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Des Lyonnais en pleine bourre en terres écossaises, Alexandre Lacazette brille (1-4)

L’OL beaucoup trop fort, ce jeudi soir, en Europa League, pour les Glasgow Rangers. Les Ecossais n’ont pas fait le poids longtemps face au talent de l’Olympique lyonnais, solide vainqueur 1-4. On a constaté un vrai écart entre les deux équipes.

Deux victoires en deux matchs, ils font le job avec sérieux et talent. Dans le sillage du remarquable Malick Fofana, dans tous les bons coups et auteur d’un doublé, ou d’un Rayan Cherki, efficace et déterminant, Lyon s’est fait plaisir à Glasgow, ce jeudi soir, en Ligue Europa. Une victoire nette et (quasi) sans bavure.

Seuls bémols, les sorties sur blessure de Clinton Mata, taulier défensif, et de Nemanja Matic, pierre angulaire du milieu de terrain des Gones. Les examens médicaux en diront plus dans les prochaines heures.

Mais même sans l’expérimenté serbe, les Lyonnais ont agi avec sérénité et panache. Voire parfois avec quelques gestes de grande classe. Comme sur ce but d’Alexandre Lacazette, celui du 1-3, d’un tir somptueux en pleine lucarne. Jack Butland ne peut que constater les dégâts.

Troisième victoire d’affilée toute compétition confondue, du spectacle, des buts, un Lacazette décisif, l’OL a enfin lancé sa saison.

Au classement, après deux journées sur huit, l’OL se positionne en tant que co-leader, aux côtés d’équipes comme Tottenham ou la Lazio de Rome, vainqueur de Nice.

Impressionnant, l’OM enfonce l’OL à 10 contre 11, scénario totalement fou (2-3)

Quelles émotions foot. Cet Olympico a tenu toutes ses promesses. Malgré sa supériorité numérique pendant 85 minutes, l’Olympique lyonnais n’a pas été capable d’obtenir la victoire face à l’OM. Pire, Marseille est venu finalement gagner au Groupama Stadium. Incroyable vu le scénario du match.

Quel spectacle en clôture de la 5e journée de Ligue 1. Une journée qui avait démarré par les 8 but de l’OGC Nice face à Saint Etienne. Elle se termine par un choc OL-OM de toutes les folies.

Dés le début du match, 15 secondes à peine, le capitaine phocéen Léonardo Balerdi commet une grossière faute, via un tacle à retardement. Carton jaune, presque rouge. Coutumier des fautes et des erreurs compromettantes pour son équipe, l’Argentin récidive en ceinturant Alexandre Lacazette à la 5e minute de jeu. Au ralenti, on voit que l’attaquant de l’OL joue bien le coup en tenant le maillot du défenseur. Mais c’est rouge ! L’OM se demande bien comme il pouvoir gérer ce match.

Mais ces Olympiens 2024-25 ont décidément de la ressource. L’énergie transmise par leur coach Roberto De Zerbi paraît communicative. À tel point que ce sont eux qui se procurent les deux très belles occasions de la première période. Valentin Rongier voit son tir dévié en corner par Lucas Perri puis Corentin Tolisso sauve sur sa ligne un tir d’Ismaël Koné. Ça chauffe… Dans les deux sens.

Dans les arrêts de jeu de la première période, Alexandre Lacazette sert Corentin Tolisso au deuxième poteau. Sa remise de la tête est stoppée par un bras mal placé de Valentin Rongier. C’est un penalty. La VAR ne reviendra pas sur le hors-jeu qui semble évident du capitaine de l’OL. Comme il y a une justice dans le football (parfois), Géronimo Rulli part du bon côté et repousse le tir du Lyonnais ! C’est fou. Et ce n’est pas fini.

Cette erreur d’arbitrage rend fou les dirigeants olympiens, notamment Mehdi Benatia virulent dans les couloirs à la pause.

0-0 à la pause… Mais il fallait rester devant son écran. Le scénario magique de cette rencontre au sommet reste encore à écrire.

Quand l’ex-Marseillais Duje Caleta-Car ouvre le score de la tête (53e), l’OL pense avoir fait le plus dur. L’OM est à 10 depuis près de 50 minutes, déjà. Et Lyon accumule les occasions. Sauf que cet OM a de la ressource.

En faisant entrer Pol Lirola, Roberto De Zerbi ne pouvait pas se douter que l’Espagnol, comme perdu pour le foot depuis deux saisons, allait être le sauveur providentiel (1-1, 69e). Sur un remarquable travail de Pierre-Emile Højbjerg puis de Luis Henrique, le latéral vient piquer son ballon devant Lucas Perri. Incroyable.

Quelques minutes plus tard, un autre buteur improbable s’improvise héros marseillais de la soirée. Ulisses Garcia, le latéral suisse si peu utilisé et même mis dans le loft cet été, vient battre le portier brésilien contre toute attente. Un tir curieux, avec rebonds. À 11 contre 10, l’OL laisse des espaces dingues et se fait transpercer (1-2, 82e).

Mais il reste du temps aux Lyonnais et leur armada offensive pour revenir. C’est Rayan Cherki qui fait exploser le Groupama Stadium dans les arrêts de jeu, d’une déviation au premier poteau (2-2, 92e). Lyon a limité la casse… Pas si vite. Alors que les équipes vont se quitter dos-à-dos, l’improbable se produit.

L’Anglais Jonathan Rowe vient récupère un ballon consécutif à un très mauvais dégagement de Lucas Perri, il se faufile entre les défenseurs et décoche un tir qui finit petit filet opposé ! L’OM l’a fait. Avec un coeur énorme. Un match qui restera dans l’Histoire de cette saison de Ligue 1.

Paris 2024 : Et une, et deux, et trois victoires pour les Bleus de Thierry Henry

Cela pouvait-il mieux commencer ? 3 victoires en 3 matchs pour l’équipe de France de football masculin dans cette phase de poules des Jeux Olympiques Paris 2024. Ce mardi soir, les Bleus se sont imposés 3-0, avec une équipe remaniée, face à la Nouvelle-Zélande.

Dans un stade Vélodrome encore une fois très bruyant, l’équipe de France olympique de football se qualifie pour les quarts de finale. 3 victoires et aucun but encaissé. Un bon démarrage !

3-0 face aux Etats-Unis, 1-0 difficile face à la Guinée et enfin, un nouveau 3-0 face aux Néo-Zélandais. Thierry Henry a même fait tourner son effectif, titularisant l’excellent gardien du Paris FC, Obed Nkambadio, ou encore Rayan Cherki, Désiré Doué et Arnaud Kalimuendo. Les deux derniers ont été à la fête, buteurs, tout comme Jean-Philippe Mateta.

Les hommes de Thierry Henry ont étouffé petit à petit leurs adversaires, sous la chaleur accablante de Marseille. Et les voilà qualifiés pour les quarts de finale.

Un quart à vivre comme un sommet, vendredi soir 21h, au Matmut Atlantique de Bordeaux : l’Argentine se dresse sur leur chemin. Des Argentins toujours plus ennemis des Bleus, depuis la finale de la Coupe du monde 2022 et encore plus depuis les chants racistes à l’encontre des Français.