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Coup de maître, Lille vainqueur à Madrid (1-3), l’Atlético n’avait plus perdu à domicile depuis…

Lille se prend au jeu. Après avoir battu le grand Real Madrid, le LOSC est allé s’offrir le scalp de l’Atlético de Madrid, celui d’Antoine Griezmann et Diego Simeone, invaincu depuis 3 ans à domicile en Europe. Une victoire dingue, où les Nordistes se sont montrés renversants (1-3).

Bruno Genesio est immense. L’entraîneur de 58 ans marque l’histoire du football français. Après avoir déjà battu Pep Guardiola, Carlo Ancelotti et José Mourinho, il s’offre une nouvelle victoire de prestige face à Diego Simeone, à Madrid, svp !

Une performance extraordinaire et une victoire historique pour le football français. Alors que tout avait plutôt mal commencé. Un scénario hors normes.

Car sur une mauvaise passe en retrait d’Ousmane Touré, 19 ans, titulaire surprise, vers Lucas Chevalier, Julian Alvarez ouvre le score tôt dans le match (1-0, 8e). Remy Cabella doit sortir dans la foulée, blessé. Edon Zeghrova entre en jeu. Rien ne fonctionne, rien ne va.

Lille doit alors sortir la tête de l’eau. Impérativement. Bruno Genesio procède à un changement à la pause, avec l’entrée de Bafodé Diakhité, taulier défensif.

L’histoire s’écrit maintenant. Il faut jouer sans complexe. Se libérer. Coup de génie du Kosovar Edon Zeghrova à l’heure de jeu. Un coup de canon lucarne opposée (1-1, 60e). Lille est de retour dans le match. Et malgré la forte domination madrilène, tout reste à faire des deux côtés. L’Atlético paye le fait de ne pas s’être mis à l’abri avant.

Tout va alors tourner en faveur du LOSC. Un penalty généreux est sifflé en faveur des joueurs de Bruno Genesio, via une légère faute sur Benjamin André. Lille prend les devants et ne lâchera plus rien (1-2, 74e).

Entré en cours de match, Jonathan David s’offre un doublé, sur une dernière action juste avant la fin du temps réglementaire. Il ne peut rien leur arriver ! Lille est immense, Bruno Genesio est légendaire (1-3, 89e).

Le classement de la Ligue des Champions après 3 journées

Remis en place par Pierre Lees-Melou (Stade Brestois), Daniel Riolo se défend

Une passe d’arme dont raffole les réseaux sociaux. Le virulent journaliste d’RMC, Daniel Riolo, remis en place par le milieu de terrain brestois Pierre Lees-Melou. Après la victoire de Brest face au Havre (2-0), ce week-end, le joueur a pu se présenter devant la presse pour la première fois depuis le mois de mai. Il était écarté des terrains pour cause de blessure au péroné.

D’après Daniel Riolo, Pierre Lees-Melou aurait « un peu traîné des pieds » pour reprendre la compétition avec Brest après sa fracture du péroné en mai. Le brillant milieu de terrain aurait aimé être transféré vers un club plus prestigieux cet été.

Faux, lui répond ouvertement le joueur : « J’ai de bons rapports avec les journalistes, à part un qui a parlé sur moi. Un consultant qui a apparemment une deuxième carrière de chirurgien. Il sait plus de choses que le chirurgien actuel. Je lui demanderai des conseils la prochaine fois. Qu’il me contacte s’il veut des infos au lieu de dire des conneries à l’antenne. Si j’étais absent, c’est uniquement à cause de ma blessure. Il l’a dit au conditionnel, je ne peux pas lui en vouloir. Nous aussi, joueurs, parfois on dit des conneries… Il fait son métier.« 

Interrogé à ce sujet dans l’After d’RMC, lundi soir, Daniel Riolo a réagi à son tour : « Je ne suis pas consultant, je suis journaliste« , clarifie-t-il déjà. Même si le grand public s’y perd complètement désormais…

« Un journaliste ne donne pas qu’un avis, il a également des informations. Non, Monsieur Lees-Melou, je n’ai pas raconté des conneries et je pense que vous auriez pu revenir avant. Ça a été dit par d’autres journalistes. Au-delà de la blessure, le fait de ne pas être parti fait que vous avez un peu traîné des pieds pour revenir. Ce n’est pas une carrière de chirurgien que j’aurais pu entamer mais peut-être de psy ou de préparateur qui fait le lien entre la tête et les jambes. Je veux bien être chambrer sur le fait que je sois un psy de comptoir s’il veut.« 

À vous de juger. Les deux hommes n’auront définitivement pas la même version de l’histoire.


