Si CNews est indubitablement le nouveau leader des chaînes infos depuis la rentrée, certains concurrents s’estiment lésés. Depuis plusieurs années, France Info et LCI militent pour obtenir un rapprochement sur la numérotation de la TNT. Deux chaînes qui figurent loin derrière, canal 26 (LCI) et canal 27 (France Info), forcément ça joue…
En effet, chose assez incohérente, les chaînes d’information ne sont pas rassemblées ensemble lorsque l’on se met à zapper… Les regrouper via ce thème unique « informations » aurait du sens.
On apprend ce mercredi que la constitution d’un bloc de chaînes d’information sur la TNT est une « option » considérée « avec attention » par l’Arcom, selon son président Roch-Olivier Maistre auditionné au Sénat. Il intervenait au sujet de la situation de l’audiovisuel public.
Ce n’est pas une scène issue d’un salon du jeu vidéo ou des images créées par l’Intelligence artificielle. Ce chirurgien bordelais est bien en pleine opération d’un patient en Chine.
Les mouvements des mains du chirurgien dictent les instruments à l’intérieur d’un patient, à près de 9000 km de là, à Pékin.
Pendant 2h10, Richard Gaston opère là un homme de 51 ans, atteint d’un cancer de la prostate, comme le montrent ces images de BFM TV.
Une prouesse technologique et un réel intérêt médical. Des opérations de ce type vont donc pouvoir avoir lieu fréquemment et permettre à certains patients de ne plus forcément bouger de chez eux. Les meilleurs chirurgiens du monde entier vont donc pouvoir s’occuper de patients partout dans le monde. À condition de payer le prix…
Fin de l’aventure à la présentation du JT de la nuit pour Thomas Joubert. Le journaliste est soudainement mis à l’écart et renvoyé de l’antenne. En cause, un désaccord éditorial rendu un peu trop public…
C’est le journaliste, parfois très offensif sur X, Clément Garin qui a donné l’information en premier. Thomas Joubert en avait ras-le-bol que son Journal de la nuit ne serve finalement qu’à équilibrer des temps de paroles. Son JT n’avait donc aucun sens journalistique, à part compenser les déséquilibres de temps de paroles crée par d’autres émissions positionnées à des carrefours d’audiences bien meilleurs.
Le journaliste ne s’est pas prier de le faire savoir, en interne, même bruyamment. À l’antenne, le 12 septembre, il ne peut s’empêcher de conclure par un « et voilà pour ces rattrapages de temps de parole politiques« , suite à une très longue prise de parole de Marc Fesneau, ex-ministre de l’Agriculture.
Son attitude n’a pas plu, sa direction attendant certainement un peu plus de compréhension des enjeux éditoriaux de la part de son journaliste. L’intérêt collectif contre l’intérêt du Journal de la nuit… À vous de choisir.
Thomas Joubert a donc été écarté définitivement des JT de la nuit, pour un désaccord total de ligne éditoriale. Son CDI chez BFM TV lui vaut de retourner au service « desk », le poste des journalistes qui reçoivent des images au bureau et se chargent du commentaire en voix off. Souvent via des infos transmises par l’AFP. Pas trop de risques de franchir la ligne rouge, cette fois.
La justice fera la lumière sur toute cette histoire en novembre. Hervé est confronté à un curieux problème : dans sa rue du 6e arrondissement de Marseille, il a reçu 56 procès verbaux de la même policière. Un peu zélée.Elle s’avère être sa voisine…
Mal garé, Hervé ? Pas forcément, non. Il explique sur BFM TV qu’il « ne comprend pas« . Poursuivant: »C’est injustifié, on est bien garé, dans une impasse.«
Pour couronner le tout, cette policière est sa voisine. Impossible de communiquer et de s’expliquer avec elle ? Visiblement non puisqu’Hervé n’est pas le seul concerné. D’autres voisins reçoivent eux aussi régulièrement des PV.
Comment solutionner le problème des gens de cette rue ? Ce n’est pas un combat personnel de la policière envers un voisin en particulier, non. Cela concerne tout le voisinage, apparemment.
Éléments de réponse devant la justice en novembre. Deux enquêtes sont ouvertes. Pour l’avocat d’Hervé, maître Aurélien Olivier, « la quasi-totalité des contraventions est matériellement et juridiquement infondée« .
