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Difficile entrée en matière des Bleues d’Hervé Renard face à la Colombie (3-2)

Tout semblait leur réussir, ce jeudi soir à Lyon, mais tout aurait pu basculer après la pause. L’équipe de France féminine de football menait 3-0 face à la Colombie avant de subir les assauts adverses et d’être inquiétée jusqu’au bout… Heureusement, la victoire est là.

Drôle de soirée pour les Bleues d’Hervé Renard. Convaincantes pendant 45 minutes, elles ont sombré et se sont faites très peur. Alors que Marie-Antoinette Katoto avait réalisé un doublé (6e et 42e), Kenza Dali y a été aussi de sa réalisation, d’une belle frappe sous la barre (18e). L’entame était idéale.

Une équipe de France aux deux visages. Et le second visage n’est pas beau à voir. Du relâchement, des erreurs techniques et deux buts encaissés en seconde période. Au point de trembler face à un potentiel retour colombien.

La défense tremble, le bloc équipe n’existe plus, les milieux de terrain sont dépassées, les Bleus prennent des courants d’air. Elles sont méconnaissables.

À 3-2, sur des réalisations d’Usme (48e) puis Pavi (64e), il faudra l’exclusion de l’attaquante de Chelsea, Ramirez, pour une semelle sur le tendon d’Achille de Selma Bacha, pour souffler un peu (85e)… Hervé Renard fait alors entrer deux joueuses expérimentées, Amandine Henry puis Eugénie Le Sommer. Fin du stress. La victoire est là.

La France est en tête de son groupe, avec le Canada, vainqueur (2-1) de la Nouvelle-Zélande.

La France n’avait plus gagné aux tirs au but depuis 1998 : les 3 clés du match face au Portugal

Ils l’ont fait. Au bout de la nuit, au bout de l’ennui, les Bleus se qualifient pour les demi-finales de l’Euro 2024 (0-0, 5-4 aux tirs au but). Ils affronteront mardi soir l’Espagne, qui a éliminé le pays hôte l’Allemagne, quelques heures avant, après prolongations (2-1). Retour sur les 3 faits marquants de la soirée.

Comment gagner aux tirs au but?

Didier Deschamps n’a jamais souhaité engager de coach mental, ni de spécialiste des tirs au but après les échecs récents. Notamment en finale de Coupe du monde 2022. Un curieux refus, alors qu’il est désormais acquis que l’exercice se travaille de façon précise afin d’optimiser ses chances. Ce soir, l’équipe de France s’en est sortie avec brio.

C’est la première fois que la France l’emporte aux tirs au but depuis 1998. De quoi forcément se poser des questions. Ce vendredi soir : cinq tirs au but, cinq buts inscrits avec classe et respect. Parfois même avec une conviction rare, comme la frappe de Jules Koundé, placée au millimètre. Imparable. Une séance qui contraste fortement avec la nouvelle prestation offensive désastreuse des Bleus.

L’attaque des Bleus : le néant.

Avec des noms comme Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Antoine Griezmann, Marcus Thuram, Kingsley Coman, Olivier Giroud, Bradley Barcola ou Randal Kolo Muani, l’équipe de France affole ses adversaires. Sur le papier. Dans la réalité, c’est une purge que font vivre les attaquants français aux supporters des Bleus. Entre mauvais choix, manque de confiance, panne physique totale (Mbappé) et zone de jeu surprenante (Griezmann), on se demande s’ils arriveront à marquer dans le jeu dans cette compétition. Car oui, les Bleus sont en demi-finales sans avoir marqué un seul but dans une phase de jeu. Un but contre son camp, un but sur penalty… Et c’est tout.

Etonnamment, Ousmane Dembélé a tout de même été élu homme du match ce soir. L’ailier parisien est entré à la 67e minute du match. S’il est vrai qu’il a réussi 8 dribbles et chamboulé la défense portugaise, ses centres n’ont ensuite rien amené de particulièrement dangereux. Il convertit tout de même son tir au but avec justesse. « Au bout du suspense, on est tous heureux de cette victoire. Je pense que ç’a été un bon match des deux équipes. On mérite cette victoire », a-t-il déclaré au micro de M6 après la qualification.

Le héros du match : Mike Maignan, barrière infranchissable.

Merci Magic Mike ! Star de la soirée, star des réseaux sociaux, le portier de l’AC Milan a encore brillé. Concentré en toute situation, il n’a jamais laissé les attaquants portugais prendre confiance. Impérial dans les airs, serein au pied, il en impose sur sa ligne. Déjà muet face à Slovénie en quarts, le Portugal n’a pas réussi à trouver la faille, malgré les percées régulières de Rafael Leao.

