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Julian Assange est libre après 5 ans d’emprisonnement

« À tous ceux qui ont travaillé à sa liberté, merci. » Le compte Wikileaks salue la libération de Julian Assange. Cette date restera dans l’histoire. Le lanceur d’alertes est libéré après 5 ans de détention, il avait dénoncé trop bruyamment les crimes des autres…

Tout un symbole. Julian Assange est libre. Des images reprises dans le monde entier. Ce lundi 24 juin 2024 restera une date historique. Notamment pour tous ceux qui se battent pour informer librement.

« Libre » reste tout de même un bien grand mot. Car l’Australien a bien quitté lundi le Royaume-Uni à bord d’un avion mais c’est seulement après avoir négocié un accord de plaider coupable avec la justice américaine qui réclamait son extradition.

Poursuivi pour avoir divulgué des centaines de milliers de documents confidentiels, Julian Assange doit comparaître mercredi devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique.

Les images diffusées par le compte X de Wikileaks font en tout cas chaud au coeur aux milliers (millions ?) de soutiens de Julian Assange. Parmi, notamment Jean-Luc Mélenchon. Et bien sûr à toute la famille du Suédois. À commencer par sa femme et son fils, Gabriel, qui ne l’a jamais connu libre.

L’Australien de 52 ans était incarcéré depuis 2019 dans une prison de haute sécurité proche de Londres. Désormais poursuivi pour « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale », Julian Assange devrait plaider coupable de ce seul chef, selon les documents judiciaires rendus publics, qui citent également sa complice, la militaire américaine Chelsea Manning, à l’origine de cette fuite massive.

Pourquoi parler de liberté si Julian Assange va passer demain devant un tribunal américain ? Julian Assange devrait être condamné à 62 mois de prison, une peine déjà purgée en détention provisoire à Londres. Il pourra donc rejoindre l’Australie, libre.

Sa femme, Stella, avocate avec qui il est marié depuis 2022, n’a jamais rien lâché. Agitant la sphère médiatique autant que possible.

« Je suis reconnaissante que le calvaire de mon fils touche enfin à sa fin. Cela montre l’importance et le pouvoir de la diplomatie discrète », a relevé sa mère, Christine Assange, dans un communiqué. « Beaucoup se sont servis de la situation de mon fils pour promouvoir leur propre cause. Je suis donc reconnaissante envers les personnes invisibles et travailleuses qui ont fait passer le bien-être de Julian en premier ».

Cet accord historique met fin à un feuilleton dramatique qui a duré près de 14 ans. Julian Assange avait alors rendu public plus de 700 000 documents confidentiels et compromettants pour les activités militaires et diplomatiques américaines. Avec des révélations terribles concernant l’Irak et l’Afghanistan.

Une vidéo, en particulier, avait suscité une vague d’émotions. Des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007. En vertu de la loi sur l’espionnage, Julian Assange encourait 175 années de prison…

Kylian Mbappé demande 100 millions au PSG : comment tout va s’arranger ?

En plein match des Bleus, vendredi soir face aux Pays-Bas, L’Equipe publiait une curieuse information : Kylian Mbappé met en demeure le Paris-Saint Germain pour non paiement de ses derniers salaires et primes.

100 millions d’euros. C’est la somme demandée par le camp Mbappé via cette mise en demeure envoyée au club parisien par son conseil. Et dont L’Equipe s’est fait l’écho en plein match Pays-Bas/France (0-0). L’histoire finit donc mal, comme annoncé. Depuis l’été 2021, Kylian Mbappé toque à la porte de son employeur pour lui expliquer qu’il serait judicieux pour tous de se séparer. Un deal gagnant-gagnant : Un transfert record pour Paris, une arrivée planifiée au Real Madrid pour le joueur. En quelque sorte. Mais tout cela a trop traîné.

Le Paris-Saint Germain, ère qatarie, avait cette Coupe du monde 2022 dans le viseur. Il fallait posséder certaines stars amenées à briller là-bas. Dont Kylian Mbappé. Interdiction, donc, de le laisser partir avant. Il a même fallu que l’émir du Qatar (et Emmanuel Macron) le raisonne à coups de millions…

Sauf que les millions ne sont jamais le choix du coeur. Ou pas toujours. Chaque homme possède un prix, dit-on. Alors Kylian Mbappé a attendu sagement la fin de son contrat pour finalement signer libre, cet été, dans son club de coeur. Le PSG n’a pas trop aimé : le joueur a été envoyé sur le banc des remplaçants et son départ n’a pas été célébré à sa juste valeur. Ni célébré du tout, d’ailleurs.

