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France-Italie (1-3), Ligue des Nations : Les réactions de Didier Deschamps, Antoine Griezmann et Bradley Barcola

Forte déception chez les Bleus après une telle contre-performance à domicile. L’équipe de France de Didier Deschamps ne s’attendait pas à une défaite (1-3) face à l’Italie pour entamer sa campagne 2024-2025 de Ligue des Nations. Les réactions.

Bradley Barcola : « On a très bien commencé. Au fur et à mesure, je pense qu’on a relâché nos affaires et on a pris ces buts. On a été mis en difficultés par ce bloc bas. J’ai bien commencé, j’ai senti que le bloc reculait, faisait des prises à doigt ou à trois. Ça nous a gêné, moi et Michael (Olise). Des points positifs ? J’ai marqué mon premier but en équipe de France, en plus à Paris. On ne peut pas enchaîner deux défaites de suite, on va bien se préparer pour lundi (face à la Belgique). »

Antoine Griezmann (sur TF1) : « Ils ont été meilleurs, on n’a pas été bons dans le pressing, ni défensivement. Bien travailler et revoir ça tactiquement. Comment l’expliquer ? Je ne sais pas. Pourtant, on avait bien commencé, beaucoup d’envie et un bon pressing. On n’a pas su s’arranger tactiquement quand leur défenseur central est venu à l’intérieur en jouant 6. On a eu du mal sur cet aspect là tactiquement et ça nous a posé beaucoup de problèmes. »

Didier Deschamps : « Il faut être factuel. On a bien débuté, on a fait de bonnes choses. Mais on a pas eu la capacité à maintenir sur tout le match. Dans l’effort et le contre-effort, on a eu un adversaire qui nous a fait mal, nous a perforés sur des erreurs de notre part. C’est le haut niveau. Même si je savais très bien avant le début des rassemblements qu’avec la situation des un et des autres, on est loin d’être à notre maximum individuellement. J’ai eu des erreurs individuelles et collectives. C’est une question de placement. Dans les duels dans la deuxième partie de la première période, on en a perdu un peu trop, on a fait des erreurs à la récupération pour la reperdre derrière. C’est donner des munitions à l’adversaire. Maintenir l’adversaire sous pression pendant 90 minutes, on n’en avait pas les moyens. Mais dans ce cas là, il vaut mieux être plus bas et compact.« 

Le résumé et l’analyse de la rencontre à lire sur Entrevue.fr

Les premiers mots touchants de Michael Olisé chez les Bleus

Michael Olisé a crevé l’écran pendant le tournoi olympique de football de Paris 2024. Transféré cet été de Crystal Palace au Bayer Munich contre plus de 50 millions d’euros, le milieu offensif découvre cette semaine l’équipe de France de Didier Deschamps. Lui dont le Français n’est pas la langue maternelle a participé à sa première conférence de presse, en tout simplicité.

Aussi à l’aise sur la pelouse qu’en conférence de presse ? Un exercice jamais facile. Encore plus quand c’est la première fois que vous vous présentez sur la petite scène de Clairefontaine devant les journalistes.

Michael Olisé brille sur les terrains, que ce soit aux Jeux ou désormais depuis la reprise de la Bundesliga, au point d’être appelé par Didier Deschamps en équipe de France A pour les matchs de Ligue des Nations face à l’Italie (vendredi) et la Belgique (lundi). Un nouvel élément offensif de grand talent, avec un toucher de balle fabuleux.

Ce mardi, le joueur de 22 ans s’est présenté devant la presse, en compagnie des deux autres nouveaux venus, Loïc Badé (Séville) et Manu Koné (AS Roma), eux aussi issus du groupe olympique finaliste face à l’Espagne.

Si dans la vidéo qui suit Michael Olisé ne vous semble pas entièrement à l’aise avec la langue de Molière, c’est normal. Le jeune homme est né à Londres, d’un père nigérian et d’une mère franco-algérienne. Un fabuleux brassage de cultures qui lui ont permis de devenir l’adulte qu’il est aujourd’hui.

