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Les premiers mots touchants de Michael Olisé chez les Bleus

Michael Olisé a crevé l’écran pendant le tournoi olympique de football de Paris 2024. Transféré cet été de Crystal Palace au Bayer Munich contre plus de 50 millions d’euros, le milieu offensif découvre cette semaine l’équipe de France de Didier Deschamps. Lui dont le Français n’est pas la langue maternelle a participé à sa première conférence de presse, en tout simplicité.

Aussi à l’aise sur la pelouse qu’en conférence de presse ? Un exercice jamais facile. Encore plus quand c’est la première fois que vous vous présentez sur la petite scène de Clairefontaine devant les journalistes.

Michael Olisé brille sur les terrains, que ce soit aux Jeux ou désormais depuis la reprise de la Bundesliga, au point d’être appelé par Didier Deschamps en équipe de France A pour les matchs de Ligue des Nations face à l’Italie (vendredi) et la Belgique (lundi). Un nouvel élément offensif de grand talent, avec un toucher de balle fabuleux.

Ce mardi, le joueur de 22 ans s’est présenté devant la presse, en compagnie des deux autres nouveaux venus, Loïc Badé (Séville) et Manu Koné (AS Roma), eux aussi issus du groupe olympique finaliste face à l’Espagne.

Si dans la vidéo qui suit Michael Olisé ne vous semble pas entièrement à l’aise avec la langue de Molière, c’est normal. Le jeune homme est né à Londres, d’un père nigérian et d’une mère franco-algérienne. Un fabuleux brassage de cultures qui lui ont permis de devenir l’adulte qu’il est aujourd’hui.

D’ailleurs, certaines questions lui ont été posé en anglais… Sauf que visiblement, la langue anglaise laisse à désirer chez pas mal de journalistes français. Exemple : « Do Nigeria and Algeria contacted you to play for them before you were called for France ?« , visage interrogateur de Michael Olise, qui se tourne vers Loïc Badé et lui demande : « He said ‘contacted’ ?« . Vocabulaire anglais à revoir, en effet.

Alors qu’il aurait pu jouer pour l’Angleterre, le Nigeria ou l’Algérie, l’élégant ailier a donc choisi la France, « pour la connexion » qu’il avait avec le pays quand il venait avec sa mère. Ce fan de Nicolas Anelka, Thierry Henry, Zinedine Zidane et Didier Drogba possède donc la quadruple nationalité.

Interrogé à ce sujet par les journalistes, il précise : « Ma mère vient de France, je suis venu ici enfant. J’avais la connexion avec l’équipe de France, c’est pour ça que je joue pour la France ».

À ses côtés, Loïc Badé, qui a cotoyé Michael Olisé tout l’été pendant les Jeux, n’a pas hésité à préciser le caractère de son coéquipier : « c’est très bon loup-garou, c’est un manipulateur, c’est un tricheur, mais Michael, c’est une très bonne personne.« 

Les affiches des demi-finales de Ligue des Champions

Jusqu’au bout de la nuit. Il a fallu attendre plus de 23h30 pour enfin connaître les affiches des demi-finales de Ligue des Champions. Une affaire de résistance, de caractère. À Manchester, le duel face au Real Madrid avait des allures de finale.

Tenu en échec 2-2 à Londres, la semaine dernière, face à Arsenal, le Bayern Munich de Thomas Tuchel devait gagner à domicile pour se qualifier. Le tableau de marche était simple : marquer.

En Coupe d’Europe, la logique d’une saison n’est pas toujours respectée. Les Allemands offrent à leur public l’une des pires saisons depuis des années. Au contraire, Arsenal semblait à un sommet non atteint depuis des lustres. Et pourtant, le football possède cette magie d’être imprévisible.

Ainsi, Joshua Kimmich, pas toujours ravi de jouer sous les ordres de Thomas Tuchel, a délivré le peuple bavarois peu après l’heure de jeu. D’une reprise rageuse de la tête (1-0, 63e).

Les Gunners coincent, l’Allianz-Arena fait la fête. Le Bayern Munich est en demi-finale. Thomas Tuchel, lui, devient le premier coach allemand de l’histoire à atteindre les demi-finales de Champions League avec trois clubs différents : le PSG, Chelsea et donc, le Bayern Munich.

En Angleterre, dans ce choc des titans entre le Real Madrid et le tenant du titre Manchester City, ambiance des grands soirs. Avec deux des meilleurs entraîneurs de l’histoire face à face : Carlo Ancelotti contre Pep Guardiola.

Et stupeur dans les rangs mancuniens quand Rodrygo ouvre le score (0-1, 12e). Les Madrilènes, avec deux Français titulaires (Ferland Mendy et Eduardo Camavinga ; Aurélien Tchouaméni suspendu), se recroquevillent en défense et jouent les contres à fond. Avec leurs fusées brésiliennes, Vinicius et Rodrygo. La « Maison Blanche » fait le dos rond.

À force de tenter de percer le rideau défensif madrilène, Manchester City finit par le faire craquer. Le Belge Kevin De Bruyne trompe le portier madrilène de près (1-1, 76e). Délivrance.

Les deux équipes filent en prolongation. 30 minutes de temps supplémentaire. Un moment du match où les débats s’équilibrent un peu plus. Beaucoup de fatigue physique et une séance de tirs au but pour départager ces deux immenses équipes.

Dés le début de la séance de tirs au but, Luka Modric voit son tir stoppé. Mais le tireur suivant, Bernardo Silva, est lui aussi en échec. Andriy Lunin, le portier ukrainien de Madrid, fait alors un arrêt magnifique pour empêcher Matteo Kovacic de marquer (t.a.b. 1-2). L’Allemand Antonio Rudiger croise son tir, ça passe ! Victoire historique du Real Madrid. Le champion d’Europe en titre est éliminé.

Les 30 avril et 1er mai pour les matchs aller, puis les 7-8 mai, les fans de football pourront donc assister aux demi-finales suivantes : Borussia Dortmund-PSG (match aller en Allemagne) et Bayern Munich-Real Madrid.