Pour revoir le grand debrief de la 7e journée de Ligue 1, voici le replay du Dèj Foot, l’émission en live streaming chaque midi, animée par le journaliste d’Entrevue, Thibaud Vézirian.

Tirage au sort Ligue des Champions : missions (très) difficiles pour les 4 clubs français

Avec la nouvelle formule de la Ligue des Champions, il fallait s’attendre à tout au moment du tirage au sort, ce jeudi, à Monaco. Et les quatre clubs français en lice (c’est historique) n’ont pas été spécialement gâtés. Loin de là.

La nouvelle ère. Ligue des Champions nouveau format, 36 équipes engagées, 8 matchs aléatoires, 4 à domicile, 4 à l’extérieur, 8 équipes qualifiées pour les 8e de finale, les 16 suivantes emmenées en play-offs…

Et il va falloir batailler dur, chaque semaine, pour les clubs français. Car les affiches seront souvent grandioses. À commencer par le Paris-SG, pas épargné par l’Intelligence Artificielle (IA) au tirage.

Sous les yeux de Cristiano Ronaldo, le PSG, représenté par Nasser Al-Khelaifi et Luis Campos, a vu de prestigieux adversaires lui être attribués : à domicile, les Parisiens affronteront Manchester City (Angleterre), l’Atlético de Madrid (Espagne), Gérone (Espagne) et le PSV Eindhoven (Pays-Bas). À l’extérieur, ce sera Arsenal (Angleterre), le Bayern Munich (Allemagne), le RB Salzburg (Autriche) et Stuttgart (Allemagne).

Le calendrier détaillé sera dévoilé samedi.

Pour les trois autres clubs français, ce sera également délicat… La qualification parmi les huit premiers  du classement paraît déjà non envisageable. Pour le reste, à eux de réaliser des exploits.

Deuxième de Ligue 1 la saison dernière, l’AS Monaco retrouve les joies de la grande Coupe d’Europe, avec de très belles affiches et de l’ambition. Le Stade Louis II accueillera le FC Barcelone (Espagne), Benfica (Portugal), l’Etoile Rouge de Belgrade (Serbie) et Aston Villa (Angleterre). Les Monégasques iront sur la pelouse de l’Inter Milan (Italie), d’Arsenal (Angleterre), du Dinamo Zagreb (Croatie) et de Bologne (Italie).

Troisième de Ligue 1 la saison dernière, mais désormais en grandes difficultés, le Stade Brestois devra profiter de ces moments uniques : réceptions au Roudourou (Guingamp) du Real Madrid (Espagne), du Bayer Leverkusen (Allemagne), du PSV Eindhoven (Pays-Bas) et Sturm Graz (Autriche). Déplacements à Barcelone (Espagne), à Donetsk (Ukraine), à Salzbourg (Autriche) et à Sparta Prague (République Tchèque).

Quant aux Lillois, le spectacle va également être historique pour eux, notamment avec la réception du Real Madrid de Kylian Mbappé (ce qui permettra à son petit frère Ethan de le retrouver en tant qu’adversaire), réception également d’une solide Juventus Turin (Italie), du Feyenoord Rotterdam (Pays-Bas) et de Sturm Graz (Autriche). Déplacements périlleux à Liverpool (Angleterre), chez Griezmann et l’Atlético de Madrid (Espagne), à Bologne (Italie) et au Sporting Portugal.

Tirage au sort Ligue des Champions nouvelle formule à 18h : tout savoir sur les nouveautés pour le PSG, Lille, Brest et Monaco

Nouvelle formule, hymne revisité, suspense accru… La Ligue des Champions est de retour et compte ravir les fans de football. Le tirage au sort de la nouvelle phase de poule unique a lieu ce jeudi à 18 heures. Découvrez le mode de fonctionnement pour l’UEFA Champions League, l’Europa League et la Conference League à partir de cette rentrée 2024/25.

Le tirage au sort de la phase de ligue de la Champions League 2024/25 a lieu au Grimaldi Forum, à Monaco, à partir de 18 heures. C’est le moment tant attendu pour les quatre clubs français engagés, chiffre historique.

Le PSG, Lille, Brest et Monaco vont connaître leurs adversaires. Le nouvel hymne, très proche de l’ancien, devenu mythique, fait déjà beaucoup parler sur les réseaux sociaux.

Voici le mode d’emploi de ce nouveau format de la plus belle des Coupes d’Europe. Pas de panique si vous ne voyez pas arriver les sortes de saladier transparents, annonciateurs d’une longue (et ennuyeuse) cérémonie de tirage au sort. Pas de risque de « boule chaude » ou « boule froide », cette fois, c’est l’intelligence artificielle qui choisira les adversaires des différents clubs de façon aléatoire.