D’ailleurs, certaines questions lui ont été posé en anglais… Sauf que visiblement, la langue anglaise laisse à désirer chez pas mal de journalistes français. Exemple : « Do Nigeria and Algeria contacted you to play for them before you were called for France ?« , visage interrogateur de Michael Olise, qui se tourne vers Loïc Badé et lui demande : « He said ‘contacted’ ?« . Vocabulaire anglais à revoir, en effet.

Alors qu’il aurait pu jouer pour l’Angleterre, le Nigeria ou l’Algérie, l’élégant ailier a donc choisi la France, « pour la connexion » qu’il avait avec le pays quand il venait avec sa mère. Ce fan de Nicolas Anelka, Thierry Henry, Zinedine Zidane et Didier Drogba possède donc la quadruple nationalité.

Interrogé à ce sujet par les journalistes, il précise : « Ma mère vient de France, je suis venu ici enfant. J’avais la connexion avec l’équipe de France, c’est pour ça que je joue pour la France ».

À ses côtés, Loïc Badé, qui a cotoyé Michael Olisé tout l’été pendant les Jeux, n’a pas hésité à préciser le caractère de son coéquipier : « c’est très bon loup-garou, c’est un manipulateur, c’est un tricheur, mais Michael, c’est une très bonne personne.« 

Espagne 2-1 France : Les 3 raisons de l’élimination des Bleus

Cela ressemble à leur match le plus abouti. Et pourtant, c’est aussi celui de l’élimination. L’équipe de France n’a pas réussi à marquer dans ses temps forts alors que l’Espagne s’est montrée chirurgicale, crucifiant les Bleus en 4 minutes. La fin du rêve.

Malgré un parcours peu emballant, malgré des préoccupations plus politiques que footballistiques en conférence de presse, l’équipe de France s’était frayée un chemin jusqu’en demi-finale de l’Euro 2024. Avec ses qualités individuelles, les Bleus pouvaient regarder la Roja droit dans les yeux. Mais pas avec ses attributs collectifs. L’Espagne maîtrise le jeu comme personne cette année. Match après match, la sélection espagnole s’adjuge un peu plus le statut de grand favori de la compétition.

Mardi soir, dans cette demie aux allures de finale, la défense rouge passait un test majeur. Car si l’attaque française n’avait toujours pas marqué dans le jeu depuis le début de l’Euro, ses noms font peur. Didier Deschamps avait choisi d’aligner le trio Mbappé-Kolo Muani-Dembélé, au détriment de Griezmann, Coman, Giroud, Thuram ou Barcola. Un choix gagnant quelques instants seulement. Au moment où Kylian Mbappé déposa son centre sur la tête de Randal Kolo Muani (0-1). Joie de courte durée, les Espagnols sont revenus au talent : Lamine Yamal d’un but somptueux, le plus beau de la compétition, puis Dani Olmo, d’un tir dévié (2-1, 24e). Nos Bleus accusent le coup. Jamais bon de marquer trop tôt.

Voici les trois raisons de cet échec (puisque les Bleus visaient le titre suprême).

Un manque d’efficacité criant

Au très haut niveau, l’inefficacité, ça ne pardonne pas. Quand Lamine Yamal trouve la lucarne de Mike Maignan, Kylian Mbappé arrose au-dessus des cages. Un tir ouvert en fin de match qu’il réussit 9 fois sur 10. Pas ce soir. Le capitaine des Bleus n’est jamais entré dans cette compétition. Les vacances vont lui faire le plus grand bien avant de redevenir un des meilleurs joueurs du monde sous le maillot du Real Madrid. Et quand Kylian Mbappé n’est pas en forme, personne n’arrive à le suppléer. Théo Hernandez a eu la balle de l’égalisation, pied droit, on ne peut pas lui en vouloir.

