestations massives contre le prolongement du mandat de Bouteflika, le pays subit toujours une forte répression des dissidents. Actuellement, le président Abdelmadjid Tebboune, reniant ses promesses antérieures, vise un second mandat, exacerbant les tensions internes. Ce retour sur la scène électorale intervient alors que le bilan de son premier mandat est marqué par une gestion controversée des libertés civiles et une diplomatie erratique, critiquée tant sur la scène internationale que parmi ses citoyens. L’Algérie, marquée par les réminiscences du Hirak, est à la croisée des chemins entre aspirations démocratiques et dures réalités politiques.

En 2019 le Hirak avait secoué l’Algérie avec des manifestations contre la prolongation du mandat d’Abdelaziz Bouteflika, le pays est toujours en proie à une répression sévère de la dissidence. Pendant ce temps, l’actuel président Abdelmadjid Tebboune se présente pour un second mandat en dépit de ses engagements de 2019.

Le Hirak : Un mouvement réprimé, des promesses non tenues

Le Hirak a commencé en février 2019, lorsqu’une vague de manifestations pacifiques a éclaté à travers l’Algérie, réclamant la fin du régime de Bouteflika et des réformes politiques. Ce mouvement, composé principalement de citoyens ordinaires, a exigé des changements fondamentaux dans un pays où le pouvoir était concentré entre les mains d’une élite politique vieillissante.

Cependant, l’enthousiasme populaire a été brutalement interrompu par la pandémie de COVID-19 en 2020. Les autorités ont alors saisi l’occasion pour renforcer leur répression contre les voix dissidentes. Depuis lors, les arrestations arbitraires et les détentions se sont multipliées. Des centaines de personnes, dont des manifestants pacifiques, des journalistes, et des défenseurs des droits humains, continuent d’être emprisonnées pour avoir exprimé leurs opinions.

Amnesty International a récemment critiqué cette situation, appelant à la libération immédiate des détenus politiques et dénonçant la suppression des libertés fondamentales. Le rapport de l’organisation souligne l’intensification de la répression et le harcèlement des opposants politiques, un constat amer pour ceux qui espéraient un changement véritable après le Hirak.

Abdelmadjid Tebboune : de la promesse à la réélection

En 2019, Abdelmadjid Tebboune, alors candidat à la présidentielle algérienne, avait annoncé qu’en cas d’éléction, il ne se présenterait pas en 2024. Pourtant, le président sortant a récemment décidé de briguer un second mandat lors de l’élection prévue le 7 septembre prochain. Ce revirement surprenant suscite des interrogations et des critiques, en particulier de la part des figures du Hirak qui considèrent cette décision comme une trahison des engagements de Tebboune envers le peuple algérien.

Tebboune, qui a pris ses fonctions en décembre 2019 après la démission de Bouteflika, a mis en avant ses réalisations économiques et politiques au cours de son premier mandat. Son bilan inclut une gestion prudente de l’économie, une croissance du PIB, ainsi que des mesures sociales telles que l’augmentation du salaire minimum et des allocations chômage. Néanmoins, ces avancées sont assombries par un contexte politique de plus en plus répressif.

L’Algérie, sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, semble marquée par une hostilité croissante envers la France, alimentée par ce que’Emmanuel Macron nomme « un système construit sur une rente mémorielle » qui attribue à l’ancienne puissance coloniale la responsabilité des défis actuels du pays. Ce complotisme anti-France, entretenu par le pouvoir algérien, sert de bouc émissaire pour détourner l’attention des échecs internes, notamment en matière économique et sociale. Le président Tebboune a amplifié cette rhétorique dans un contexte de crises diplomatiques successives. La récente tension avec la France concernant le Sahara Occidental, où Alger a retiré son ambassadeur à Paris après le soutien français au plan d’autonomie marocain, n’est qu’un exemple des nombreux faux pas diplomatiques sous sa direction. Cette politique extérieure, à la fois agressive et peu fructueuse, reflète non seulement une gestion maladroite des relations internationales, mais également un profond malaise interne, où le régime semble incapable de proposer une vision constructive pour l’avenir du pays, préférant s’enfermer dans une posture de défiance et de victimisation.

Le président Tebboune assure que son deuxième mandat serait axé sur la continuation des réformes et le renforcement de l’État social. Cependant, cette promesse est perçue par beaucoup comme une tentative de consolider son pouvoir plutôt que de répondre aux véritables aspirations du peuple algérien.

Le bilan cinq ans après le Hirak : entre réformes et répression

Le Hirak a été un moment de grande espérance pour de nombreux Algériens, symbolisant une volonté collective de changement. Cependant, cinq ans plus tard, les réalisations tangibles de ce mouvement restent limitées. Le climat politique en Algérie est caractérisé par une répression continue des libertés publiques et un contrôle accru des manifestations et des médias.