Si la France n’est pas vraiment un pays de sport, Marseille reste LA terre de football. Et même si c’est un ex-Parisien qui rejoint leurs rangs, les supporters olympiens savent faire honneur aux grands joueurs. Fumigènes et chants en l’honneur d’Adrien Rabiot à son arrivée à Marignane, ce lundi soir, devant une centaine de supporters surexcités.
Qu’il est loin le temps où, en 2016, Adrien Rabiot certifiait qu’il lui était « impossible » de signer à l’Olympique de Marseille. Plus qu’à passer la visite médicale, mardi, et il sera officiellement marseillais.
L’OM se dote là d’un milieu de terrain international et passe un nouveau cap. Son effectif s’enrichit année après année depuis 2021, si l’on met de côté le couac de la saison 2023-2024.
Attendu à 19h30 à l’aéroport de Marignane, Adrien Rabiot a été reçu par Fabrizio Ravanelli, conseiller institutionnel et sportif de club phocéen, et une centaine de supporters déchaînés.
Des fumigènes, un « Aux Armes » repris en choeur et suivi par le joueur, des photos, quelques insultes envers le Paris-SG (c’est le folklore, ne vous formalisez pas) et un rendez-vous donné très vite sur les terrains d’entraînement.
« Je ne m’attendais pas à ça, je vois que tous les gens sont là, ils sont contents, ça me fait chaud au coeur, ça donne envie de jouer et gagner », a glissé le joueur aux nombreux micros et smartphones pointés devant lui.
Adrien Rabiot n’a plus rejoué depuis la fin du parcours de l’équipe de France à l’Euro mais il a suivi une préparation athlétique de premier plan au mois d’août. Son jeu, entre aisance technique et grandes qualités tactiques, devrait lui permettre d’être rapidement apte à prendre des minutes dans l’équipe de Roberto De Zerbi. Le classique OM-PSG devrait se tenir le dimanche 27 octobre, une date déjà dans le viseur.
Si la signature de ce joueur de top niveau interroge pas mal de supporters, notamment sur le plan financier, après les investissements colossaux réalisés par le club depuis l’été 2021, l’OM suit son ascension.
Rapatrier un titulaire des Bleus de Didier Deschamps en Ligue 1 n’est pas donné à toutes les équipes. Tout un symbole. Jusqu’à l’été 2021, justement, jamais les supporters n’auraient pu oser rêver voir évoluer un milieu de terrain titulaire des Bleus dans leur onze. Ni comptabiliser une telle masse salariale.
Avec des droits TV divisés par trois cette saison pour le club, aucun match de Coupe d’Europe et un déficit structurel année après année (malgré un budget qui a plus que doublé depuis 2021), Marseille est un OVNI actuellement sur la planète football. Certes, le club a enfin réussi à vendre certains joueurs, chose qu’il n’arrivait pas à faire, mais les finances d’une telle entreprise ne se calcule pas sur 3 ou 6 mois. La suite interroge.
Peu importe, le retour dans l’hexagone d’Adrien Rabiot ne peut que faire du bien à notre maussade Ligue 1. Alors merci l’OM et Mehdi Benatia !
Plus d’informations sur la venue d’Adrien Rabiot à l’OM dans l’émission, Le Dèj Foot, sur Twitch/X/Kick et TikTok en direct de 12h30 à 14h30.
C’est un retour aux sources pour l’ex-animateur de la Matinale de BFM TV puis de RMC. Après son come back médiatique sur Sud Radio à l’été 2022, le journaliste 75 ans va reprendre à la rentrée l’animation de la Matinale de la station.
C’est une information TV Mag de la journaliste Sarah Lecoeuvre : deux ans après avoir été écarté de BFM TV/RMC par Marc-Olivier Fogiel, dont il a animé la tranche du réveil entre 2001 et 2020, Jean-Jacques Bourdin revient à ce qu’il connaît bien : animer une Matinale d’information.
À partir du lundi 2 septembre, de 7h à 9h, tout en conservant son interview politique de 8h30, le journaliste, accusé d’agression sexuelle et licencié en 2022 de BFM/RMC (la plainte a été classée sans suite), remplacera Patrick Roger et retrouvera donc les réveils nocturnes ainsi que le plateau de Sud Radio.
