fbpx

En désaccord sur l’éditorial, Thomas Joubert écarté de l’antenne de BFM TV

Fin de l’aventure à la présentation du JT de la nuit pour Thomas Joubert. Le journaliste est soudainement mis à l’écart et renvoyé de l’antenne. En cause, un désaccord éditorial rendu un peu trop public…

C’est le journaliste, parfois très offensif sur X, Clément Garin qui a donné l’information en premier. Thomas Joubert en avait ras-le-bol que son Journal de la nuit ne serve finalement qu’à équilibrer des temps de paroles. Son JT n’avait donc aucun sens journalistique, à part compenser les déséquilibres de temps de paroles crée par d’autres émissions positionnées à des carrefours d’audiences bien meilleurs.

Le journaliste ne s’est pas prier de le faire savoir, en interne, même bruyamment. À l’antenne, le 12 septembre, il ne peut s’empêcher de conclure par un « et voilà pour ces rattrapages de temps de parole politiques« , suite à une très longue prise de parole de Marc Fesneau, ex-ministre de l’Agriculture.

Son attitude n’a pas plu, sa direction attendant certainement un peu plus de compréhension des enjeux éditoriaux de la part de son journaliste. L’intérêt collectif contre l’intérêt du Journal de la nuit… À vous de choisir.

Thomas Joubert a donc été écarté définitivement des JT de la nuit, pour un désaccord total de ligne éditoriale. Son CDI chez BFM TV lui vaut de retourner au service « desk », le poste des journalistes qui reçoivent des images au bureau et se chargent du commentaire en voix off. Souvent via des infos transmises par l’AFP. Pas trop de risques de franchir la ligne rouge, cette fois.

Un Marseillais reçoit 56 PV de la même policière, sans raison

La justice fera la lumière sur toute cette histoire en novembre. Hervé est confronté à un curieux problème : dans sa rue du 6e arrondissement de Marseille, il a reçu 56 procès verbaux de la même policière. Un peu zélée. Elle s’avère être sa voisine…

Mal garé, Hervé ? Pas forcément, non. Il explique sur BFM TV qu’il « ne comprend pas« . Poursuivant:  »C’est injustifié, on est bien garé, dans une impasse.« 

Pour couronner le tout, cette policière est sa voisine. Impossible de communiquer et de s’expliquer avec elle ? Visiblement non puisqu’Hervé n’est pas le seul concerné. D’autres voisins reçoivent eux aussi régulièrement des PV.

Comment solutionner le problème des gens de cette rue ? Ce n’est pas un combat personnel de la policière envers un voisin en particulier, non. Cela concerne tout le voisinage, apparemment.

Éléments de réponse devant la justice en novembre. Deux enquêtes sont ouvertes. Pour l’avocat d’Hervé, maître Aurélien Olivier, « la quasi-totalité des contraventions est matériellement et juridiquement infondée« .

Fumigènes, chants et accueil phénoménal à Marseille pour Adrien Rabiot

Si la France n’est pas vraiment un pays de sport, Marseille reste LA terre de football. Et même si c’est un ex-Parisien qui rejoint leurs rangs, les supporters olympiens savent faire honneur aux grands joueurs. Fumigènes et chants en l’honneur d’Adrien Rabiot à son arrivée à Marignane, ce lundi soir, devant une centaine de supporters surexcités.

Qu’il est loin le temps où, en 2016, Adrien Rabiot certifiait qu’il lui était « impossible » de signer à l’Olympique de Marseille. Plus qu’à passer la visite médicale, mardi, et il sera officiellement marseillais.

L’OM se dote là d’un milieu de terrain international et passe un nouveau cap. Son effectif s’enrichit année après année depuis 2021, si l’on met de côté le couac de la saison 2023-2024.

Attendu à 19h30 à l’aéroport de Marignane, Adrien Rabiot a été reçu par Fabrizio Ravanelli, conseiller institutionnel et sportif de club phocéen, et une centaine de supporters déchaînés.

Des fumigènes, un « Aux Armes » repris en choeur et suivi par le joueur, des photos, quelques insultes envers le Paris-SG (c’est le folklore, ne vous formalisez pas) et un rendez-vous donné très vite sur les terrains d’entraînement.

« Je ne m’attendais pas à ça, je vois que tous les gens sont là, ils sont contents, ça me fait chaud au coeur, ça donne envie de jouer et gagner », a glissé le joueur aux nombreux micros et smartphones pointés devant lui.

Adrien Rabiot n’a plus rejoué depuis la fin du parcours de l’équipe de France à l’Euro mais il a suivi une préparation athlétique de premier plan au mois d’août. Son jeu, entre aisance technique et grandes qualités tactiques, devrait lui permettre d’être rapidement apte à prendre des minutes dans l’équipe de Roberto De Zerbi. Le classique OM-PSG devrait se tenir le dimanche 27 octobre, une date déjà dans le viseur.

