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En désaccord sur l’éditorial, Thomas Joubert écarté de l’antenne de BFM TV

Fin de l’aventure à la présentation du JT de la nuit pour Thomas Joubert. Le journaliste est soudainement mis à l’écart et renvoyé de l’antenne. En cause, un désaccord éditorial rendu un peu trop public…

C’est le journaliste, parfois très offensif sur X, Clément Garin qui a donné l’information en premier. Thomas Joubert en avait ras-le-bol que son Journal de la nuit ne serve finalement qu’à équilibrer des temps de paroles. Son JT n’avait donc aucun sens journalistique, à part compenser les déséquilibres de temps de paroles crée par d’autres émissions positionnées à des carrefours d’audiences bien meilleurs.

Le journaliste ne s’est pas prier de le faire savoir, en interne, même bruyamment. À l’antenne, le 12 septembre, il ne peut s’empêcher de conclure par un « et voilà pour ces rattrapages de temps de parole politiques« , suite à une très longue prise de parole de Marc Fesneau, ex-ministre de l’Agriculture.

Son attitude n’a pas plu, sa direction attendant certainement un peu plus de compréhension des enjeux éditoriaux de la part de son journaliste. L’intérêt collectif contre l’intérêt du Journal de la nuit… À vous de choisir.

Thomas Joubert a donc été écarté définitivement des JT de la nuit, pour un désaccord total de ligne éditoriale. Son CDI chez BFM TV lui vaut de retourner au service « desk », le poste des journalistes qui reçoivent des images au bureau et se chargent du commentaire en voix off. Souvent via des infos transmises par l’AFP. Pas trop de risques de franchir la ligne rouge, cette fois.

Couac des verres « incassables » sur BFM : Duralex réagit vite !

Cela aurait constituer un terrible bad buzz pour Duralex. L’entreprise avait invité les caméras de BFM TV ce jeudi dans la matinale afin de mettre en avant le caractère « incassable » de ses verres… Tout ne s’est pas passé comme prévu, mais la marque a bien vite réagi.

@thibaudvezirian

#Fail total #Duralex sur BFM avec les verres incassables… puis belle réaction du service com : bravo ! #pourtoi #humour

♬ son original – TV

Du bad buzz au good buzz, il n’y a qu’un pas. Forcément, quand vous êtes en direct sur BFM TV et que vos verres réputés incassables cassent les uns après les autres, c’est un couac incroyable. Un « fail », comme on dit désormais. Une scène qui fait forcément sourire tout le monde. Sauf chez Duralex, on l’imagine. Vive le made in France, pourront dire avec ironie les plus grincheux…

Le journaliste sur place, ainsi que tout le plateau de la Matinale de BFM, compatissent pourtant bien vite et tentent d’arranger les choses, sans rire aux larmes…

Avec de telles images, les réseaux sociaux s’en donnent à coeur joie. Les moqueries pleuvent. Mais au lieu de s’enfermer dans une communication de crise, souvent rigide, la marque française a choisi de réagir vite et fort. En modifiant notamment son site Internet. En ayant une communication audacieuse.

À côté de la présentation du verre « Picardie« , il a été bien vite inscrit « Pas les verres de BFM« . Avec plein d’humour et de justesse, Duralex a renversé la situation.

Alors que la séquence de 7h avait fait un flop monumental, peu de gens ont vu que celle de 8h avait fonctionné.

Par souci de transparence, le journaliste de BFM, Cédric Faiche, a donc posté sur les réseaux sociaux une autre vidéo pour bien montrer que les verres cassés en début de matinée n’étaient en fait que des verres « déjà éprouvés par des crash tests », et non des verres propre à la vente. C’est mieux ainsi.

Travail dissimulé : Keylor Navas (ex-PSG) contre-attaque

Keylor Navas ne se laisse pas faire. L’ex-gardien de but du Paris-Saint Germain réagit enfin aux accusations de travail dissimulé par un ancien employé dans Le Parisien. Du travail dissimulé, l’utilisation d’une arme et des versements en liquide.

Dans un post Instagram publié vendredi soir, Keylor Navas réagit. Et annonce son intention de se défendre en justice : « Suite aux informations publiées ces derniers jours par un média français, dans lesquelles sont portées des accusations fausses, infondées et très graves qui affectent ma personne et ma famille, j’ai décidé de remettre l’affaire entre les mains de mes avocats afin d’engager toutes les actions judiciaires correspondantes ».

Le Costaricien contre-attaque. Mais pour l’instant, aucun argument à faire valoir face au témoignage saisissant de son ancien homme à tout faire.

Nicolas, l’ancien employé, décrivait dans un reportage de BFM TV ses conditions de travail précaires, 90 heures par semaine, ses paiements en liquide uniquement ou encore la présence d’armes pour assurer la sécurité du joueur. Pour l’avocat de cet homme, Yassine Yakouti, on frôlait même « l’esclavagisme moderne ».

La grande tristesse de Patrice Laffont

C’est la fin d’une époque. Et cela a ému au plus haut point Patrice Laffont. Pour les plus fidèles téléspectateurs et pour les équipes, l’arrêt définitif « Des Chiffres et des lettres » après 52 ans d’existence marque un tournant.

C’est hier, au cours d’une interview donnée à La Tribune Dimanche, que le couperet est tombé. Le jeu, lancé en le 4 janvier 1972, ne reviendra pas à la rentrée. Stéphane Sitbon-Gomez, le directeur des programmes de France Télé, a été clair. C’est la fin d’un (long) cycle.

« La programmation le week-end de ‘Des chiffres et des lettres’ n’a pas été couronnée de succès. C’est une décision difficile, mais nous avons fait le choix d’arrêter ce programme », mais une fin, ça se fête ! « Une émission d’au revoir réunira Patrice Laffont et Laurent Romejko, et remerciera toutes les équipes ».

Interrogé sur BFM TV, Patrice Laffont n’a pu cacher son émotion : « Je suis un peu ému, je vous le dis franchement parce que ça me fait un peu de peine mais bon voilà, c’est fini, c’est fini ». Présentateur de l’émission pendant pendant 17 ans, producteur depuis 2000, Patrice Laffont aura participé grandement à élever cette émission au rang de mythe de la télévision française.

Si l’émotion est claire et compréhensible, l’arrêt de l’émission n’a rien d’une surprise. Cela faisait quelques années que cela lui pendait au nez. Repousser pour mieux sauter. Les évictions de Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat, deux piliers du programme, avaient déjà marqué un coup d’arrêt net pour les suiveurs.

« C’était un peu annoncé depuis un moment, quand ils avaient décidé de nous mettre uniquement le samedi et le dimanche… Ils étaient discrets sur leur décision, mais je ne suis pas né de la dernière pluie, je me doutais bien que ce n’est pas en passant le week-end que le programme allait renaître. Moi, j’avais suggéré que l’on s’arrête au bout de 50 ans, il y a deux ans », a finalement confié Patrice Laffont au Parisien.