fbpx

« Elle n’a pas souffert… » Les mots du père de Kamilya, après l’annonce du décès de la jeune fille de 7 ans

Un drame immense. Et une dignité incroyable. Le père de Kamilya annonce ce dimanche le décès de sa fille de 7 ans, perctuée sur un passage piéton, vendredi, par un jeune de 19 ans, à moto en roue arrière.

« Kamilya ne reviendra pas parmi nous. Les médecins nous ont dit qu’il n’y a plus d’espoir. Le sang n’arrive plus au cerveau depuis un bon moment. La vie n’est pas juste. Rien d’autre à dire« , a d’abord posté sur Facebook le papa de la fillette.

Il avait précédemment tenu à ironiser sur le niveau de la justice en France : « Merci à la justice française. Les citoyens qui n’ont pas été arrêtés en flagrant délit savent qu’ils peuvent rouler comme ils veulent, faire les fous sur la route, tuer. Aucun respect pour notre fille, ni pour nous-mêmes« .

Ce dimanche, le papa de la jeune fille a tenu à expliquer qu’elle « n’avait pas souffert. Même dans sa mort, elle n’a pas pleuré« . Ajoutant : « On va maintenant la laisser reposer en paix. Kamylia n’est pas décédée aujourd’hui, elle n’est pas décédée hier. Elle est décédée sur la route« , tout en remerciant « tous les médecins, qui ont fait ce qu’il fallait« .

Dés 2010, pourtant, des messages et lettres de riverains de Vallauris avaient permis d’alerter les pouvoirs publics, via un courrier adressé à Éric Ciotti. Ils soulignaient alors la vitesse excessive des automobilistes dans la zone où a été tuée Kamilya. Rien n’a été fait depuis. En attendant encore un nouveau drame ?

Sept morts dont trois enfants et un adolescent à Nice, dans l’incendie d’un immeuble, la piste criminelle privilégiée

Un drame. Un incendie s’est déclaré dans un immeuble du quartier des Moulins à Nice, provoquant la mort de sept personnes, dont trois enfants et un adolescent. La piste criminelle est privilégiée. Le bâtiment a pris feu dans la nuit du mercredi 17 juillet au jeudi 18 juillet 2024.

Gabriel Attal et Gérald Darmanin sont attendus sur place ce jeudi midi. C’est vers 2h30, la nuit dernière, qu’un incendie s’est déclaré à Nice, rue de la Santoline. De violentes flammes sortaient d’un appartement au 7e étage. Dans le quartier des Moulins, c’est l’horreur ce matin.

Le bilan est terrible : sept personnes sont décédées, dont trois enfants et un adolescent. Elles habitaient le même appartement. Deux femmes, un homme, un adolescent de 17 ans et trois enfants, de 5, 7 et 10 ans ont péri dans les flammes. Une victime s’est défenestrée pour échapper au feu.

D’après les informations données par le préfet des Alpes-Maritimes à France Bleu Azur, Hugues Moutouh, dix personnes se trouvaient à l’intérieur de l’appartement au moment des faits, « une famille manifestement d’origine comorienne ».

Une quarantaine d’habitants ont dû être évacués et pris en charge. Plus de 80 pompiers ont été dépêchés sur place. Ils ont procédé à de nombreux sauvetages, à l’aide de leurs échelles. Une cellule de crise a été activée au palais Nikaia de Nice. Là où sont recueillis les familles délogées.

Pourquoi la piste criminelle est privilégiée ? Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a « ouvert une enquête pour des faits d’incendie volontaire ayant entraîné la mort ».

« De ce que nous avons pu analyser sur les images de vidéosurveillance, des personnes cagoulées auraient pu être aperçues dans le secteur », a expliqué le maire de Nice. Narcotrafic ? Réglement de comptes ? La justice va faire son travail.