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CINEMA, INTERVIEW – 4 Zéros, Olivia joue Bip Bip, Rolland fait du Courbis

Mercredi cinéma. Sortie du film 4 Zéros, suite de 3 Zéros, plus de 20 ans après. Dans les coulisses du football, Fabien Onteniente revisite la comédie footballistique et convie énormément de guests : de Paul Pogba à Stomy Bugsy, de Rolland Courbis à Mohamed Henni, du collectif La Lucarne à Bradley Barcola (PSG), ils sont nombreux à avoir rejoint le cast pour parfois quelques secondes à l’écran.

C’est une première pour eux, Olivia et Rolland Courbis ensemble sur grand écran. Pas dans la même scène, certes, mais dans le même film. Père et fille, réunis. Un moment forcément magique pour eux.

Entrevue a pu s’entretenir avec la famille Courbis, chez eux, à Paris, pendant près de 30 minutes. Séquence chaleureuse et amicale. Avec le plein d’anecdotes.

@thibaudvezirian

Père-Fille, l’anecdote secret de famille de Rolland et Olivia Courbis

♬ son original – TV

Thibaud Vézirian. Dans 4 Zéros, tu interprètes une joueuse de football des Haricots d’Arpajon… Tu viens pourtant de la danse, comment tu as pris des leçons de football avec papa ?

Olivia Courbis. Fabien Onteniente m’a dit, « ok, c’est bon, tu as réussi tes essais, tu feras Bip Bip !‘. J’ai demandé à mon père comment commencer à jouer au foot. Et j’ai dit à Fabien de me donner une réponse rapidement, car le tournage était dans un mois et demi. Lui s’imaginait que j’avais sûrement déjà joué au foot, que c’était de famille… Pas du tout. Je n’avais jamais joué au foot ! On m’a mis en contact avec Fabrice Abriel (l’actuel entraîneur du PSG féminin) et je suis allé auprès des filles de Fleury pendant 3 semaines. A la fin du mois, je savais conduire la balle. Mais pendant le tournage, Fabien me demande des passements de jambes ! J’ai regardé Fabrice Abriel d’un air un peu étonné… Il m’a dit de faire des slaloms. Fabien a hurlé (elle rit) ‘qu’est-ce qui se passe ?’. En 3 semaines, je ne pouvais pas devenir Mbappé ou en Pogba, c’est dans le thème du film…

T.V. Rolland, voir sa fille en footballeuse, ça fait quoi ?

Rolland Courbis. Quand il y avait du football féminin il y a 23 ans dans 3 Zéros, c’était presque de l’anticipation. Désormais, c’est devenu quelque chose de tout à fait naturel. On est habitué.

T.V. Olivia, cette scène face à face avec Isabelle Nanty, c’était comment ?

Olivia Courbis. C’est une femme incroyable. J’ai eu deux jours de tournage avec elle. On a commencé par me filmer moi, elle m’a tellement donné de force hors caméra. C’était dingue.

T.V. Vous n’avez donc pas joué de scène père-fille. On se croise quand même au cours d’un tel tournage ?

Olivia Courbis. Oui et non, uniquement quand je lui ai fait réviser ses textes !

Rolland Courbis. Je crois que ça été le moment le plus pénible ! Elle ne laissait rien passer. Si j’oubliais un petit mot ou quoi que ce soit, hop, elle voulait que je refasse la totalité.

Olivia Courbis. L’improvisation ne vient que quand tu es carré. La liberté ne vient que si tu maîtrises totalement ton texte.

T.V. Comédien, consultant, entraîneur, joueur… Il y a des similitudes ?

Rolland Courbis. Quand on est coach, ou même joueur, pour obtenir un penalty, il faut aussi être un bon comédien. Sans plaisanter, dans la préparation d’un match, un entraîneur doit aussi se muer en comédien afin de motiver les troupes.

L’intégralité de l’interview est à retrouver ci-dessous sur YouTube.

Coup de coeur pour Challenger : mission compliquée, pari (très) réussi !

Une comédie sur un boxeur amateur un peu rêveur, quel drôle d’idée. Le réalisateur Varante Soudjian s’était lancé dans une mission quasi-impossible : proposer une comédie française qui parle du monde de la boxe… Sport et comédie ne font que rarement bon ménage au cinéma. Écriture parfaite, comédiens percutants, « Challenger » met un coup de poing à tous ceux qui pensaient tomber sur un navet ! À la place, c’est un énorme coup de coeur.