Si la signature de ce joueur de top niveau interroge pas mal de supporters, notamment sur le plan financier, après les investissements colossaux réalisés par le club depuis l’été 2021, l’OM suit son ascension.

Rapatrier un titulaire des Bleus de Didier Deschamps en Ligue 1 n’est pas donné à toutes les équipes. Tout un symbole. Jusqu’à l’été 2021, justement, jamais les supporters n’auraient pu oser rêver voir évoluer un milieu de terrain titulaire des Bleus dans leur onze. Ni comptabiliser une telle masse salariale.

Avec des droits TV divisés par trois cette saison pour le club, aucun match de Coupe d’Europe et un déficit structurel année après année (malgré un budget qui a plus que doublé depuis 2021), Marseille est un OVNI actuellement sur la planète football. Certes, le club a enfin réussi à vendre certains joueurs, chose qu’il n’arrivait pas à faire, mais les finances d’une telle entreprise ne se calcule pas sur 3 ou 6 mois. La suite interroge.

Peu importe, le retour dans l’hexagone d’Adrien Rabiot ne peut que faire du bien à notre maussade Ligue 1. Alors merci l’OM et Mehdi Benatia !


Plus d’informations sur la venue d’Adrien Rabiot à l’OM dans l’émission, Le Dèj Foot, sur Twitch/X/Kick et TikTok en direct de 12h30 à 14h30.

Jean-Jacques Bourdin de retour à la tête d’une Matinale d’information

C’est un retour aux sources pour l’ex-animateur de la Matinale de BFM TV puis de RMC. Après son come back médiatique sur Sud Radio à l’été 2022, le journaliste 75 ans va reprendre à la rentrée l’animation de la Matinale de la station.

C’est une information TV Mag de la journaliste Sarah Lecoeuvre : deux ans après avoir été écarté de BFM TV/RMC par Marc-Olivier Fogiel, dont il a animé la tranche du réveil entre 2001 et 2020, Jean-Jacques Bourdin revient à ce qu’il connaît bien : animer une Matinale d’information.

À partir du lundi 2 septembre, de 7h à 9h, tout en conservant son interview politique de 8h30, le journaliste, accusé d’agression sexuelle et licencié en 2022 de BFM/RMC (la plainte a été classée sans suite), remplacera Patrick Roger et retrouvera donc les réveils nocturnes ainsi que le plateau de Sud Radio.

25 ans du film « Les Collègues » : cinéma, potes, apéro, blagues et OM

Ce succès ne s’arrêtera jamais. Le film « Les Collègues », et sa célèbre Mondialette, fête ses 25 ans. L’occasion de réunir la plupart des acteurs, des centaines de fans et d’organiser une grande journée spéciale, à Aubagne, près de Marseille. Ambiance.

C’est le cinéma Pagnol, à Aubagne, qui a été choisi comme « lieu de culte » pour célébrer les 25 ans du film « Les Collègues ». Des centaines de fans/supporters du film se sont réunis, dimanche, pour l’occasion. Une grande fête, à l’image du film : blagues, pastis, OM et… encore des blagues.

« Les phrases sont cultes et sont restées dans les mémoires des gens, il fallait continuer à faire vivre cet esprit », confie Hervé Bercane, l’organisateur de l’événement.

Ces « Collègues » ont marqué l’enfance de beaucoup de ces fans, marseillais ou pas, touristes ou pas, réunis autour de plusieurs projections du film et pas mal d’animations.

Tourné pendant la coupe du monde de 1998, et la victoire de la France, cet ovni cinématographique raconte l’histoire d’un petit club de Marseille qui va tout faire pour ne pas disparaître. Forcément, ça parle à tous.

T-shirts collector, affiches du film, savons, bières… Les produits dérivés s’arrachent. Certains sont venus voir le film pour se le remettre en tête, d’autres pour enfin le voir sur grand écran, ou encore pour « le voir une 20e fois ! »

Michel (Bob Assolen), Igor Pregoun (Sacha Bourdo), Francis (Joël Cantona), Philippe Dajoux (réalisateur), Maké (Josselin Siassia), Blanco (Mikael Piris) et Dumé (Michael Aragones) se prêtent au jeu, avec grand plaisir. Comme au bon vieux temps. Et jusque tard dans la nuit : un concert a lieu pour clôturer cet événement dont les fonds seront reversés à l’association Sya Espoir.

Apéro endiablé, blagues à gogo, maillots de l’OM et phrases cultes en pagaille. La recette d’une journée réussie.

