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Homophobie, chants insultants, racisme… Le folklore du football ? Faut-il sanctionner ?

Dans l’émission Le Dèj Foot, en direct entre 12h30 et 14h30 chaque jour, le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian fait le point sur l’actualité football, en totale interaction avec les viewers de Twitch, X, TikTok ou Kick.

Ce lundi, en abordant la victoire du PSG face à Strasbourg (4-2), samedi soir au Parc des Princes, impossible de ne pas en venir à l’avant-classico de dimanche, OM-PSG.

Pour faire monter la tension, les supporters du Collectif Ultras Paris (CUP) ont trouvé bon de chanter leur haine des Marseillais. Avec des mots renvoyant à de l’homophobie, notamment. Et ils n’ont surtout pas arrêté de chanter quand le speaker du club leur demandait de calmer leur ardeurs…

Fin connaisseur des coulisses du monde du football, Thibaud Vézirian estime « qu’il ne faut pas tout mélanger« , que « les mots n’ont pas le même sens pour tous« .

« Quand tu appelles quelqu’un ‘frère’, c’est rentré dans le langage courant alors que ce n’est pas ton frère de sang du tout. Quand un Ultra insulte quelqu’un de ‘pédé’, il se moque de la sexualité de son ennemi sportif, c’est une insulte comme une autre. Il ne faut pas chercher plus loin. En revanche, si des personnes homosexuelles sont violentées, discriminées ou autre dans une tribune de football, oui il faut agir et vite. Avec des sanctions exemplaires. Certes, ces chants sont condamnables mais il faut comprendre le folklore du football, l’animosité exacerbée, le défouloir sociale que c’est, avant de sanctionner à tout va…« 

Il poursuit : « Les sanctions ne changent rien, ne modifient en rien les comportements. C’est absurde. Il vaut mieux éduquer. Parlez nous plutôt du fichier des interdits de stade : qui le gère, où est-il, à quoi sert-il ? À rien. Les révélations réalisées à ce sujet n’ont fait aucun écho ou presque… « 

Alors, êtes-vous d’accord avec Thibaud Vézirian ou pro-sanctions ? La tribune Auteuil pourrait donc être à nouveau victime d’un huis-clos. Alors même que des chants insultants et « homophobes » sont entendus dans presque tous les stades chaque week-end…

Vente du FC Nantes : Kita dément connaître Alexander-Arnold mais cherche des acheteurs

Alors que le journal L’Equipe indiquait plus tôt ce matin que des discussions avaient lieu avec le clan de Trent Alexander-Arnold, joueur de Liverpool, pour le rachat du FC Nantes, son propriétaire, Waldemar Kita, nie en bloc.

« Waldemar Kita ne connaît rien au football, la preuve, il ne connaît pas Alexander-Arnold !« . C’est ce qu’on peut lire en ce moment sur les réseaux sociaux parmi les messages des détracteurs du président nantais. Si son FC Nantes est bien en vente, comme peut le confirmer Entrevue après avoir discuté avec de nombreux émissaires ou hommes d’affaires, c’est le cas aussi de la quasi-totalité des clubs professionnels français. Rien d’anormal.

Mais après les curieuses révélations de L’Equipe, décryptée ce midi dans le Dèj Foot par le journaliste Thibaud Vézirian, Waldemar Kita bondit.

Dans les colonnes de Ouest France, média qui confirme la volonté de vendre le FC Nantes, le président Kita se dit surpris : « C’est des conneries tout ça. D’où ça sort ? Trent Alexander-Arnold ? Mais je ne le connais même pas. Je viens de discuter avec mon avocat et je lui ai demandé qui était ce mec. Il m’a dit que son père était dans les finances et qu’ils ont quelques joueurs et agents… C’est du n’importe quoi.« 

Un « n’importe quoi » orchestré auprès de journalistes afin de faire parler du club et relancer le dossier vente ? Fort possible.

Beaucoup de présidents se posent actuellement la question de la viabilité du foot français. Sans réinjecter régulièrement du cash, il semble difficile de maintenir un niveau de compétitivité correct. Des résultats négatifs provoquant alors le courroux des supporters. Un cercle vicieux difficilement supportable.

Waldemar Kita est le patron du FC Nantes depuis 2007, avec plus de bas de que hauts et la colère des supporters en continu…

Ligue Europa : Tirage intéressant pour l’Olympique lyonnais et Nice

Après le rude tirage au sort de la Ligue des Champions, nouvelle formule, deux autres clubs français attendaient de savoir à quelle sauce ils allaient être mangé, en Ligue Europa, ce vendredi midi.

Là aussi, un groupe d’équipe élargi, un tirage au sort informatique et on découvre les 4 adversaires à domicile et 4 adversaires à affronter à l’extérieur. Les Coupes d’Europe retrouvent force et suspense cette saison. Avec son lot d’affiches chaque semaine.

Les deux clubs français engagés dans la deuxième Coupe d’Europe, Lyon et Nice, tombent sur des matchs de beau standing. Mais la qualification reste totalement envisageable.

Comme on l’évoquait en suivant le tirage en direct ensemble dans le Dèj Foot ce midi, Lyon recevra Francfort (Allemagne), l’Olympiacos (Grèce), Ludogorets (Roumanie) et le Besiktas (Turquie). Et se déplacera chez les Glasgow Rangers (Ecosse), sur la pelouse du Fenerbahce (Turquie), du Qarabag (Azerbaïdjan) et d’Hoffenheim (Allemagne).

Pour l’OGC Nice, scénario un tout petit peu plus clément. Réceptions des Glasgow Rangers (Ecosse), de la Real Sociedad (Espagne), de Bodo Glimt (Norvège) et de Twente (Pays-Bas). Déplacements à Rome (Lazio, Italie), au Ferencvaros (Hongrie), face à l’Union Saint Gilloise (Belgique) et Elfsborg (Suède).