Olivier Giroud en méforme et peu utilisé, la jeune garde devait prendre la relève. C’est raté. Et ce n’est pas Ousmane Dembélé qui va changer la donne. Toujours aussi vif et déstabilisateur, il agace autant qu’il étonne. Jamais ses centres ne trouvent preneur, jamais ses tirs ne font mouche. Rageant.

Un pressing défaillant

Didier Deschamps avait fait le choix de bétonner, disons le clairement. Une défense à quatre resserrée, un trio de milieux de terrain hyper travailleurs à défaut d’être créatifs. Et devant ? Débrouillez-vous. Face à l’Espagne et à sa maîtrise technique, il faut presser fort. Et ensemble. Jamais les Bleus n’en ont eu la capacité physique. Dommage de ne pas avoir lancé Antoine Griezmann dans ce milieu à trois dés le départ, histoire d’essayer d’amener un peu plus de technique et de passes clés dans les zones les plus chaudes. Si la défense française a clairement été la satisfaction de cet Euro, la bouillie collective ne peut qu’être pointée du doigt.

Les choix de Didier Deschamps

Impossible de s’attaquer à Didier Deschamps, l’entraîneur (et le joueur) capable de tout gagner. Il connaît la recette. Une recette où le spectacle n’a pas sa place. On le sait. Mais ce mardi soir, face à l’Espagne, ses choix posent forcément question. Le seul joueur à avoir apporté du danger dans la défense espagnole s’appelle Bradley Barcola. Entré à l’heure de jeu, n’aurait-il pas mérité une place de titulaire ? Quand on voit le statut d’un Lamine Yamal, 16 ans, avec la Roja, il y a de quoi se poser des questions.

Avec William Saliba et Mike Maignan, Bradley Barcola est à peu près le seul à avoir fait l’unanimité chez les Bleus. Terne prestation d’Ousmane Dembélé, une nouvelle fois. Ses dribbles sont connus d’avance et ses centres ne trouvent jamais un coéquipier. À quoi bon ? L’ailier parisien semble être un parfait joker. De même, vu les prestations de Randal Kolo Muani et Marcus Thuram en pointe, pourquoi ne pas avoir offert un réel baroud d’honneur à Olivier Giroud ? Avec un Antoine Griezmann en position rapprochée. On ne saura jamais si cela aurait mieux fonctionné. De même, la complémentarité des trois milieux de terrain n’a jamais sauté aux yeux. Leurs profils diffèrent peu. La technique et la créativité manquent cruellement.

Alors forcément, le nom de Zinedine Zidane pour apporter des idées neuves aux Bleus refait déjà surface. La question sur l’avenir de Didier Deschamps a d’ailleurs fusé rapidement en conférence de presse. Ambiance.

Les Bleus déçoivent encore (1-1) mais se qualifient pour les huitièmes

L’équipe de France verra les huitièmes de finale de l’Euro. Encore heureux vu l’effectif présent en Allemagne. Mais après ce nouveau match nul (1-1) face à la Pologne, pourtant déjà éliminée avant la rencontre, le niveau des Bleus interroge.

Avec le retour de Kylian Mbappé, titulaire et masqué, tous les espoirs étaient permis pour les Bleus. Face à une équipe de Pologne déjà éliminée, il fallait gagner pour assurer la première place du groupe. D’autant que les Pays-Bas perdaient dans le même temps face à l’Autriche (2-3).

Problème, déjà poussive lors des deux précédentes rencontres, l’équipe de France a encore étalé ses lacunes offensives. Un manque de réussite terrible. Il a d’ailleurs fallu un penalty, transformé par Kylian Mbappé facilement, pour que la France prenne les devants (1-0, 56e). Avant cela, ce fut encore un festival d’occasions manquées. Avec un Ousmane Dembélé toujours aussi inefficace. Et des tricolores trop dans la gestion.