La participation électorale a été faible lors des derniers scrutins, reflétant une désillusion croissante vis-à-vis du système politique. Les chiffres de l’abstention, atteignant jusqu’à 60 % lors des dernières élections, montrent un désengagement profond de la population face à un processus politique perçu comme biaisé et injuste.

En parallèle, les réformes promises par le gouvernement n’ont pas toujours répondu aux attentes des citoyens. Les politiques économiques, bien que louées par certains observateurs internationaux, n’ont pas nécessairement conduit à une amélioration significative des conditions de vie pour tous les Algériens.

Le paysage politique algérien continue d’être dominé par un régime autoritaire, avec une façade de pluralisme qui masque la réalité d’un contrôle rigide et d’une répression systématique des voix dissidentes. Les espoirs de changement apportés par le Hirak semblent encore lointains alors que le pays entre dans une nouvelle phase électorale avec des questions de légitimité et de réforme qui demeurent non résolues.

Vers une réélection contestée et un futur incertain ?

La présidentielle de septembre 2024 pourrait bien être un moment décisif pour l’Algérie, mais elle semble aussi marquer la continuité plutôt que le changement. Avec la candidature de Tebboune, malgré ses promesses antérieures, et un climat politique toujours tendu, l’avenir de l’Algérie reste incertain. Le pays se trouve à un carrefour critique où les aspirations du Hirak sont confrontées à une réalité politique rigide et répressive. Les candidatures de Hassani Cherif du parti islamiste MSP et de Youcef Aouchiche de l’historique Front des forces socialistes ont été validées, introduisant ainsi un semblant de pluralisme dans les élections algériennes. La question demeure : le changement tant attendu se concrétisera-t-il un jour ou l’Algérie restera-t-elle enlisée dans un statu quo qui peine à répondre aux besoins et aux aspirations de ses citoyens ?

Eric Zemmour renonce à se présenter aux législatives !

La peur de l’échec ? Ou la volonté sincère de laisser placer au candidat du Rassemblement National ? Alors que Reconquête n’a toujours pas trouvé de terrain d’entente avec le RN, Eric Zemmour annonce ce soir sur CNews ne pas vouloir se présenter aux élections législatives du 30 juin.

Eric Zemmour ne deviendra pas député. C’est une demi-surprise. Déjà en retrait derrière Marion Maréchal-Le Pen pendant la campagne des européennes, Eric Zemmour explique sur CNews, devant son ancienne collègue Christine Kelly, qu’il ne candidatera pas à nouveau pour être élu dans le Var lors des législatives des 30 juillet et 7 juillet.

« Dans ma circonscription de coeur, là où je me suis présenté en juin 2022, c’est à dire dans le Var, il y a un sortant du Rassemblement National, je ne voudrais pas faire barrage à l’éventuelle élection d’un député du Rassemblement National », détaille Eric Zemmour.

Il précise ensuite ne rien demander, « ni circonscription », « ni poste ministériel » : « Je n’ai rien demandé depuis dimanche, depuis que j’ai appelé à une coalition ».

Européennes : Asselineau défend les petits candidats et fait la joie des réseaux sociaux

L’événement sur France 2, mardi soir, ce n’était pas forcément le débat entre personnalités politiques. Ce qui restera, notamment sur les réseaux sociaux, c’est le coup de gueule de François Asselineau en seconde partie de soirée.

« Je reçois demain des observateurs qui viennent voir comment sont traitées les élections européennes en France… », démarre fort François Asselineau (Union Populaire Républicaine) dans cet extrait vidéo très relayé, sous les applaudissements de Jean Lassalle.

Avant de poursuivre : « Les huit candidats qui sont passés tout à l’heure ont bénéficié 92% du temps de parole. Cela veut dire que les 30 autres listes ont bénéficié de 8% du temps de parole. C’est un scandale la façon dont se déroulent ces élections européennes, où on vient 5 jours avant le scrutin nous demander notre avis à 23h lorsqu’il n’y a plus personne ».

Des propos qui ont généré des centaines de commentaires et des milliers de vues. « On s’en fiche de ses vues YouTube mais il a parfaitement raison à propos des petits candidats, c’est assez dégueulasse comme traitement », remarque un compte X.

Jean Lassalle a choisi le même ton à l’antenne en direct. Et il s’est également fait remarquer. « Est-ce que vous pouvez vous taire, vous, et me laisser répondre ? », a lancé, agacé, le candidat aux Européennes au journaliste. « Je vous pose une question ! », a réagi Guillaume Daret. « Mais, je réponds monsieur. Je n’ai pas besoin de vous ! », a coupé Jean Lassalle.

Après cet ultime débat, le vote se rapproche, rendez-vous dimanche dans les isoloirs pour le verdict.