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Le fondateur de l’ONG Sea Sheperd arrêté au Groenland, les défenseurs des océans s’insurgent

Menotté et embarqué fermement par les forces de l’ordre. Paul Watson n’ira pas plus loin. Le fondateur de l’ONG Sea Shepherd Paul Watson a été arrêté dans un port du Groenland, dimanche.

Il était visé par une notice rouge d’Interpol. La police danoise n’a pas fait de détails. Alors qu’il faisait escale pour faire le plein de carburant de son bateau au Groenland, Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, a été embarqué par la police.

Que lui est-il reproché ? Paul Watson s’est à plusieurs reprises interposé pour sauver les baleines, des animaux menacés de disparition. Débarquant entre les navires de chasse japonais et les cétacés, visés par les harpons, le fondateur de Sea Sheperd a plusieurs fois porté préjudice au juteux business de ces tueurs de baleines. Selon l’organisation, il a donc été arrêté pour « avoir sauvé 5000 baleines »…

En 2023, il avait interrompu un massacre de globicéphales aux iles Féroé… Les massacres de dauphins sont pourtant illégaux en Europe.

À 73 ans, il risque la prison à vie et une extradition vers le Japon, le pays qui a demandé son arrestation. Le journaliste Hugo Clément, fervent défenseur de la planète, a « honte du Japon, prêt à tout pour continuer la massacre ».

Il poursuit : « Honte au Danemark, qui collabore. Nous devons nous mobiliser massivement pour exiger la libération de Paul Watson et éviter son extradition vers le Japon, où il risque de mourir en prison. Je compte sur vous pour partager ce post et pour identifier l’ambassade du Danemark en France. »

Grosse polémique après la qualification de l’Allemagne en quarts de finale de l’Euro

Malgré les intempéries, malgré de solides Danois, l’Allemagne se sort du piège des huitièmes de finale et verra les quarts. Une victoire 2-0 face au Danemark mais une victoire pas si nette que cela… Explications.

L’Allemagne attend l’Espagne de pied ferme en quarts de finale de l’Euro. À moins que la Géorgie ne crée une immense surprise. L’affiche serait belle. Mais avant cela, la Mannschaft a dû batailler ferme pour éliminer les Danois de Kasper Schmeichel.

Dans une rencontre interrompue par de violents orages, les 22 acteurs ont eu toutes les peines du monde à ouvrir le score. Et comme souvent dans le football, c’est juste après qu’une occasion nette vous soit refusée que vous encaissez un but.

Le Danemark enrage. Au retour des vestiaires, alors que l’orage traîne encore dans les parages, les Danois dominent, poussent fort. L’ancien lyonnais Andersen pense même ouvrir le score après un cafouillage en pleine surface. La VAR annule sa réalisation pour un hors-jeu au millimètre, une règle aberrante qu’il va falloir revoir très vite, tant elle va à l’encontre de l’esprit du football. Un but refusé qui fera énormément parler.

Car dans les secondes qui suivent. L’Allemagne reprend le jeu à son compte. Sur le côté droit de la surface, Andersen, encore lui, est coupable de ne pas ranger sa main droite derrière son dos. Le centre allemand vient effleurer son bras. La VAR indique à l’arbitre le point de penalty : 1-0, Kaï Havertz (53e). Le Danemark enrage puis perd le fil du match.

Si on récapitule : un but du Danemark refusé pour 3 centimètres, alors que le départ du ballon est en fait impossible à juger à la VAR avec autant de précision. Le penalty pour l’Allemagne pour une main clairement involontaire et non préjudiciable pour la suite de l’action. Et enfin, si on regarde bien, sur le penalty de Kai Havertz, il coupe sa course d’élan et marque. Ce qui aurait pu être sanctionné.

À la 68e minute, un des meilleurs joueurs du tournoi, Jamal Musiala, met fin à tout suspense (2-0). Pour son Euro, à domicile, l’Allemagne voit les Dieux du football oeuvrer en sa faveur… Place à la suite.