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EXCLU – Auditions pour la présidence de la LFP : découvrez ce qu’il s’est dit

Exclusivité Entrevue – Découvrez les détails de toutes les auditions du jour des candidats à la présidence de la LFP, dont l’élection aura lieu le 10 septembre. Les différentes personnalités ont eu 15 minutes d’entretien en visio pour proposer leur programme et détailler leur façon d’envisager l’avenir de la Ligue de Football Professionnel.

Alors que l’élection du président de la LFP se tiendra le 10 septembre, les différents candidats ont pu s’exprimer aujourd’hui, pendant 15 minutes, afin de convaincre ceux qui pourront leur offrir un parrainage. Sans parrainage, pas de possibilité pour eux d’être élu.

Voici en exclusivité le résumé de ce que chacun des prétendants a déclaré aux 46 clubs professionnels, réunis sous la bannière de Foot Unis.

Gervais Martel : explique vouloir « juste être membre indépendant », pas président. Il milite pour + de démocratie et donc « + de 3 candidats parrainés ». Il doute aussi du timing de l’élection, propose son réseau d’affaires et ne comprend pas pourquoi la LFP n’a pas vendu l’ancien siège contre du cash.

Karl Olive (déjà au siège des indépendants depuis 4 ans) est soutenu par la FFF. Il insiste sur « le fonctionnement de la LFP qui doit être revu« . Il s’agit de mieux anticiper et passer par le pyramidal plutôt que le vertical. Proposition d’instaurer un conseil de surveillance en plus de CA. Rassembleur, il salue l’apport de beIN et le travail efficace et rapide de DAZN. Il souhaite retisser les liens avec C+ et se pose la question d’un salary cap.

Stéphane Martin met en avant son profil différents, veut renouer le lien avec C+, veut se rapprocher des fans mais pas via des socios…

Christophe Bouchet indique exposer son projet plus tard mais a déjà envoyé une note aux clubs avec des mesures d’urgence (non dévoilées). Il se présente comme quelqu’un de tenace et imaginatif. Mais explique avoir deux défauts : direct et pas flagorneur. Il est clair, il ne sera pas « le copain » mais un « patron ». Pour lui, il existe actuellement un gros problème de méthode. Il veut plus de transparence. Redonner de la place aux clubs (par exemple au sein de la société commercial). Pose la question du train de vie de la LFP et des gros salaires… Et propose de diviser le salaire du président par trois et les autres gros salaires par deux.

Cyril Linette a présenté un programme attendu, rassembleur, peu axé sur lui mais sur comment retrouver un train de vie moins élevé, sortir les clubs de la faillite, mieux vendre le football français, créé un « spectacle », améliorer la production des contenus et mieux anticiper.

L’actu président de la LFP, Vincent Labrune, est reçu en dernier. Il souhaite maintenir son tandem avec Arnaud Rouger, un vrai binôme. Il explique avoir fait face à la plus grande crise du football suite à la plus grande erreur stratégique (MediaPro). Personne n’aurait dû s’en relever, « ils l’ont fait, avec la FFF, avec les clubs« . Sauvetage réussi, selon lui. Il confirme ce qu’il a pu dire récemment : certains essaient de minimiser son bilan. La réforme de la répartition des droits internationaux a permis des succès en Coupe d’Europe. L’affluence et le sponsoring sont record. Les droits tv sont en baisse partout. Ils n’ont pas pu inverser le marché. La somme actuelle est déjà « inespérée ». Il s’agit d’un projet long terme, commencé il y a deux ans. Il propose de renforcer le poids des clubs dans la gouvernance, instaurer une commission déléguée, réduire les charges, renégocier avec l’Etat des accords de redistribution. Il faut renforcer la relation avec beIN, les aider sur la L2 et peut être demain sur une L3 professionnelle.

Foot Unis se réunit actuellement pour procéder aux votes et offrir donc plusieurs parrainages aux candidats du jour.

D’après nos toutes dernières informations, Vincent Labrune, Cyril Linette, Karl Olive et Gervais Martel auraient été choisis par les votes de Foot Unis.

Dés mercredi, dans le Dèj Foot, analyse du duel envisagé entre Vincent Labrune et Cyril Linette :

Hanouna-Boyard : « Je ne voyais pas un député mais un pote qui m’avait trahi »

7,5 millions d’euros d’amendes, c’est la somme d’amendes record infligées ces dernières années à l’émission Touche Pas à Mon Poste (TPMP). Les dirigeants du groupe Bolloré, propriétaire de Canal+, donc de C8 et CNews, ont été entendus ces dernières semaines par la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences de la TNT.

Dernier intervenant en date : Cyril Hanouna. Pour une audition une nouvelle fois filmée et retransmise en direct. À l’issue de ces rendez-vous hautement médiatisés, l’Arcom, régulateur des médias, devra décider d’ici la fin de l’année si C8 et CNews conservent leur fréquence.

Problème, la moitié du montant des amendes vient d’un seul incident, le soir où le député de la France Insoumise Louis Boyard avait dérapé en direct et fait sortir de ses gongs Cyril Hanouna. Des insultes avaient fusé. « Je regrette mes propos envers Louis Boyard, mais quand Louis Boyard est venu sur le plateau, je voyais non pas un député, j’aurais dû, mais un pote qui m’avait trahi en direct », a précisé Cyril Hanouna.

Le député LFI avait accusé « les cinq personnes les plus riches » de France « d’appauvrir l’Afrique », mentionnant Vincent Bolloré ouvertement. Louis Boyard a déposé plainte pour injure publique, Cyril Hanouna le poursuivant en diffamation.

« J’ai pris son attitude à l’antenne pour une trahison », explique l’animateur star de C8 devant la commission. Avant de réagir aux autres griefs reprochés. « Aujourd’hui, c’est de plus en plus compliqué de faire de la télévision de talk show. »

Concernant les accusations d’avoir relayé des fake news dans TPMP, Cyril Hanouna rappelle « l’énorme processus d’authentification » de ses équipes chez H2O, avec la présence notamment de « sept journalistes ». « Très peu de fake news sortent de notre émission », ajoute-t-il. Jamais pris à défaut, il a rappelé que « la liberté d’expression, (c’est) de pouvoir recevoir tout le monde, (…) d’essayer d’être le plus juste possible, d’essayer d’être moi-même. »

Juste avant de quitter cette audition pour se rendre à son émission diffusée en direct, Cyril Hanouna a estimé que l’« on peut beaucoup moins rire aujourd’hui de tout qu’à une certaine époque, et tous les humoristes vous le diront. »