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Une légende du football prise en flagrant délit de mensonge

À l’ère d’Internet, impossible (ou presque) de travestir la réalité. Les vigies numériques veillent au grain. Les détecteurs de fake news aussi. C’est le célèbre Samuel Eto’o, au moins aussi connu pour ses buts que pour son phrasé, qui vient de se faire prendre. L’information fait le tour du monde.

Le Corriere dello Sport n’en revient pas. Oui, Samuel Eto’o a inventé une anecdote footballistique sur sa carrière afin de se rendre intéressant. Interrogé dans l’émission The Bridge, où il est notamment entouré d’Aurélien Tchouaméni (Real Madrid), Redouane Bougheraba (interviewé dans le magazine d’Entrevue en juin) ou Cédric Doumbé (MMA), l’ex-footballeur camerounais s’est laissé à raconter une histoire… totalement fausse.

Lorsque les joueurs de football partent dans leurs anecdotes de vestiaires, leurs souvenirs de plus beaux buts ou encore leurs mésententes pendant leur carrière, cela fait souvent réagir et énormément de vues. Samuel Eto’o vient de repousser les limites du domaine. Avec une prose quasi-théâtrale, un sourire en coin face à son public fasciné… Mais l’histoire n’a jamais eu lieu. Ou alors dans un autre monde.

Avec son style si expressif, il explique : « je vais te raconter autre chose, à l’Inter, une fois, je devais venir faire la fête à Paris avec des potes. J’ai dit à Leonardo, qui était mon entraîneur, Linate (aéroport) ferme à telle heure… à la 45e minute, j’aurais déjà marqué trois buts ! Débrouille toi, vous allez défendre (…) Et j’ai mis trois ! (sic) »

Rien de tout ça n’est arrivé. Et pas même dans le métavers (on a cherché). Samuel Eto’o a dû se mélanger les pinceaux entre plusieurs scènes réelles… Car en fouillant parmi les matchs où il a inscrit un triplé avec l’Inter Milan, aucun de ceux-ci n’ont été réalisé en 45 minutes. Et encore moins avec Leonardo en tant que coach…

Après sa carrière, Samuel Eto’o est devenu président de la fédération camerounaise de football, il aurait aussi pu écrire des scénarios de films de science-fiction.

« Le premier arabe que je croise sur la route, je lui mets… » Cédric Doumbé se moque de Melvyn Jaminet (XV de France)

C’est un scandale raciste majeur pour le rugby français. Après la victoire intéressante des Bleus face à l’Argentine, samedi, l’arrière du XV de France et du RC Toulon, Melvyn Jaminet, a totalement dérapé. Exclu du groupe France, il voit aussi de nombreuses personnalités lui répondre.

Melvyn Jaminet a perdu la tête. Les effets de l’alcool ? Peut-être, mais ça n’excuse rien. L’arrière du XV de France a tenu des propos racistes dans la nuit de samedi à dimanche dans une vidéo qu’il a lui-même posté sur son compte Instagram. « Le premier arabe que je croise sur la route, je lui mets un coup de casque… », ose-t-il.

S’il s’est excusé dans les heures qui ont suivi le scandale, Melvyn Jaminet a déjà été lâché par l’équipe de France, via un communiqué explicite. Son club, le RC Toulon, a annoncé avoir lancé une enquête interne. Et son équipementier, Nike, devrait logiquement embrayer le pas après de tels propos racistes.

La vidéo a été reprise partout sur les réseaux sociaux : des hommes politiques comme Sébastien Delogu, mais aussi des sportifs, choqués par de tels propos. La palme du message le plus marquant (et le plus ironique) revient à Cédric Doumbé, la superstar du MMA.

Toujours très habile dans sa communication, Cédric Doumbé a posté une petite vidéo de lui courant dans la rue, accompagnée d’un « J’suis un arabe t ou ». Pas sûr que Melvyn Jaminet puisse lui mettre un coup de casque, à lui…

« No Pasarán » : Le rap français contre l’extrême droite

No Pasarán. Le morceau vient d’être dévoilé. Une vingtaine de rappeurs français s’associent l’histoire d’une chanson, contre l’extrême droite.