Pour le « show », il y aura bien quelques personnalités sur scène, quelques boules aussi, mais tout sera contrôlé par l’informatique. Cela devrait donc durer environ 35 minutes, au lieu de 4 heures… Merci !

La nouvelle formule est en fait un championnat unique à 36 équipes. Chaque équipe rencontrera 8 adversaires pour démarrer la compétition. Quatre matchs à l’extérieur, quatre matchs à domicile.

Les 36 équipes sont réparties en quatre chapeaux de neuf. Chaque équipe aura donc deux matchs face à deux équipes de chaque pot, un à domicile et un à l’extérieur.

Pas d’affrontement entre équipes d’un même pays. Et impossible de jouer plus de deux adversaires d’un même pays. Exemple : Si le PSG doit jouer Liverpool et Arsenal, il ne pourra pas tomber aussi sur Manchester City et Aston Villa parmi leurs huit matchs.

Le calendrier des rencontres ne sera connu que samedi, afin de coordonner les agendas des trois compétitions. Car des matchs de Ligue des Champions auront aussi lieu le jeudi lors de la première journée… L’idée de base étant que les supporters puissent voir un maximum de « chocs » entre grosses équipes à chaque journée.

Qui dit poule unique à 36 équipes dit beaucoup de matchs et beaucoup de déçus. Les 12 derniers de ce championnat verront la fin définitive de leur parcours européen. Ils ne seront pas reversés en Europa League ou Conference League.

Les huit premiers seront directement en huitièmes de finale, en mars. Entre la 9e et la 24e place, les équipes s’affronteront en play-offs, sortes de 16e de finale.

Quatre matchs à domicile, au lieu de trois, plus d’affiches au sommet, huit adversaires différents… Place au spectacle. Grande finale prévue le 31 mai à Munich (Allemagne).

Brest : les images des héros au balcon de la mairie pour fêter la Ligue des champions

C’est une saison historique. À jamais gravée dans le coeur du peuple brestois. Brest l’a fait, se qualifier pour la première fois de son histoire en Ligue des Champions. Une performance magistrale, peut-être la plus hallucinante de l’histoire du football contemporain.

Une dernière victoire 0-3 à Toulouse et c’est l’explosion de joie. Brest jouera l’immense Ligue des Champions la saison prochaine, sans passer par la case des barrages. C’est plus qu’une histoire de petit poucet. Il y a un peu plus d’un an, le Stade brestois flirtait avec la relégation. Un club moribond, des supporters résignés. Eric Roy, sans club depuis environ 10 ans, débarque alors pour jouer les pompiers de service. Et éviter une descente en Ligue 2.

Un an plus tard, au termes d’une saison héroïque, avec des matchs surréalistes (comme la victoire à Rennes 4-5), le SB29 termine troisième de Ligue 1. Sans rien voler à personne. Du jeu, des buts, de l’altruisme, de l’énergie, du dévouement. La recette fabuleuse d’une saison hors normes.

Ce mardi midi, sur le balcon de la mairie, l’équipe et le staff font face au public ! Massés devant eux, quelques centaines d’irréductibles, sous un grand soleil. Le Télégramme et Ouest France suivent tout cela chaque seconde en direct. Ils fêtent en entonnant leur tube « Stade brestois coupe d’Europe ! ». Les caméras sont là pour immortaliser ce moment unique. Une liesse populaire. Comme on les aime.

La fête… avant une saison prochaine où il faudra jouer tous les trois jours, tout en étant attendus de pied ferme par les autres équipes de L1. D’ailleurs, l’inquiétude est de mise : entre les fins de contrat, le renouvellement ou non de certains cadres (Mounié ?) et le départ du directeur sportif Grégory Lorenzi, grand architecte de l’équipe actuelle, l’avenir s’écrit en pointillés.

Mais le maire de Brest, François Cuillandre, s’est montré rassurant pour que la fête soit belle la saison prochaine. Interdits de jouer dans leur stade Francis-Le Blé en Ligue des Champions, car jugé trop petit et avec des tribunes pas dans les normes, les Brestois devraient évoluer quelques kilomètres plus loin : à Guingamp.

Au Roudourou, à 110 kilomètres du stade Francis-Le Blé ? « Bonne question. On n’a pas encore décidé complètement, j’ai eu le maire de Guingamp au téléphone tout à l’heure, c’est en bonne voie, tant que ce n’est pas décidé, on ne peut pas tout dire. »