Conférence de presse d’Emmanuel Macron : il admet sa « responsabilité »

Conférence de presse longue durée. Le chef de l’Etat souhaitait faire le point. Entre malaise et inquiétudes des citoyens, Emmanuel Macron a dressé la nouvelle feuille de retour. Voici ce qu’il faut retenir.

Quatre jours après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron s’est présenté ce mercredi midi devant la presse. Une grande explication depuis le pavillon Cambon Capucines à Paris.

Suite à la large et attendue victoire du RN aux européennes, « un fait politique majeur qu’on ne saurait ignorer », le Président de la République fixe de nouveaux caps. Pour lui, « un blocage empêchait inéluctablement le gouvernement d’agir ». Avec une majorité relative au Parlement, cela a rendu « l’action moins lisible et ne nous a pas permis de bâtir des coalitions durables ».

Cette dissolution « permet la clarification des choses », a ajouté Emmanuel Macron, « le retour au peuple souverain est la seule décision républicaine ». Il en profite pour tacler les oppositions qui tentent depuis dimanche soir de nouer de nouvelles alliances.

Des « alliances contre-nature », des « bricolages d’appareil ». Emmanuel Macron estime que « depuis dimanche soir, les masques tombent et la bataille des valeurs éclate au grand jour ». Il y a ceux qui « choisissent de faire prospérer leur boutique et ceux qui veulent faire prospérer la France ».

Le non aux extrêmes, le oui au dialogue. Même s’il fixe un cap, le chef de l’Etat ne souhaite pas animer la campagne des législatives plus qu’en 2017 ou 2022. Pas de débat prévu avec Marine Le Pen avant le 30 juin. D’autant que la présidente du RN a annoncé qu’elle n’accepterait un face-à-face que si le président mettait sa démission « sur la table ». Réponse cinglante du Président de la République : « Je me suis soumis à deux reprises aux suffrages des Françaises et des Français ». Pas question de démissionner, « c’est absurde ».

Face aux scores de l’extrême droite et à l’inquiétude générale, Emmanuel Macron admet sa « responsabilité » avec un manque de réponse « assez rapide et radicale ». Un grand débat sur la laïcité, des mesures de protection de nos enfants, l’addiction aux écrans, il promet des « décisions claires » du gouvernement.

En cas d’élection du RN, « l’accès au crédit coûtera plus cher, le taux pour accéder au logement sera plus cher », promet-il.

Droits TV : le football français proche de la faillite ?

EDITO – Et si le football français faisait faillite ? Alors qu’aucune décision n’a encore été prise concernant les droits TV de la prochaine saison de Ligue 1, plusieurs dirigeants de clubs commencent sérieusement à s’inquiéter pour leurs finances.

Laurent Nicollin tape du poing sur la table. Il n’en peut plus. Soutien de Vincent Labrune, président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), ayant hérité d’un football français en situation financière catastrophique, le président du Montpellier Hérault en veut à Canal+.

Dans une interview pour le journal L’Équipe, Laurent Nicollin pointe du doigt la chaîne cryptée Canal+, coupable à ses yeux de ne pas aider le football français. Un football français dont certains clubs basent leur budget à 60% sur les droits télé… Des milliers de salariés vivent donc sous perfusion de droits TV.

Problème, Canal+ n’a pas apprécié que lors du dernier appel d’offres, la chaîne ne récupère que 2 matchs pour 332 millions d’euros (via une cession de droits de BeIn Sports) alors qu’Amazon Prime Video récupérera (via la faillite de MediaPro-Telefoot la chaîne) 8 matchs pour 250 millions d’euros. Un écart colossal, un désavantage énorme pour C+. Son patron Maxime Saada n’a pas la mémoire courte.

Après des échanges infructueux avec DaZN (prononcez DaZone), Bein Sports ou Amazon en 2023, la LFP peut-elle se permettre d’attendre encore longtemps ? La reprise du championnat est fixée au 17 août, le mercato est ouvert depuis lundi et la DNCG (le gendarme financier) a repoussé beaucoup de rendez-vous annuels avec les clubs.

Faut-il attendre que des investisseurs étrangers se dévoilent enfin du côté de l’Olympique de Marseille pour créer une bouffée d’oxygène pour tous les clubs français ? Et relancer l’attractivité du championnat. Ce serait alors des sauveurs à double titre.

Vincent Labrune parlait d’un montant total d’un milliard d’euros pour les droits TV domestiques et internationaux en 2023, nous sommes actuellement sur une estimation de 500 millions d’euros pour les droits nationaux et de 150 millions d’euros pour les droits à l’étranger. 650 millions d’euros, bien loin du milliard… Mais là encore, aucune chaîne, ni les GAFA (Google-Amazon-Facebook-Apple) ne valide ce deal !

