fbpx

L’équipe de France dévoile le nom de son nouveau capitaine…

C’était devenu le débat numéro un au café des sports en ce début de semaine, en donc dans certaines émissions. Qui sera le nouveau capitaine de l’équipe de France ? Didier Deschamps ne s’étant pas présenté en conférence de presse lundi, le mystère demeurait… Fin du suspense.

Le compte X de l’équipe de France de football a mis fin aux débats. Pas besoin d’attendre la rencontre de Ligue des Nations de jeudi soir, Israël-France (en Hongrie).

Si certains souhaitaient ardemment que le gardien Mike Maignan porte le brassard, ce qui est légitime tant ce dernier fait figure de leader sportif et charismatique, c’est finalement un autre joueur particulièrement régulier sur le terrain et apprécié en dehors qui va recevoir cette lourde charge.

Aurélien Tchouaméni, 24 ans, franchit encore un cap dans une carrière déjà bien remplie. Le milieu de terrain du Real Madrid est donc l’heureux élu après la retraite d’Antoine Griezmann et la mise au repos de Kylian Mbappé, laissé à disposition du Real Madrid.

Johan Neeskens (1951-2024), le football au rang d’art : son dernier match en France en avril dernier

Un géant du football vient de décéder. Légende des Oranj des Pays-Bas, Johan Neeskens s’est éteint à l’âge de 73 ans. Un milieu de terrain magique, très bon tireur de penalty. Digne représentant du football total.

Le 24 avril dernier, on ne le savait alors pas mais les Français ont assisté à son dernier grand match. Johan Neeskens était à Plaisir (Yvelines), avec le brassard de capitaine du Variétés Club de France (VCF), en compagnie du Président de la République Emmanuel Macron, Didier Drogba, Eden Hazard, Laurent Blanc, Didier Deschamps, Samuel Eto’o ou Arsène Wenger. Un match caritatif où il a pu nous régaler quelques minutes de son fantastique toucher de balle.

Le VCF, dont il était membre depuis 1992, observera une minute de silence en sa mémoire samedi prochain avant le 2500eme match de l’histoire du club.

Johan Neeskens a remporté trois Coupes des clubs champions consécutives sous le maillot de l’Ajax d’Amsterdam entre 1971 et 1973. Avec l’illustre Johan Cruyff, d’Amsterdam à Barcelone en passant par les États-Unis, il aura fait voyager son art.

INTERVIEW – JACKSON RICHARDSON : « Les bruits de singes, ça me transformait »

C’est la première fois qu’en France que l’on désigne un ancien sportif en tant que capitaine de l’équipe de France des Jeux Olympiques. L’ex-légende du handball Jackson Richardson sera auprès des athlètes pendant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Rencontre avec l’ancien meilleur joueur de handball de la planète (1995), désormais grand-père et père d’un champion olympique (Melvyn Richardson).

Il se confie à Entrevue le lendemain de ses 55 ans, un anniversaire fêté chez lui, sur l’île de la Réunion, quelques jours après avoir été porteur de la flamme olympique. Tout un symbole.

L’intégralité de l’interview est à retrouver dans le numéro d’Entrevue de juillet-août, actuellement en vente.

Thibaud Vézirian. Être capitaine de l’équipe de France Olympique et chef de mission Olympique, ça consiste en quoi ?

Jackson Richardson. J’ai un objectif avec le CNOSF, le Comité National Olympique des Sportifs Français, c’est de mettre les athlètes en conditions idéales pour pouvoir performer. Faire ce qu’ils savent faire du mieux possible et récupérer le maximum de médailles. Je m’occupe de tout ce qui est logistique, les accréditations, l’hébergement, les transports, tout ce qui doit les mettre dans les bonnes conditions. Mon rôle est d’être proche des athlètes, de pouvoir apporter aussi mon expérience et surtout de créer une unité. Je dois accompagner ces personnes-là, même dans les moments difficiles. Un rôle de grand frère. Et leur premier supporter.

Quatre participations aux Jeux, une médaille de bronze à Barcelone, meilleur joueur du monde en 1995, double champion du monde, un style unique avec des dreads légendaires, porte-drapeau à Athènes 2004. Vous avez une bonne étoile ?

Bien sûr. Un grand oui. Là, justement, quand je viens ici, je suis chez moi à La Réunion, à Saint-Pierre, dans ma famille. C’est une force. Quand je vais dans la rue, je vois des personnes avec qui j’étais à l’école qui vivent aujourd’hui dans la rue. Ne jamais oublier d’où je viens. C’est ce que me dit toujours mon père, ces valeurs-là. Un arbre qui n’a pas de racine n’a pas d’intérieur.

Vous avez raconté avoir été moqué en arrivant de la Réunion. On vous disait d’articuler, de descendre de votre cocotier, du racisme pur des années 80-90. Vous n’étiez pas le bienvenu ?

Je n’avais pas vraiment de problème de racisme. On me faisait juste comprendre que je n’étais pas forcément à ma place. Je n’avais pas cette facilité à m’exprimer en Français. J’étais jeune, j’avais peur de faire des fautes de Français et l’habitude de parler uniquement le Créole.

Sur fond de racisme, vous aviez pris une claque en politique, en 1994…

Je jouais à l’OM-Vitrolles. Le maire de Vitrolles m’a donné l’opportunité de pratiquer mon sport et de gagner ma vie. En fait, le président Jean-Claude Tapie et le maire de Vitrolles avaient comme opposition le Front National. On m’a demandé de faire un discours pour parler de ma ville. Si le FN passait, fin de la subvention pour le handball. J’ai parlé mais je ne me suis pas rendu compte de l’impact que ça allait avoir. Je rentre chez moi, je vois Jean-Marie Le Pen dans les JT de 20 heures déclarer : « ce noir américain depuis pas très longtemps naturalisé ne devrait s’occuper que de son sport au lieu de la politique »… Pendant deux ou trois mois, je ne répondais plus au téléphone car je recevais des menaces de mort. J’étais obligé de changer de chemin car j’avais peur d’être suivi entre Vitrolles et chez moi. La politique, j’ai compris… Il y a des choses avec lesquelles il ne faut pas jouer.

C’est terrible…

J’en parle parce que c’est ce que j’ai vécu. Quand je jouais en Allemagne, j’étais le joueur de couleur. Vous partez en déplacement et on vous fait des bruits de singes pendant le match. Ça me transformait, j’avais envie de faire plus à cause de ça. A la fin du match, ces gens-là demandaient des autographes. J’en rigolais.

Vous voulez en savoir plus ? Retrouvez dès maintenant l’intégralité de cette interview exceptionnelle dans le nouveau numéro d’Entrevue juillet-août, actuellement en vente.