La surprise qui attendait les Bleus au retour au vestiaire après la victoire face à la Belgique (1-0)

Quel ennui ! Le match de l’équipe de Francea atteint un sommet… Peut-on rendre une copie moins spectaculaire que celle rendue par les Français et les Belges ? La faute revient aussi grandement à des Diables Rouges toujours aussi timorés dans ce huitième de finale de l’Euro, ce lundi (1-0).

Il a fallu un but contre son camp de Vertonghen pour libérer les Bleus en fin de match. Mais à leur retour au vestiaire, ils avaient une belle surprise.

Le revenant. Paul Pogba est-il un porte-bonheur ? Présent pour rencontrer les fans des Bleus en cette journée de France-Belgique, le milieu de terrain de la Juventus Turin, suspendu pour dopage, a fait chavirer les coeurs.

Grand succès déjà dans l’après-midi, à l’applaudimètre, lorsque Paul Pogba est apparu sur scène devant une foule en liesse.

Il fallait bien ça pour égayer la journée des fans de l’équipe de France. Le match qui a suivi fut à nouveau insipide. Des Belges recroquevillés derrière, à attendre une contre-attaque potentielle. Des Français toujours aussi incapables d’attaquer une défense regroupée.

La tentative de Didier Deschamps d’installer un milieu en losange, avec deux attaquants de pointe, Kylian Mbappé et Marcus Thuram, n’a pas plus fonctionné que le 4-3-3 habituel… Les Bleus ne sont pas plus avancés. Mais peut-être que le présence de Paul Pogba parmi eux, à défaut de jouer, va les revigorer.

Prochain rendez-vous, vendredi, face au Portugal (ou à la Slovénie).

Les Bleus déçoivent encore (1-1) mais se qualifient pour les huitièmes

L’équipe de France verra les huitièmes de finale de l’Euro. Encore heureux vu l’effectif présent en Allemagne. Mais après ce nouveau match nul (1-1) face à la Pologne, pourtant déjà éliminée avant la rencontre, le niveau des Bleus interroge.

Avec le retour de Kylian Mbappé, titulaire et masqué, tous les espoirs étaient permis pour les Bleus. Face à une équipe de Pologne déjà éliminée, il fallait gagner pour assurer la première place du groupe. D’autant que les Pays-Bas perdaient dans le même temps face à l’Autriche (2-3).

Problème, déjà poussive lors des deux précédentes rencontres, l’équipe de France a encore étalé ses lacunes offensives. Un manque de réussite terrible. Il a d’ailleurs fallu un penalty, transformé par Kylian Mbappé facilement, pour que la France prenne les devants (1-0, 56e). Avant cela, ce fut encore un festival d’occasions manquées. Avec un Ousmane Dembélé toujours aussi inefficace. Et des tricolores trop dans la gestion.

Didier Deschamps avait choisi d’aligner l’attaque du Paris-Saint Germain : Barcola-Mbappé-Dembélé. Ce ne fut pas une totale réussite. Aucune titularisation pour Olivier Giroud, ni pour Kingsley Coman, cela interroge. Eux qui apportent d’autres solutions dans le jeu.

Dans le football, quand on rate la cible trop souvent, quand on manque des occasions nettes à 4 contre 2 ou pire, on est forcément puni. Ça n’a pas manqué. Dayot Upamecano commet une légère faute dans la surface. C’est un penalty logique, vérifié à la VAR.

« Magic » Mike Maignan face à Robert Lewandowski. Le Polonais s’élance, stoppe plusieurs fois sa course sans que l’arbitre ne trouve à redire. Le gardien arrête brillamment le tir ! Magnifique. Mais l’arbitre estime que le Français est parti trop tôt. Réflexe logique, vu le nombre de feintes réalisées par l’attaquant adverse.

Les Bleus sont pénalisés et cette fois, sur la seconde tentative, le numéro 9 du Barça trouve le poteau rentrant (1-1, 79e). Après autant de situations dangereuses, cela leur pendait au nez…

La France termine donc deuxième de son groupe à la surprise générale. L’Autriche s’empare de la première place. Place aux huitièmes de finale. Lundi, concernant les Bleus, qui ne connaissent pas encore le nom de leur adversaire.

« Le premier objectif est atteint, on jouera le 1er juillet et une nouvelle compétition va commencer. Si on marque plus de buts, on a plus de chances de gagner des matches. Je serais beaucoup plus inquiet si on n’avait pas d’occasions », estime Didier Deschamps juste après le match.