Au lendemain du premier tour des élections législatives, une partie du rap français s’engage dans la bataille. une chanson contre l’extrême droite. Le morceau reprend le slogan chanté notamment place de la République à Paris, dimanche soir, celui des opposants à Franco, en Espagne, en 1936.

Parmi ce collectif d’une vingtaine de rappeurs, on retrouve plusieurs têtes d’affiche comme Sofiane, Zola, Soso Maness ou encore les illustres Mac Tyer, Akhenaton, Pit Baccardi et Seth Gueko.

Le titre est rempli de messages à l’encontre de Jordan Bardella. Rimes faciles, punchlines efficaces comme le célèbre « Jordan, t’es mort » de Cédric Doumbé. Une chanson orientée contre le Rassemblement national, la famille Le Pen ou encore Éric Zemmour.

« No Pasarán, car nous n’avons plus le choix », « j’ai fait un cauchemar, j’ai oublié d’aller voter »… Akhenaton : « Le monde penche à droite et nos rêves leur clan les ont pendus. Rien a changé, je préfère la main tendue au bras tendu. »

Les artistes ont commencé à produire ce morceau de 9’43 » au lendemain des élections européennes, anticipant la victoire du RN au premier tour des élections législatives. Tous les revenus issus de ce titre seront reversés à la fondation Abbé Pierre.

Comme promis, Cédric Doumbé met KO Willis ! Pettis est le prochain

Cédric Doumbé est un homme de parole. Sauf quand il a une épine dans le pied. De retour dans l’octogone à l’occasion du Bellator, grand show de MMA à Paris, le fantasque Doumbé n’a pas fait de détails. Face à l’Américain Willis, Jaleel Willis, le combat n’a même pas duré 3 minutes 30.

Comme à son habitude, dés son entrée, Cédric Doumbé met la salle à ses pieds. Entertainer de génie, il séduit autant qu’il agace. À peine sorti des vestiaires, le voilà aspirateur à la main en train de nettoyer le plancher… Histoire de vérifier par lui-même qu’aucune écharde ne viendra cette fois le freiner !

Dans les semaines précédents le combat, certes moins bavard que face à Baki, il avait tout de même promis le KO à la première reprise. Chose promise, chose due. Enchaînement ultra rapide, Willis est acculé, l’arbitre n’a d’autres choix que de le déclarer TKO !

Dans un premier round endiablé, Cédric Doumbé et Jaleel Willis se rendent coup pour coup. Mais aller à la bagarre de la sorte face à Cédric « t’es mort » Doumbé est un grand risque pris. D’autant plus quand Cédric Doumbé combat à domicile. Sous les yeux du basketteur Victor Wembanyama, conquis par le spectacle, Cédric Doumbé a montré son vrai visage.

Et même si Jaleel Willis a su mettre le franco-camerounais au sol, on a rapidement constaté la supériorité de l’ex-star du kickboxing. À l’aise, revanchard par rapport à sa défaite surprenante face à Baki en mars, Cédric Doumbé a remis les pendules à l’heure.

Ci-dessous, une autre image du show Doumbé, un divertissement en permanence. Le croyant touché au sol, son adversaire se rue sur lui. Le Français esquive à la vitesse de la lumière et lui lâche un grand sourire. Showman, arrogant, Cédric Doumbé sait que c’est à double tranchant. Ce soir, il a assuré.

Après le combat, alors que Cédric Doumbé était interviewé, l’ex-champion poids légers UFC Anthony Pettis fait irruption sur le ring. Pour lui lancer un défi ! En France. Défi accepté, Cédric Doumbé connaît déjà son prochain adversaire, un Américain de 37 ans d’un tout autre calibre, s’il est en forme…