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Nouvelle défaite pour Domenech

Ça vient de tomber. Et même si c’était largement anticipé, cette défaite est un coup dur pour Raymond Domenech. L’ancien sélectionneur de l’équipe de France de football (2004-2010) vient de perdre une bataille.

Lors de l’élection de l’assemblée générale de l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs, ce lundi matin à la Fédération française de football, Raymond Domenech est tombé de son siège de président. Il n’est plus le président du syndicat des entraîneurs. La fin de longues semaines de brouilles avec ses opposants.

Ce que certains appelaient un « putsch » a finalement fonctionné. La liste des opposants à Raymond Domenech a été élue dans son intégralité. Vingt membres formeront le nouveau comité directeur, emmené par le trio de frondeurs : Claude Le Roy, Jacky Bonnevay et Philippe Montanier.

Ainsi, ils devraient désigner l’ancien entraîneur de Strasbourg Claude Le Roy comme le nouveau président. Preuve de cette ambiance délétère au sein du syndicat, un incident a eu lieu un peu plus tôt aujourd’hui : l’ancien joueur de Metz, Saint-Étienne et du PSG Jean-Philippe Séchet reprochant à Raymond Domenech son salaire, estimé à 3 500 euros nets mensuels…

Fin de plusieurs semaines de tensions au sein du syndicat de défense des entraîneurs. Ou début d’une nouvelle bataille ?

Les raisons de la mise à l’écart d’Arnaud Lagardère

Arnaud Lagardère abandonne son poste de PDG de son groupe. C’est l’annonce réalisée ce mardi matin via un communiqué afin de clarifier la situation. Mis en examen lundi soir pour « abus de biens sociaux », il se voit contraint de se démettre de ses mandats exécutifs au sein du groupe du même nom. Et a l’obligation de fournir un cautionnement de 200 000 euros. 

Le PDG de Lagardère SA, 63 ans, conteste fermement les accusations. De source judiciaire, les raisons de sa mise en examen sont claires : « diffusion d’informations fausses ou trompeuses », « achat de vote», « abus de biens sociaux », « abus de pouvoir » et « non-dépôt de comptes ». Des faits qui remontent à 2018 et 2019.

La justice étudie notamment des frais personnels comme les travaux dans ses résidences ainsi que des vols en jet privé. Des montants qui seraient estimés jusqu’à 80 millions d’euros. Arnaud Lagardère est soupçonné d’avoir financé ses dépenses personnelles via les comptes de ses sociétés.

L’information judiciaire a été ouverte en avril 2021 sur la base notamment d’une plainte déposée par le fonds Amber Capital et d’un signalement de l’Autorité des marchés financiers.

Le fonds britannique Amber Capital, fondé par Joseph Oughourlian (également propriétaire du RC Lens) était à la tête d’une vive contestation contre la gouvernance d’Arnaud Lagardère avant le rachat de son groupe par Vivendi en novembre dernier.

Dans son communiqué, Arnaud Lagardère ne semble pas inquiet par la procédure. Il précise que sa mise en examen « porte essentiellement sur des faits concernant des sociétés personnelles lui appartenant intégralement et n’impliquant aucune société du groupe Lagardère ». L’enquête se porte notamment sur des écritures comptables jugées réalisées avec « légèreté ».

Les administrateurs du groupe Lagardère ont prévu de se réunir rapidement pour « assurer la bonne gouvernance du groupe en attendant la possibilité pour Arnaud Lagardère d’en reprendre la direction effective ».