La LFP a ainsi laissé fuiter dans les médias une possibilité de créer une chaîne Ligue 1, lancée par la Ligue. Un plan B totalement farfelu puisque pour arriver à la rentabilité, cette chaîne devrait obtenir rapidement 4 millions d’abonnés, chose totalement irréalisable. D’autant plus avec un abonnement à 25 euros par mois… Incompréhensible. Les vendeurs d’IPTV s’en régalent déjà.

Alors Laurent Nicollin accuse Canal+ de refuser de négocier pour « tuer le football français ». Canal+ a pourtant peu d’intérêts à cela puisque la chaîne diffuse les Coupes d’Europe. Sans club français au niveau dans ces compétitions, les audiences sont catastrophiques. « Dans la vie, quand on se sent lésés par quelque chose, on prend des rendez-vous, on discute avec les gens », poursuit Laurent Nicollin dans L’Équipe.

Damien Comolli, président du Toulouse Football Club (TFC), abonde dans ce sens : « Je ne comprends pas comment on peut dépenser des centaines de millions pour les Coupes d’Europe et ne pas donner les moyens aux clubs français ».

Plus inquiétant encore, si la LFP valide un deal autour de 500 millions d’euros (seulement) de droits nationaux, les clubs perdraient environ 30% de revenus par rapport à la saison dernière ! Avec l’accord CVC qui permet à ce fonds d’investissement de récupérer dés la saison prochaine une partie des sommes investies pour aider les clubs français depuis deux ans, ce serait donc une perte nette pour les clubs. Il va falloir se montrer beaucoup plus créatif qu’avant pendant le mercato.

« Il y aura peut-être cinq ou six clubs qui feront faillite. Ils seront contents. Ils mettront le rugby le dimanche soir. S’il me manque 20 millions de droits télé… Les gros clubs resteront. À un moment, ils voulaient un Championnat de 10 ou 12 clubs. Ils le feront », prédit Laurent Nicollin avec pessimisme mais lucidité.

Aucune porte de sortie valable ne semble visible actuellement. Encore moins avec un Emmanuel Macron très pris par le bazar politique actuel. Le Président de la République se soucie pourtant souvent de la survie du football français.

Un autre homme d’affaires aurait pu être le sauveur. Mais il ne faut pas encore compter sur l’entrée en jeu d’Altice Média, dont Rodolphe Saadé (CMA-CGM) attend toujours la validation du rachat par l’autorité de la concurrence. Timing trop juste, semble-t-il, pour se lancer dans l’acquisition de droits TV pour BFM-RMC. Qui veut bien sauver le football français, svp ?

Paris 2024 : Le jeu qui se moque des galères des Parisiens !

Éternels embouteillages dans la capitale. Rien de drôle, rien d’amusant. Et pourtant. L’essayiste François Belley vient de créer un jeu de société insolite sur Paris… et tous ses défauts. Vivez l’aventure de millions de voyageurs désespérés…

Marre des manifestations tous les week-ends ou presque ? Marre d’être surpris par les rats ? Marre des voies réservées au vélo au détriment du bon sens ? Ce jeu satirique est fait pour vous. « Je n’ai écarté aucun sujet. Tout est traité au même niveau. Je ne suis pas un anti-Hidalgo ou un pro “Saccage Paris”. Il y a un côté piquant dans ce jeu », affirme François Belley sur Actu.fr.

Les embouteillages, les retards, les bruits, les odeurs, les incivilités… Comment traverser Paris sans devenir fou ? À l’heure de Paris 2024, le challenge semble particulièrement difficile.

Dans la notice explicative, on peut lire : « Vous devez vous rendre au cœur de Paris pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Mais pour cela, il vous faudra traverser la capitale en métro ou à trottinette, en voiture ou à vélo… » Une aventure à laquelle sont confrontés des dizaines de milliers de Parisiens chaque jour.

Pour tenter votre chance, jouez donc à « La Traversée de Paris », clin d’oeil au film mettant en scène Jean Gabin et Bourvil en 1956. « J’ai pu déposer le nom auprès de l’Institut national de la propriété intellectuelle dans la catégorie des jeux de société », précise l’essayiste des Yvelines.

« Je ne voulais pas faire un essai, mais plutôt passer par le jeu, la satire, le dessin, l’humour, un genre que je n’avais jamais fait », poursuit-il. Tout en se défendant de n’avoir créé qu’un jeu : « il y a de l’information » aussi. À chacun son interprétation.

À travers les dessins de RLO, « un dessinateur de presse lyonnais » avec lequel il voulait travailler depuis longtemps, le jeu totalise 50 scènes parisiennes aux thèmes bien différents. Et on peut bien sûr tenter de se baigner dans la Seine… Attention, c’est risqué.


« La Traversée de Paris », jeu distribué à 3000 unités, notamment sur latraverseedeparis.fr. Prix : 29,99 €.