Didier Deschamps avait choisi d’aligner l’attaque du Paris-Saint Germain : Barcola-Mbappé-Dembélé. Ce ne fut pas une totale réussite. Aucune titularisation pour Olivier Giroud, ni pour Kingsley Coman, cela interroge. Eux qui apportent d’autres solutions dans le jeu.

Dans le football, quand on rate la cible trop souvent, quand on manque des occasions nettes à 4 contre 2 ou pire, on est forcément puni. Ça n’a pas manqué. Dayot Upamecano commet une légère faute dans la surface. C’est un penalty logique, vérifié à la VAR.

« Magic » Mike Maignan face à Robert Lewandowski. Le Polonais s’élance, stoppe plusieurs fois sa course sans que l’arbitre ne trouve à redire. Le gardien arrête brillamment le tir ! Magnifique. Mais l’arbitre estime que le Français est parti trop tôt. Réflexe logique, vu le nombre de feintes réalisées par l’attaquant adverse.

Les Bleus sont pénalisés et cette fois, sur la seconde tentative, le numéro 9 du Barça trouve le poteau rentrant (1-1, 79e). Après autant de situations dangereuses, cela leur pendait au nez…

La France termine donc deuxième de son groupe à la surprise générale. L’Autriche s’empare de la première place. Place aux huitièmes de finale. Lundi, concernant les Bleus, qui ne connaissent pas encore le nom de leur adversaire.

« Le premier objectif est atteint, on jouera le 1er juillet et une nouvelle compétition va commencer. Si on marque plus de buts, on a plus de chances de gagner des matches. Je serais beaucoup plus inquiet si on n’avait pas d’occasions », estime Didier Deschamps juste après le match.

Adrien Rabiot se montre plus agacé par la performance globale : « On aurait aimé finir premier mais on n’a pas mis assez pour gagner ce soir. On avait tout entre nos pieds... L’objectif c’était la première place et il n’est pas atteint. »

Une nouvelle compétition démarre en effet. Et la France devra faire beaucoup mieux. En 2016, le Portugal était en échec lors des phases de poules avant d’aller chercher le titre… Alors, pourquoi pas ?

Sans Mbappé, les Bleus sont muets (0-0)

Des occasions ratées, une grosse frayeur et un match nul 0-0, le premier de la compétition. L’équipe de France et les Pays-Bas se quittent dos à dos dans ce deuxième match de la poule D de l’Euro 2024.

Antoine Griezmann va mal dormir. Trois occasions nettes. Trois échecs. Cela lui est rarement arrivé pendant sa carrière. À 33 ans, Grizou portait le brassard de capitaine, en l’absence de Kylian Mbappé, préservé suite à sa blessure au nez, lundi, et placé jusqu’au bout sur le banc des remplaçants.

L’équipe de France est bien entrée dans son match, avec intensité et justesse. Les occasions sont là : un tir de loin bien senti, une balle en or qu’Adrien Rabiot préfère tenter d’offrir à Antoine Griezmann au lieu de marquer. Avec un N’Golo Kanté toujours aussi percutant et le retour d’Aurélien Tchouaméni, l’équipe de France avait de quoi remporter la bataille du milieu.

Mais en positionnant Adrien Rabiot dans un rôle hybride de milieu gauche, milieu axial, Didier Deschamps ne s’est-il pas trompé ? Le remix du rôle de Blaise Matuidi à la Coupe du monde 2018 n’a pas fonctionné. Car le milieu de la Juventus Turin (en fin de contrat au 30 juin) s’est retrouvé dans des positions très offensives inhabituelles pour lui. Et il n’a pas été décisif dans ces zones clés. Pas un hasard.

Ni Antoine Griezmann, ni Marcus Thuram n’ont pu trouver le chemin des filets. Pas plus qu’Ousmane Dembélé, dont c’est assez habituel. Ce dribleur né n’a, une nouvelle fois, pas assez pesé, ni effectué les bons choix. Dans ces conditions, malgré les occasions franches, les Bleus auraient pu être punis et ne pas ramener ce point du match nul.

