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UFC Paris – « Je suis désolé… » Benoît Saint-Denis, en sang, contraint à l’abandon

Inscrit pour la première fois au main event de l’UFC pour la venue de la fédération star de MMA à Paris, ce samedi soir, Benoît Saint-Denis n’a pas réussi à rendre fier tous ses fans. Le combattant français chute lourdement face au Brésilien Renato Moicano.

Il n’y a pas eu de match, ou presque. Le combat phare de la soirée UFC Paris a tourné court quand, dans le premier round, Renato Moicano a réussi à mettre le Français au sol et à le rouer de coups. Rapidement, le visage ensanglanté et marqué de Benoît Saint-Denis ne laissait que peu d’espoirs pour la suite.

Si, au second round, BSD a réussi à rester debout, on a vu ses yeux gonfler chaque seconde un peu plus. L’arbitre n’a eu d’autre choix que de monter dans l’octogone pour vérifier si le combattant arrivait encore à voir. C’est un TKO, une fin de combat prématurée et une victoire du Brésilien en terres françaises. Il n’y a pas eu photo.

Déçu, forcément, Benoît Saint-Denis a pris la parole au micro, devant ce public venu presque que pour lui ce samedi soir : « Merci à tous pour votre soutien, je vous remercie, vous êtes le meilleur public du monde, sachez le ! Malheureusement, il a fait ce qu’il fallait pour me créer suffisamment de dégâts. Je reviendrai plus fort, je suis désolé pour ça« .

Deuxième défaite consécutive dans cette catégorie pour BSD, quid de son avenir ? Heureusement, il reste spectaculaire et apprécié par l’UFC. Va-t-il sortir du top 15 ?

Novak Djokovic attaqué : les vraies raisons de ce coup sur la tête

Il n’est décidément pas dans son assiette. Novak Djokovic vit des moments difficiles. Pour la deuxième fois depuis 2007, le Serbe va se présenter à Roland Garros sans avoir réussi à remporter le moindre titre depuis le début début de saison.

Et si ce coup reçu sur la tête après sa victoire en 32e de finale du tournoi de Rome, vendredi, face à Corentin Moutet (6-3, 6-1) lui avait fait plus de mal que prévu ? Alors que la légende du tennis signait quelques autographes en rentrant aux vestiaires, il reçoit alors une gourde pleine sur la tête ! Novak Djokovic reste de longues secondes au sol. Sonné. Comme un KO.

Ce n’est que bien après que les officiels du tournoi de Rome vont diffuser des images avec un grand angle. Et que l’on pourra mieux comprendre la scène. Un fan du joueur se penche ostensiblement afin d’obtenir l’attention du champion. Dans cette tentative périlleuse, il laisse tomber sa gourde pleine…

Pas de chance, elle tombe directement sur la tête du Serbe. Ce qui a été annoncé par certains comme une agression n’était en fait qu’une maladresse totale.

Deux jours plus tard, Novak Djokovic semblait comme absent sur le court. Regards dans le vide, nonchalance inhabituelle, manque de réaction… Son adversaire des 16e de finale, le Chilien Tabilo ne s’est pas fait prier pour éliminer le. numéro 1 mondial (6-2, 6-3) !

« J’étais complètement à côté de la plaque. J’étais un joueur complètement différent de celui d’il y a deux jours. C’est comme si un autre était entré dans mes chaussures. Pas de rythme, pas de tempo, pas d’équilibre. C’est un peu inquiétant », analyse alors Novak Djokovic. À quinze jours du top départ de Roland Garros, le rappel à l’ordre est marquant.

Ligue des Champions : Paris rentre bredouille d’Allemagne…

C’est un échec cuisant pour le Paris-Saint Germain de Luis Enrique, décidément en difficultés lors des matchs aller, comme face à Barcelone. Dans cette demi-finale de Ligue des Champions, jouée sur la pelouse de Dortmund, les Parisiens n’ont pas réussi à marquer. Et ont craqué (1-0).

Le match retour, mardi prochain au Parc des Princes, s’annonce palpitant. Mais après cette première confrontation, Paris inquiète ses supporters ainsi que les suiveurs. Car le Borussia Dortmund n’a rien d’un ogre. Il suffit de regarder les deux demi-finales de Ligue des Champions pour se faire une idée. Celle du Bayern face au Real Madrid (2-2), mardi soir, était d’une toute autre intensité.

Paris a déjoué. Paris ne s’est procuré aucune occasion nette. C’est le résumé de la première période parisienne à Dortmund. Luis Enrique a eu tout faux dans son système mis en place pour gêner les Allemands, même si Paris a eu, comme à son habitude, plutôt la maîtrise du jeu. Un pressing intéressant, certes, des récupérations de balle hautes. Mais ensuite ? Une utilisation stérile, comme souvent face à des blocs regroupés et avec de l’engagement physique.

Pas aidés par la sortie prématurée de Lucas Hernandez, les Parisiens ont notamment pris l’eau sur les côtés. Où Hakimi et Mendes ont vécu une sale soirée face à Adeyemi, dans tous les bons coups, et Sancho, si facile.

C’est sur l’action de l’unique but de la soirée, signé Fullkrug (1-0, 35e), pas élégant pour un sou mais diablement efficace, que Lucas Hernandez va d’ailleurs se blesser au genou. Les supporters du PSG et de l’équipe de France espèrent que les examens ne révèleront pas une nouvelle rupture des ligaments croisés, comme il y a deux ans.

Mené au score, le Paris-SG sort alors un peu la tête de l’eau. Quelques ajustements tactiques de Luis Enrique permettent à son équipe de retrouver de l’allant. Dembélé retrouve l’aile droite, Mbappé dézone sur son côté gauche préféré. D’ailleurs, c’est là qu’il se procure sa première occasion : son tir est repoussé par le poteau gauche du portier allemand ! Dans la foulée, Hakimi touche l’autre montant ! Quand ça ne veut pas…

Paris n’a rien à envier au Borussia, dont presque aucun joueur n’aurait une place de titulaire assurée au PSG si l’on compare les effectifs. Mais c’est bien le Borussia qui fait la bonne opération de ce match aller. Si l’arbitre n’avait pas fermé les yeux sur une poussette de Mendes sur Fullkrug en seconde période, Dortmund aurait même pu bénéficier d’un penalty.

Rendez-vous mardi soir, 21h, pour découvrir un autre PSG. Revanchard, sans doute, et poussé par son public. De quoi remonter ce but de retard et envisager une qualification historique en finale de Ligue des Champions.