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INTERVIEW – Matthias Dandois et le BMX veulent rendre les Jeux « plus cool » !

Il mettra fin à sa carrière de légende du BMX à la fin de l’année 2024. En attendant un possible 10e titre de champion du monde, Matthias Dandois endosse la responsabilité de représenter tous les sports nouveaux aux JO de Paris. Entretien avec « monsieur l’ambassadeur », à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro d’Entrevue, actuellement en vente.

Thibaud Vézirian : Matthias, on a besoin d’y voir plus clair. Le BMX a fait son entrée aux Jeux Olympiques en 2008 à Pékin (Chine), mais ce n’est pas au programme officiel des JO de Paris…

Matthias Dandois : Le BMX, ce sont plusieurs disciplines. Si les courses de BMX, la race, sont bien entrées aux JO 2008, ça n’a rien à voir avec le freestyle par exemple. Le BMX freestyle, il y a des sauts, des rampes… C’est arrivé à Tokyo au Japon en 2021. Le BMX flat, troisième discipline, c’est mon sport ! Il entre en sport de démonstration aux JO de Paris pour finaliser son arrivée à Los Angeles en sport officiel. À Paris, place de la Concorde, le but sera de faire mon run habituel. C’est une exhibition pour faire la meilleure présentation de notre sport, avec des tricks (des figures) que je connais par cœur. Ça va être un kif de ouf, avec zéro pression. J’ai déjà tout gagné dans mon sport.

Être ambassadeur des nouveaux sports aux JO de Paris, ça consiste en quoi ?

Il s’agit de porter la parole des disciplines alternatives, d’aller réunion de consulting avec le CIO (comité international olympique), etc. L’idée, derrière cela, c’est de faire baisser la moyenne d’âge des audiences télé. Aujourd’hui, on ne va pas se mentir, c’est entre 58 et 60 ans. Il faut aller chercher les jeunes. C’est une question de business, rendre les Jeux plus cool, améliorer les droits télé. Je représente le skate, le BMX, le break, je vais participer à la cérémonie d’ouverture et je ferai donc les démonstrations de BMX flat les 30 et 31 juillet.

Le karaté a justement disparu des sports représentés aux JO de Paris, ce n’est plus un sport  assez « cool » ?

C’est un lobbying de tous les instants. Tu ne peux pas faire entrer aux JO n’importe quel sport. Quand un sport d’une catégorie sort, il faut le remplacer par un sport de même catégorie. Le break est considéré comme un sport de combat. Ils ont donc dû faire sortir un équivalent. C’est tombé sur le karaté car cela faisait le moins d’audience. C’est qui est d’ailleurs assez bête (il sourit) car on avait un énorme espoir de médaille, avec Steven Da Costa. C’est un jeu de chaises musicales et ça ne fait pas que des heureux, c’est logique.

Interview en intégralité à retrouver dans le numéro d’Entrevue de mai 2024.