En seconde période, la bataille est rude. Xavi Simons (qui appartient au PSG mais évolue à Leipzig) pense ouvrir le score d’une reprise limpide. Mais un coéquipier du Néerlandais gêne Mike Maignan, une position de hors jeu signalée logiquement via la VAR.

Les entrées tardives d’Olivier Giroud ou de Kingsley Coman ne permettent pas aux Bleus de prendre les devants. Mais avec de telles ressources offensives (Bradley Barcola et Kylian Mbappé n’ont pas été utlisés), cela laisse quelques regrets. Les supporters en attendaient encore plus des finalistes de la dernière Coupe du monde.

Premier 0-0 de l’Euro 2024, ce score ne fait pas les affaires des Bleus, deuxième du groupe. Un match clé qui n’a pas tourné en la faveur des tricolores. Les Bleus affronteront la Pologne mardi soir. Des Polonais qui sont les premiers éliminés de la compétition. Un match sans enjeu pour eux, un match plein d’enjeux pour l’équipe de France.

Victoire des Bleus face à l’Autriche (0-1) et nez cassé pour Mbappé ?

Ils ont fait le boulot pour leur entrée à l’Euro. Dans un match parfois tendu, l’équipe de France a assuré les trois points lors de cette entrée en matière face à des Autrichiens intéressants. Seul bémol, la sortie sur blessure de Kylian Mbappé (nez cassé ?) et son manque de réussite.

88e minute de jeu, Kylian Mbappé se relève après un choc en pleine surface. Du sang sur son maillot. La cloison nasale semble sévèrement touchée. La France vient de délivrer un combat à la Rocky Balboa. Et elle va l’emporter 0-1. Un but de Wober contre-son-camp à la 38e minute de jeu suffit au bonheur des Français.

Parfois géniaux individuellement, parfois en difficultés collectivement, cette équipe de France n’offre aucune certitude mais fait peur à tous ses adversaires potentiels.

À l’image de Kylian Mbappé, volontaire et plutôt en jambes mais terriblement inefficace, les tricolores ont buté sur des Autrichiens durs sur l’homme. Kylian Mbappé n’a pas été le seul à finir en sang.

Antoine Griezmann a lui aussi terminé la rencontre amoché. Un coup d’épaule autrichien l’a envoyé valser dans les panneaux publicitaires…

Au petit jeu du joueur le plus coriace, c’est N’Golo Kanté qui s’en sort toujours le mieux. 46 passes tentées, 46 passes réussies. Et une activité débordante. De retour chez les Bleus après deux ans d’absence, le joueur d’Al Ittihad (Arabie Saoudite) a encore une fois tout bien fait. Un plaisir total de le revoir évoluer sous ce maillot. Il nous avait manqué ! Le trophée d’homme du match est largement mérité.

Didier Deschamps peut fêter sereinement sa 100e victoire à la tête de l’équipe de France (pour 30 nuls et 24 défaites).

Une victoire et trois points qui font du bien pour démarrer cet Euro. Avant de rencontrer les Pays-Bas, vendredi soir. Peut-être sans Kylian Mbappé ? Va-t-il devoir être opéré ? Certains parlent de forfait pour le reste de la compétition. D’autres blessures similaires dans d’autres sports (basket ou rugby par exemple) nous offrent plus d’espoir. Un retour masqué serait alors envisageable pour le 3e match de poule ou les potentiels 8e de finale… À voir.

Polémiques politiques, la FFF se tient à l’écart

Les Bleus ont tous été interrogés cette semaine en conférence de presse au sujet de la dissolution de l’Assemblée nationale et des prochaines législatives. Chacun a pu répondre librement. Alors ce samedi soir, la Fédération française de football choisit de mettre les choses au clair.