Vendredi soir, on apprend donc dans L’Equipe que tout cela se termine entre avocats. Une mise en demeure « transmise à la Ligue de football professionnel, le camp Mbappé s’appuyant sur l’article259 de la charte du football professionnel disposant que les salaires doivent être versés par les clubs aux joueurs sous contrat au plus tard le dernier jour de chaque mois, dans les conditions du droit commun. »

Si Kylian Mbappé avait bien proposé de renoncer à 55M€ brut de primes, l’été dernier, il l’a fait sous certaines conditions. Et aucun avenant au contrat n’a été signé. Un accord oral bien vite tombé à l’eau dans son esprit. Le PSG ayant décidé depuis fin janvier de ne plus le faire jouer tous les matchs. Alors que l’entraîneur Luis Enrique disait encore tout le contraire quelques semaines auparavant…

À l’été 2023, Kylian Mbappé se trouve une nouvelle fois à un an de la fin de son contrat. L’idéal pour tous aurait été de le laisser partir contre une grosse somme d’argent, environ 180M d’euros. Mais Paris s’y refuse encore. Et l’attaquant ne souhaite pas prolongé une nouvelle fois, tout en signant une clause de départ fixe. Il en a marre.

Aujourd’hui, il réclame donc au PSG de régler avant le 30 juin l’ensemble des primes et des salaires qui restent dus au meilleur buteur de son histoire. Car le club a soudainement décidé depuis le mois d’avril de ne plus le payer… Le Paris-SG estime que des négociations sont en cours. D’après le camp Mbappé, l’imbroglio représente environ 100M€ ! Rien que ça.

Le trio Kassovitz, Sefyu, Derambarsh veut aller plus loin contre le gaspillage alimentaire

Arash Derambarsh ne lâche rien. À la tête du mouvement le plus médiatisé de lutte contre le gaspillage alimentaire, l’adjoint au maire de Courbevoie (Hauts de Seine) s’est rendu ce mercredi au Sénat pour faire avancer cette cause.

Accompagné de l’acteur Mathieu Kassovitz et du rappeur Sefyu, ils ont rencontré la sénatrice Marie-Do Aeschlimann, sénatrice (LR) des Hauts-de-Seine. Objectif : faire encore avancer la loi du 11 février 2016, qui sanctionne d’une amende les supermarchés de plus de 400 m2 qui jettent leurs invendus alimentaires. Le souci, c’est que ces supermarchés ne représentent que un tiers de la grande distribution.

« Moi, à ma petite échelle, je ne peux pas tout régler. C’est toi la parlementaire », lui aurait lancé Arash Derambarsh, d’après des propos recueillis par Le Parisien.

« J’ai souffert de la faim quand j’étais étudiant », rappelle celui qui est également avocat, « alors le gaspillage alimentaire est au cœur de mes préoccupations depuis que j’ai été élu conseiller municipal de Courbevoie en 2014. » C’est d’ailleurs à partir de cette date qu’il noue un lien avec le comédien devenu célèbre dans le film « La Haine ».

« Mathieu m’a envoyé un message en me demandant comment il pouvait m’aider », précise Arash Derambarsh. « C’est là qu’on a eu l’idée de la pétition et qu’on a commencé à médiatiser nos revendications. » La loi de 2016 ne suffit plus, elle est restée à un niveau national. Pour eux, il faut aller plus loin. Ils ont d’ailleurs lancé une autre pétition (1,66 millions de signatures) pour agir au niveau européen.

Contacté par nos soins, Arash Derambarsh nous dévoile que « la loi sera améliorée avant l’été. Avec trois nouveaux points. » Le trio souhaitait au plus vite rebondir sur l’appel des Restos du cœur et l’insuffisance de dons alimentaires.

Ainsi, la prochaine loi devrait permettre de sanctionner les supermarchés de plus de 200 m2 (au lieu de 400) qui jettent leurs invendus alimentaires, « soit l’équivalent de 5000 nouveaux points de vente ». L’amende passerait alors de 10 000 euros à 20 000 euros.

À la demande de Mathieu Kassovitz, un organe de contrôle du don alimentaire pourrait voir le jour.

Enfin, Sefyu se bat pour « faire anonymiser les noms des receveurs de dons ». Tant cela reste tabou pour beaucoup.