Adrien Rabiot se montre plus agacé par la performance globale : « On aurait aimé finir premier mais on n’a pas mis assez pour gagner ce soir. On avait tout entre nos pieds... L’objectif c’était la première place et il n’est pas atteint. »

Une nouvelle compétition démarre en effet. Et la France devra faire beaucoup mieux. En 2016, le Portugal était en échec lors des phases de poules avant d’aller chercher le titre… Alors, pourquoi pas ?

Première sensation de l’Euro : la Belgique surprise par la Slovénie (VIDEO)

Romelu Lukaku homme du match. Dans le mauvais sens du terme. La Belgique battue par la Slovénie (0-1), voilà la première sensation de cet Euro 2024 en Allemagne. Et l’attaquant de l’AS Roma n’a pas brillé, loin de là, se voyant même refuser deux buts !

Sale soirée pour les Belges. Prétendants au titre, même s’ils partent avec du retard sur l’Angleterre, l’Allemagne ou la France, les hommes de Domenico Tedesco ont buté sur de valeureux slovènes.

En encaissant l’ouverture du score très tôt dans cette rencontre (0-1, 7e), la Belgique s’était mise en mauvaise position. La Slovénie a su ensuite faire le dos rond pour obtenir ces 3 points capitaux. Mais c’est surtout la réussite qui a fuit les Belges. Dés le début du match, un déboulé de l’ancien rennais Jérémy Doku aurait dû permettre aux Diables rouges de prendre les devants. Mais Romelu Lukaku a manqué de justesse. Tout comme Leandro Trossard avant la pause.

L’attaquant vedette des Diables rouges Romelu Lukaku butera à nouveau sur le portier slovène… avant de se voir refuser deux buts ! D’abord pour une position de hors-jeu étudiée méticuleusement à la VAR. Et enfin, en fin de match, il égalise mais l’ancien lensois Loïs Openda s’était emmené le ballon d’un geste de la main. Soirée ratée.

Un gros nom du football européen tombe d’entrée dans cette phase de poules. En espérant que la deuxième surprise de la compétition ne soit pas une contre-performance des Bleus ce soir, face à l’Autriche.

Le calvaire olympien, l’OM éliminé !

Il n’y a pas eu photo. Aucune suspense même. Comme le PSG la veille, un sentiment d’extrême frustration. L’Olympique de Marseille n’a tout simplement pas été à la hauteur de l’événement. Après son match nul (1-1) au match aller à domicile, l’OM se déplaçait plein d’ambitions sur la pelouse de l’Atalanta Bergame.

Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que la soirée allait être compliquée. Baladés collectivement, secoués physiquement, les Marseillais n’ont pas existé. Aucun tir cadré à l’issue de la première période. 13 tirs pour leurs adversaires. L’Atalanta n’en avait que faire du beau parcours européen des Marseillais, ils ont roulé sur leurs adversaires. Et fini le match comme ils l’avaient démarré : avec entrain et panache.

Et un, et deux, et trois zéro

Bien aidé par le genou de Gigot, le tir de Lookman trouve le chemin des filets (1-0, 30e). Cette ouverture du score ne réveille pas les joueurs de Jean-Louis Gasset. Ils ne sortiront jamais vraiment la tête de l’eau. Surclassés dans tous les compartiments, l’OM aura tout de même une (seule) occasion nette de revenir au score. Ndiaye devance la défense italienne, file au but et voit le gardien adverse très avancé. Son tir lobé meurt à côté du cadre… Le but était grand ouvert.

Dans la foulée, comme c’est souvent le cas dans le football de haut niveau, Marseille est puni. Ruggeri déboule côté gauche et arme un tir en pleine lucarne opposée. Apathiques, les Olympiens constatent les dégats (2-0, 52e).

Alors que l’Atalanta avait joué en championnat trois jours avant (l’OM avait une semaine de repos), personne n’a constaté l’écart physique entre les deux équipes. Pire, les Italiens semblaient nettement au-dessus du lot. Marseille est comme asphyxié.

En toute fin de match, la soirée prend une toute autre tournure : c’est une claque finale. Touré inscrit le troisième but de la soirée (3-0, 94e). À la différence du match aller, il y avait ce soir un monde d’écart entre les deux équipes. L’écart entre un club stable et un autre particulièrement instable. À l’image de ses quatre coachs consommés cette saison par exemple. L’OM peut maintenant se concentrer sur la suite : une fin de championnat difficile et un avenir beaucoup plus radieux.

L’Atalanta Bergame rejoint le Bayer Leverkusen en finale de cette Ligue Europa. Aucun club français n’a réussi à sortir des demi-finales des coupes d’Europe. Une désillusion.

