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« Pause numérique », le téléphone interdit d’entrer au collège et à l’école en 2025 ?

C’est un sujet qui revient régulièrement sur la table des différents ministres de l’Éducation nationale. Le téléphone a-t-il encore sa place à l’école ? Ce mardi 27 août, lors d’une conférence de presse de rentrée des classes, la ministre démissionnaire, Nicole Belloubet, a promis de mettre en place cette interdiction dans un futur proche.

« Près de 200 collèges » vont expérimenter l’interdiction des téléphones portables en 2024-2025, et ce, dés la rentrée. Il s’agit de créer une « pause numérique« , déposer son téléphone à l’entrée de l’établissement dans un casier et apprendre à vivre sans pendant les heures d’école.

Actuellement, au collège, les enfants et adolescents peuvent garder leur téléphone avec eux mais sans avoir le droit de l’utiliser pendant les cours. La différence paraît donc infime.

La ministre de l’Education nationale s’appuie notamment sur un rapport d’experts remis à Emmanuel Macron. Sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans, ces experts préconisent notamment de n’autoriser le téléphone portable qu’à partir de 11 ans. Et un téléphone avec Internet qu’à partir de 13 ans.

Difficile à tenir pour les parents, dans les faits réels de la société actuelle… D’autant plus qu’Internet regorge d’outils pédagogiques. Maîtriser les logiques d’Internet et de l’Intelligence artificielle sknt également des enjeux d’avenir pour tous les jeunes. Dilemme permanent.

Emmanuel Macron insiste pour un temps d’échanges à l’école sur le racisme et l’antisémitisme

Le viol d’une jeune fille de confession juive, samedi dernier à Courbevoie (Hauts-de-Seine) par une bande d’adolescents à peine plus âgés suscite une vague d’émotions massive dans le pays. Emmanuel Macron souhaite qu’un « temps d’échanges » sur le racisme et l’antisémitisme soit mis en place dans les écoles dés les prochains jours.

Conseil des ministres pesant ce mercredi 19 juin. Après l’annonce de la mise en examen de deux adolescents de 13 ans, mardi, pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences à caractère antisémite sur une jeune fille de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine), le Président de la République tente de resserrer les rangs. Et de sensibiliser les plus jeunes à cette haine entre cultures étrangères, religions diverses ou opinions différentes.

Le chef de l’Etat souhaite organiser « un temps d’échanges » sur le racisme et l’antisémitisme dans les écoles dans les prochains jours. Une annonce forte pour éviter de nouvelles dérives, agressions ou harcèlements.

Emmanuel Macron refuse que « les discours de haine aux lourdes conséquences s’y infiltrent ». Pas sûr que cela ne soit pas déjà fait. Mais ce n’est pas une raison de ne pas combattre la haine de l’autre, devenue pour certains quotidienne.

Une heure. Une petite heure de temps d’école pour que des professeurs tentent de sensibiliser les plus jeunes. Ou au moins les faire parler. Pour mieux en raisonner certains. La ministre Nicole Belloubet est chargée d’organiser à la hâte cette demande présidentielle. Cela concerne les écoles primaires et collèges. Pour ce qu’il reste d’élèves encore scolarisés en cette toute fin d’année. Les lycéens étant déjà en période d’examens.