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Les images du KO surpuissant de Deontey Wilder, envoyé à la retraite ?

C’est un énorme KO. Une image qui va marquer l’année de boxe chez les poids lourds et peut-être marquer la fin de carrière d’une légende. Lors du 5e round, samedi à Ryiad (Arabie Saoudite), le boxeur chinois Zhilei Zhang a éteint les lumières chez l’Américain Deontey Wilder !

Il ne se relèvera pas au compte de 10. Deontey Wilder est KO. Au tapis. Une énorme performance pour Zhilei Zhang. Le Chinois de 41 ans a (27e victoire en 30 combats) a signé sa plus belle victoire de sa carrière. Face à un mastodonte. D’un fulgurant crochet du droit (ici sous un autre angle), il a certainement signé la fin de carrière (ou presque) de Deontey Wilder.

L’ancien champion WBC, surnommé le Bronze Bomber, enchaîne une quatrième défaite sur ses cinq derniers combats. Même si deux de ces matchs ont été perdus face à Tyson Fury. Une légende des rings va-t-elle annoncer sa retraite ?

Le talisman magique d’Usyk, à peine arrivé en Arabie Saoudite

Ça s’appelle un doudou. Ou un porte-bonheur. C’est comme on veut. Parfois, ça s’accroche à son trousseau de clés, d’autres fois, on le range dans son porte-feuille. L’Ukrainien Oleksandr Usyk, lui, le porte autour du cou. Et il est très, très voyant. Car ce talisman lui a été offert par sa fille. Rien de plus précieux, donc.

Champion WBA-WBO-IBF des lourds, le boxeur Oleksandr « le chat » Usyk (37 ans, 1,91m, 21 victoires, 0 défaite) vient d’attérir à Ryiad (Arabie Saoudite). En ligne de mire, le combat de l’année, le samedi 18 mai, face à Tyson Fury (35 ans, 2,06m, 34 v., 1 nul, 0 défaite), tenant du titre WBC. Le grand vainqueur de cet affrontement deviendra l’incontesté champion du monde des poids-lourds. Le titre suprême.

Usyk s’est préparé à Valence (Espagne), Fury en Angleterre puis depuis déjà samedi dernier à Riyad. Mais Oleksandr Usyk part avec un peu d’avance. Un gri-gri d’avance. Q’est-ce que cela peut bien être ? Un cadeau de sa fille aînée (il a quatre enfants). Une peluche ! Un âne avec d’immenses oreilles.

Le boxeur l’avait déjà montré en public pour son combat victorieux face à l’Anglais Anthony Joshua, en août 2022 à Djeddah (Arabie saoudite). De quoi définitivement en faire un porte-bonheur.

« Ma fille me l’a donnée comme talisman et m’a dit : ‘Il faut qu’elle soit juste à côté de toi.‘ Alors, elle est toujours près de moi. » Pas de raison que ça change d’ici au 18 mai. Pour ce combat très attendu dans le monde entier.

Un combat Saint-Denis vs Tsarukyan à l’UFC Paris ?

Quelle déception ! Les fans de Benoît Saint-Denis et d’Arman Tsarukyan s’attendaient à un combat magnifique entre deux stars du MMA. Les deux guerriers devaient s’opposer en grappling (une discipline proche de la lutte) le 18 mai prochain au Grand Dojo de Paris. Mais l’UFC en a décidé autrement…

Et les deux camps se rejettent la faute. Benoît Saint-Denis n’a pas tardé avant de poster en story Instagram puis sur X qu’Arman Tsarukyan avait parlé trop vite. « Une fois de plus, tu as ouvert la bouche pour rien. En plus de mentir, tu déçois tous les fans. J’ai hâte de te rencontrer dans l’octogone pour t’étouffer. »

Le camp de l’Arménien de 27 ans sourit des accusations du Français. Avec 22 victoires, 3 défaites en MMA, Tsarukyan est numéro 1 des poids légers de l’UFC depuis sa victoire contre la légende Charles Oliveira, à l’UFC 300 en avril. « BSD », lui, n’est que 13e challenger du champion Islam Makhachev.

Une annonce prématurée remise en cause par l’UFC ? Ou un duel jamais réellement décidé ? « Le coin de Tsarukyan a manqué de professionnalisme », a estimé Giom Peltier, le manager de Benoît Saint-Denis, à RMC Sport. C’est bien « God of War » Benoît Saint-Denis qui a parlé en premier de son prochain combat sur sa chaîne YouTube, sans dévoiler le nom de l’opposant. Dans la foulée, Arman Tsarukyan avait annoncé être l’adversaire du Français, dans le podcast de Michael Bisping.

L’UFC va-t-elle rebondir sur cette bisbille et organisé un combat de MMA entre les deux ? « Vous me connaissez, je n’aime pas patienter et j’aime être actif », a assuré BSD, KO au deuxième round le 9 mars dernier face à Dustin Poirier. Malade, il n’avait pu se montrer au niveau d’une légende de l’octogone.

Partie remise ? Tsarukyan a réagi fort, lui-aussi via son compte Instagram. Promettant de venir à Paris combattre BSD sur ses terres ! « Je vais te détruire devant tes fans chez toi, à bientôt »… Contrat signé ?

Anderson déjà KO, retour repoussé pour Doumbé ?

Un retour tant attendu. Deux mois après le fameux combat « de l’écharde ». Cédric Doumbé venait d’annoncer ce lundi son retour dans la cage. Cela devait se tenir le 17 mai à l’Accor Arena. Sauf qu’en 24 heures, tout a changé…

Combat signé mais combat déjà annulé. Cédric Doumbé n’affrontera pas l’Américain Derek Anderson à Paris, lors du Bellator Champions Series. La faute à un accident de moto. C’est le combattant américain qui a lui-même posté cette nouvelle aujourd’hui. Avec une photo qui fait froid dans le dos. En tout cas plus que les images de l’écharde dans le pied de Cédric Doumbé, contraint forcé d’abandonner lors du 3e round le 7 mai, face à Baki Chamsoudinov.

Postée sur Instagram, cette photo du pied entaillé de Derek Anderson suscite son flot de réactions en ligne. « Je ne rachèterai pas de nouvelle moto », précise l’Américain…

La défaite de Cédric Doumbé en mars avait provoqué un tollé dans la salle et sur les réseaux sociaux. Le choc avait viré au fiasco pour une histoire d’écharde… Les gladiateurs des temps modernes auraient dû pouvoir reprendre le combat mais l’arbitre s’était montré inflexible. Générant une terrible bronca.

Pour son retour à la compétition, Cédric Doumbé ne voulait donc pas perdre de temps, afin de se refaire une image. Une crédibilité. Celle-ci ayant été sérieusement écornée. Lui le trash-talker, habitué aux moqueries et au second degré, doit reconquérir le cœur des fans de MMA.

Ce ne sera donc pas Derek Anderson, blessé à moto et dont le pied paraît en piteux état, mais qui ? L’événement s’annonçait complet en raison de la présence de Cédric Doumbé en main event. Pas sûr que l’ampleur médiatique soit la même sans lui.