Renversant Real Madrid, on connaît l’affiche de la finale de la Ligue des Champions

Le Bayern y a cru de toutes ses forces. Après le résultat nul 2-2 à Munich la semaine dernière, on savait que cette demi-finale retour serait ouverte à toutes les folies. D’abord bloquée, la rencontre s’est libérée. Totalement. Devenant complètement dingue.

Il a fallu l’ouverture du score exceptionnel d’un entrant, Alphonso Davies, pour que la soirée s’anime totalement. Un déboulé côté gauche du Canadien, un crochet pour se mettre sur son mauvais pied, le droit, et le voilà qui décoche un tir imparable, dans le petit filet opposé. 68e minute de jeu, le Real Madrid est alors éliminé (0-1). La finale puis le titre suprême leur tendaient les bras… Mais ils ne renoncent jamais.

Le Real est immortel. Définitivement. Cette finale à Wembley, ils la veulent plus que quiconque, plus que le PSG, plus que le Bayern Munich. Alors le stade Bernabeu se réveille, pousse ses hommes, qui ne s’affolent pas. Les passes rapides s’enchaînent, le Ballon d’or 2018 Modric vient d’entrer en jeu. Cela fait tourner les têtes allemandes.

Le tournant de cette fin de match sera une nouvelle idée de génie de Carlo Ancelotti : faire entrer en jeu Joselu. Le seul attaquant de pointe réel de ce Real, le seul buteur de surface.

En deux temps, en moins de 4 minutes, l’Espagnol égalise puis crucifie les Bavarois (2-1) ! Extraordinaire moment de football ! Alors qu’Harry Kane venait d’échouer dans la surface espagnole, le Bayern est puni à deux reprises. Si vite, si fort. Des émotions folles.

Le Real Madrid rejoint le bourreau du PSG, le Borussia Dortmund, en finale de la Ligue des Champions. Rendez-vous le samedi 1er juin à 21h.

Stupeur, le PSG éliminé ! C’était le Poteau Saint-Germain…

Maladresse ou inefficacité ? Sûrement un peu des deux. Le Paris-Saint Germain a été incapable de renverser la situation, ce mardi soir, en demi-finale de Ligue des Champions. Après son revers (1-0) au match aller à Dortmund, Paris devait absolument gagner.

Le PSG n’a même pas réussi à marquer. Alors impossible d’imaginer une victoire. Malgré un Parc des Princes en tenue de gala, les joueurs de Luis Enrique n’ont jamais su totalement emballer la rencontre. Et surtout pas en première période. Attentistes, maladroits, sans dynamisme, le Paris-SG passe à côté. À tel point que les tribunes s’éteignent minute après minute.

Le réveil se fait en seconde période. Mais après avoir concédé l’ouverture du score, d’abord. Hummels de la tête, sur corner, presque sans sauter (0-1, 50e). Un remake du but encaissé face au FC Barcelone lors du tour précédent… Décidément, ils n’apprennent pas de leurs erreurs. Juste avant ce but, Zaïre-Emery venait de rater l’immanquable, seul face au but vide, son tir rebondit sur le poteau et le ballon lui revient dessus avant de sortir… Sortie de but. Un cauchemar.

Face à de ternes mais bien regroupés allemands, Paris montre alors un peu de créativité… Et va se mettre à toucher les montants adverses. Dans des proportions ahurissantes. Un par un, les Parisiens tentent leur chance. Mais ça ne passe pas.

À quatre reprises, Paris touche le cadre du but allemand. Sans réussite ou avec une terrible maladresse ? Un peu des deux. Mbappé n’est jamais servi dans les bonnes conditions, Dembélé manque toujours d’efficacité, l’attaque ne pèse pas dans la surface adverse. Soirée ratée.

Paris aurait joué 15 minutes, déjoué 75. Sans compter le match aller. Insuffisant. Une fantastique préparation du match en tribunes, dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais rien de visible sur le terrain. Aucun but marqué en deux matchs… C’est un authentique échec. Qui restera encore dans toutes les têtes.

Battu par le cinquième de Bundesliga, Paris peut avoir tous les regrets du monde. Le Borussia Dortmund est en finale de la Ligue des Champions. Surprise totale. Sans joueur hors norme, ni fond de jeu spécifique, le Borussia est une équipe solide. Et ça leur a suffi. Avec son air toujours très professoral, Luis Enrique va devoir s’expliquer de cet échec majuscule.

Sur X, le Borussia Dortmund conclut la soirée par un post gentiment moqueur envers Paris : Dortmund se bonifie avec le temps, « comme le bon vin ». En citant un tweet du PSG de 2020, alors que Paris venait d’éliminer les Allemands de la Ligue des Champions, en pleine période Covid-19.