Entrevue a pu assister à une avant-première parisienne, à l’UGC Ciné Cité Les Halles. Salle comble, applaudissements fournis du public, les échos sont plus que positifs.

Avec énormément de références bien senties, à Rocky notamment (et forcément), avec un subtil dosage entre vannes de bon ton et moments de sport bien mis en scène, le public se laisse aller à passer un très très bon moment.

Alban Ivanov excelle en boxeur loser, paumé dans le nord de la France, un brin rêveur… Audrey Pirault joue une manageuse forte tête, dotée d’un tempérament auquel on s’attache vite. David Salles interprète un promoteur de bas étage, ses répliques font mouche.

Quant au Marseillais Soso Maness, habitué de la scène rap, il réalise une première performance magnifique au cinéma. Avec justesse, il fait oublier ses talents de rappeurs pour endosser parfaitement le costume de comédien. À revoir.

Challenger – sortie en salles le mercredi 23 octobre 2024.

Ils quittent la salle pendant l’avant-première, le film d’horreur Terrifier 3 fait sensation

Le film d’horreur « Terrifier 3 » sort ce mercredi dans 110 salles en France, il est interdit aux moins de… 18 ans. Une classification rare, ce n’était plus arrivé depuis 2006 avec Saw 3.

Lors d’une avant-première en Angleterre, 11 spectateurs ont quitté la salle ! Neuf étaient déjà sortis dès la scène d’ouverture. Sensations fortes garanties. Ayez le coeur bien accroché, car ça promet.

Le film d’horreur Terrifier 3 promet d’être intense. Âmes sensibles, s’abstenir. À quelques semaines d’Halloween, le sadique Art le clown, serial killer, fait beaucoup parler.

Son plaisir ? Torturer ses victimes dans un mode irréaliste assumé. Ce père Noël ensanglanté n’a pas fini de vous faire sursauter.

La franchise poursuit donc l’aventure avec un troisième volet, alors qu’en 2023, Terrifier 2 n’avait réalisé que 70 000 entrées en France. Interdit aux moins de 16 ans, il avait pourtant fait tourner les têtes : plusieurs spectateurs avaient été pris de malaise aux Etats-Unis…

Les Goonies de retour 40 ans après : bonne ou mauvaise idée ?

L’annonce du journal anglais The Sun fait grand bruit chez les fans du film mythique « Les Goonies’. D’après le média, la production pourrait être lancée à l’été 2025. Mais l’idée semble aussi géniale que désastreuse. Reprendre 40 ans plus tard un film aussi sacré chez ses fans n’a rien d’un pari gagné d’avance.

Choco, Sinok, Bagou… Si ces noms ne vous disent rien, il vous faut de toute urgence trouver une solution pour visionner « Les Goonies » (4 décembre 1985). Ce film culte avait même connu une version jeu vidéo en 1987. Ceux qui « ne disent ne jamais mourir » (“Goonies never say die”) seraient de retour.

D’après The Sun, le film pourrait revenir dans les salles fin 2026 ou en 2027. La bande serait reformée quarante ans plus tard, cette fois sous la direction de Steven Spielberg. S’il n’avait pas réalisé le film d’aventures de 1985, c’était bien une adaptation d’une histoire écrite par Steven Spielberg lui-même.

Les comédiens ont désormais tous plus de 50 ans et ne seront pas tous reconnaissables au premier coup d’oeil. L’ex-star de la NFL (football américain), John Matuszak, est quant à lui décédé en 1989 à l’âge de 38 ans, il interprétait le rôle phare de Sinok.

Pour les Goonies 2, le feu vert serait donné, toujours d’après The Sun. Et ce, alors que les rumeurs d’un retour des Goonies se sont multipliées sur les réseaux sociaux depuis des années.

Warner Bros serait prévenu : impossible de trahir les fans de la première heure, impossible de modifier l’ADN du film de 1985.

En 2020, en plein Covid-19, le casting originel du film s’était réuni en visio pour une vidéo qui avait enchanté les fans. Mais ils jugeait alors « peu probable » leur retour au cinéma pour la suite des Goonies.

Aucune équipe ne travaille encore pleinement sur le projet de nouveau film. Mais d’après The Sun, cela devrait aboutir en 2025. Et donc arriver sur nos écrans un peu plus d’un an après… Les fans de toute la joyeuse troupe de chercheurs de trésor trépignent d’impatience.