Ce succès ne s’arrêtera jamais. Le film « Les Collègues », et sa célèbre Mondialette, fête ses 25 ans. L’occasion de réunir la plupart des acteurs, des centaines de fans et d’organiser une grande journée spéciale, à Aubagne, près de Marseille. Ambiance.
C’est le cinéma Pagnol, à Aubagne, qui a été choisi comme « lieu de culte » pour célébrer les 25 ans du film « Les Collègues ». Des centaines de fans/supporters du film se sont réunis, dimanche, pour l’occasion. Une grande fête, à l’image du film : blagues, pastis, OM et… encore des blagues.
« Les phrases sont cultes et sont restées dans les mémoires des gens, il fallait continuer à faire vivre cet esprit », confie Hervé Bercane, l’organisateur de l’événement.
Ces « Collègues » ont marqué l’enfance de beaucoup de ces fans, marseillais ou pas, touristes ou pas, réunis autour de plusieurs projections du film et pas mal d’animations.
Tourné pendant la coupe du monde de 1998, et la victoire de la France, cet ovni cinématographique raconte l’histoire d’un petit club de Marseille qui va tout faire pour ne pas disparaître. Forcément, ça parle à tous.
T-shirts collector, affiches du film, savons, bières… Les produits dérivés s’arrachent. Certains sont venus voir le film pour se le remettre en tête, d’autres pour enfin le voir sur grand écran, ou encore pour « le voir une 20e fois ! »
Michel (Bob Assolen), Igor Pregoun (Sacha Bourdo), Francis (Joël Cantona), Philippe Dajoux (réalisateur), Maké (Josselin Siassia), Blanco (Mikael Piris) et Dumé (Michael Aragones) se prêtent au jeu, avec grand plaisir. Comme au bon vieux temps. Et jusque tard dans la nuit : un concert a lieu pour clôturer cet événement dont les fonds seront reversés à l’association Sya Espoir.
Apéro endiablé, blagues à gogo, maillots de l’OM et phrases cultes en pagaille. La recette d’une journée réussie.
Conférence de presse longue durée. Le chef de l’Etat souhaitait faire le point. Entre malaise et inquiétudes des citoyens, Emmanuel Macron a dressé la nouvelle feuille de retour. Voici ce qu’il faut retenir.
Quatre jours après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron s’est présenté ce mercredi midi devant la presse. Une grande explication depuis le pavillon Cambon Capucines à Paris.
Suite à la large et attendue victoire du RN aux européennes, « un fait politique majeur qu’on ne saurait ignorer », le Président de la République fixe de nouveaux caps. Pour lui, « un blocage empêchait inéluctablement le gouvernement d’agir ». Avec une majorité relative au Parlement, cela a rendu « l’action moins lisible et ne nous a pas permis de bâtir des coalitions durables ».
Cette dissolution « permet la clarification des choses », a ajouté Emmanuel Macron, « le retour au peuple souverain est la seule décision républicaine ». Il en profite pour tacler les oppositions qui tentent depuis dimanche soir de nouer de nouvelles alliances.
Des « alliances contre-nature », des « bricolages d’appareil ». Emmanuel Macron estime que « depuis dimanche soir, les masques tombent et la bataille des valeurs éclate au grand jour ». Il y a ceux qui « choisissent de faire prospérer leur boutique et ceux qui veulent faire prospérer la France ».
Le non aux extrêmes, le oui au dialogue. Même s’il fixe un cap, le chef de l’Etat ne souhaite pas animer la campagne des législatives plus qu’en 2017 ou 2022. Pas de débat prévu avec Marine Le Pen avant le 30 juin. D’autant que la présidente du RN a annoncé qu’elle n’accepterait un face-à-face que si le président mettait sa démission « sur la table ». Réponse cinglante du Président de la République : « Je me suis soumis à deux reprises aux suffrages des Françaises et des Français ». Pas question de démissionner, « c’est absurde ».
Face aux scores de l’extrême droite et à l’inquiétude générale, Emmanuel Macron admet sa « responsabilité » avec un manque de réponse « assez rapide et radicale ». Un grand débat sur la laïcité, des mesures de protection de nos enfants, l’addiction aux écrans, il promet des « décisions claires » du gouvernement.
En cas d’élection du RN, « l’accès au crédit coûtera plus cher, le taux pour accéder au logement sera plus cher », promet-il.