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Cauet va pouvoir refaire de la radio et de la télé

Il va pouvoir reprendre sa vie professionnelle. Mis en examen le 24 mai dernier pour des affaires de viols sur mineure, viol et agression sexuelle, l’animateur Cauet a obtenu ce vendredi matin l’autorisation d’exercer à la radio ou à la télévision, sans public.

Interdit d’antenne pendant son contrôle judiciaire, les avocats de Sébastien Cauet avaient interpellé la cour sur le fait que l’ancienne star de NRJ n’avait plus le droit d’exercer son métier. Aucun revenu possible de cette activité alors que la justice lui réclamait le versement d’une caution de 100.000 euros

D’après des informations de BFM TV, la cour d’appel de Paris a assoupli, ce vendredi matin, le contrôle judiciaire de Sébastien Cauet. Il peut donc animer toute émission à la radio ou à la télévision, mais il faut que cela soit sans public.

L’animateur a été mis en examen pour viols sur mineure, viol et agression sexuelle le 24 mai dernier et d’abord interdit d’antenne pendant son contrôle judiciaire. Et ce, alors qu’il reste présumé innocent.

L’animateur est visé par au moins cinq plaintes pour viols sur mineure, viol et agression sexuelle. Des plaintes déposées pour des faits présumés remontant jusqu’en 1994. Sébastien Cauet clame son innocence.

Cauet ne reviendra pas sur NRJ

Une mise en retrait qui ne passe pas. Décidée en novembre 2023 après la révélation d’une première plainte pour viols visant Sébastien Cauet (quatre autres ont été déposées pour violences sexuelles par la suite), la mise à l’écart de l’animateur était l’objet d’une première bataille judiciaire, lundi, devant le tribunal de commerce de Paris.

Accompagné de son épouse, Nathalie Dartois, l’ex-animateur star d’NRJ a annoncé être « venu pour défendre (ses) entreprises et (ses) salariés ». À la barre, son avocat, Maître Frédéric Lamoureux, a dénoncé une décision « unilatérale » d’NRJ dénuée de « fondement juridique ». Diffusée de 15h à 19h, l’émission « C’ Cauet » n’est jamais revenue à l’antenne. Entraînant la fin des versements de la station à Be Aware Radio, la société de production. Un manque à gagner de 147 500 euros hors taxes par mois, pour un contrat annuel estimé à 1,5 millions d’euros.

« Je ne suis pas là pour moi ». Accusé par plusieurs femmes de violences sexuelles, Sébastien Cauet souhaite obtenir une indemnisation. Il a assigné la radio en justice pour « pour obtenir à titre principal l’exécution forcée de leurs accords ». Son avocat précise ce lundi que l’intéressé ne demande plus un retour à l’antenne, préférant se concentrer sur « les conditions de la suspension et de la résiliation du contrat ».

24 personnes sont concernées par cette rupture brutale de contrat, liée aux affaires présumées de viols. Sans revenus « depuis plus de trois mois », Sébastien Cauet a été « obligé de se séparer de son équipe de 24 personnes », a-t-il avancé à l’audience, jouant sur la corde sensible.

La radio avait annoncé fin novembre « le retrait provisoire » d’« un commun accord » de son présentateur vedette. Ce dernier réalisait pourtant 44 % de l’audience quotidienne de NRJ. Visé par une enquête préliminaire pour viols sur mineure de plus de 15 ans et viols, l’animateur de 51 ans attend pourtant « que des gens qui ont passé des années avec (lui) puissent continuer à travailler », sur NRJ ou ailleurs.

« La présence en direct à l’antenne » de l’animateur n’est « plus possible », ont déclaré les avocats Maîtres Didier Théophile et Thierry Marembert, représentants la station. Malgré la présomption d’innocence, les accusations le visant ont porté « atteinte » à l’image de la station, certains annonceurs refusant désormais d’être associés à son émission.

Les arguments du camp Cauet restent avant tout commerciaux. Maître Lamoureux reproche à NRJ d’avoir « coulé le bateau » en voyant une « tempête au loin », plutôt que de « naviguer en marin expérimenté ». Selon lui, NRJ continue de « commercialiser des espaces publicitaires » autour des podcasts des émissions de Cauet. « Votre tribunal juge de relations commerciales, point barre », a-t-il rappelé. La décision sera rendue le 7 mai.