Inutile de chercher du lobbying politique chez les Bleus. Inutile de créer des polémiques à 48 heures du début de l’Euro pour l’équipe de France de Didier Deschamps face à l’Autriche, lundi soir.

La FFF publie ce soir à 22h36 un communiqué à l’attention de tous ceux qui veulent faire de l’équipe de France le porte-étendard d’un camp politique.

Dans ce message publié sur le site de la Fédération, la cellule communication de l’équipe de France de football rappelle que les Bleus ont tous pu « librement exprimés leurs convictions », selon leur « propre sensibilité ».

« Très attachée à la liberté d’expression et à la citoyenneté, la Fédération Française de Football s’associe au nécessaire appel à aller voter, exigence démocratique. Elle souhaite également que soit comprise et respectée par tous sa neutralité en tant qu’institution, ainsi que celle de la sélection nationale dont elle a la responsabilité. Il convient à ce titre d’éviter toute forme de pression et utilisation politique de l’Équipe de France. »

Inutile de continuer à mettre la pression sur Kylian Mbappé et ses coéquipiers alors que la compétition internationale la plus relevée qui existe se dresse devant eux. Par ses posts sur les réseaux sociaux, par certains mots, les Bleus se sont déjà positionnés. Clairement. Pour une France de tout horizon, de toutes les couleurs. Ce qui fait sa richesse depuis longtemps.

France-Canada (0-0) : Les Bleus incapables de marquer sans Mbappé, gros couac pour TF1

Drôle de dernière répétition générale avant l’Euro. À Bordeaux, l’équipe de France réalisait une dernière revue d’effectif avant de jouer l’Autriche, le lundi 17 juin. Un match qui n’a pas permis d’apprendre grand chose, sauf à vérifier l’importance de Kylian Mbappé.

Après une facile et logique victoire face au Luxembourg (3-0), jeudi, les Bleus de Didier Deschamps avaient une dernière rencontre amicale pour effectuer les derniers réglages avant l’Euro. Pas évident que cette dernière répétition ait servi à grand chose. Incapable de marquer, ni de porter un danger permanent sur le but canadien, l’équipe de France a étalé certaines lacunes.

Sans Kylian Mbappé, laissé sur le banc suite à quelques soucis physiques, Didier Deschamps avait choisi une attaque Thuram-Giroud-Dembélé. Largement assez de qualités pour embêter la défense canadienne, belle équipe certes, mais sans génie. Problème, l’équipe de France a encore une fois manqué de créativité face à une défense regroupée.

Seule statistique finalement à retenir : ce match était le dernier d’Olivier Giroud sur le sol français avec le maillot des Bleus. Lui qui a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale après l’Euro. Il rejoindra d’ailleurs ensuite son ami Hugo Lloris à Los Angeles (MLS).

À retenir quand même, côté football, la présence toujours utile d’un Ngolo Kanté. L’occasion nette de Marcus Thuram, sans réussite. Les bons gestes défensifs de William Saliba. Théo Hernandez est sorti à la mi-temps suite à un coup reçu, Ferland Mendy l’a supplée. Rendez-vous le lundi 17 juin, face à l’Autriche, pour le premier match de la France dans cet Euro 2024.


Gros couac pour TF1. En raison des résultats des élections européennes, la chaîne a choisi de se focaliser sur les annonces du Président Emmanuel Macron et non sur la diffusion de France-Canada. Du jamais vu. Ainsi, les téléspectateurs n’ont absolument pas compris qu’aucune chaîne du groupe TF1 ne prenne la relève pour diffuser la rencontre à l’heure. Ainsi, à 21h15, aucune chaîne française ne diffusait le match des Bleus. TF1 a attendu la 12e minute de jeu pour passer au match… en différé ! De quoi agacer prodigieusement les fans de football. Alors même que ceux qui voulaient suivre les débats politiques auraient pu le faire aisément via LCI, la chaîne info du groupe TF1.