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Un premier projet d’attentat déjoué contre les Jeux Olympiques : toutes les informations

Un projet d’attentat déjoué, c’est une belle victoire pour la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) le 22 mai dernier. D’après les informations de BFM TV, cet attentat visait les épreuves de football prévues à Saint-Étienne dans le cadre des Jeux Olympiques.

Un suspect de 18 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire. Un ressortissant tchétchène interpellé le 22 mai dernier par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). De source policière, BFMTV nous informe que le suspect était soupçonné de vouloir commettre un attentat pendant les épreuves de football prévues à Saint-Étienne pour les Jeux Olympiques (6 matchs prévus entre le 24 et le 31 juillet).

C’est donc le stade Geoffroy-Guichard, fief de l’AS Saint-Étienne, qui était visé par cet homme de 18 ans. L’enceinte doit accueillir plusieurs matchs de football cet été. L’attentat était conçu pour tuer spectateurs et forces de l’ordre.

Après plusieurs repérages, le suspect a été interpellé à son domicile puis mis en examen et placé en détention provisoire.

Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a tenu à « féliciter les services de renseignement qui démontrent une nouvelle fois leur pleine mobilisation et leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme et la protection de notre pays. » Poursuivant : « C’est le 50e attentat déjoué par nos services de renseignement depuis 2017 » Et le premier déjoué qui visait spécifiquement les JO de Paris 2024.

Jeux : La cérémonie d’ouverture sur la Seine reste « le plan central »

La ministre des sports se veut rassurante. Interrogée ce mercredi au sujet d’une éventuelle menace terroriste sur le sol français pendant les Jeux Olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra a assuré qu’il n’y avait à ce jour « pas de menace terroriste » visant spécifiquement les JO de Paris 2024.

L’éphémère ministre de l’éducation a également assuré que la cérémonie d’ouverture sur la Seine restait « le plan central » sur lequel travaillent les organisateurs. Et ce, malgré les nombreuses protestations.

« La menace terroriste, nous la suivons avec toute la vigilance nécessaire. Il n’y a pas aujourd’hui de menace spécifique sur le plan terroriste tournée contre les JOP », précise-t-elle ce matin dans Télématin sur France 2.

Suite à l’attentat du 22 mars près de Moscou (Russie), le gouvernement français a décidé immédiatement de relever le plan Vigipirate à son niveau maximal, « urgence attentat ». De quoi mettre en éveil tous les Français à quatre mois des Jeux.

Mais existe-t-il vraiment un plan B pour la cérémonie d’ouverture du 26 juillet ? La ministre a répondu sans se défiler : « Je pense qu’il y a un travail de discrétion qui doit être respecté. Ce n’est pas parce qu’on n’en parle pas, d’un plan B, qu’on ne le prévoit pas.« 

Finalement questionnée sur le report de tests techniques prévu le 8 avril sur la Seine pour la cérémonie d’ouverture, Amélie Oudéa-Castera a parlé d’un « non-événement ». « C’est une décision qui a été prise il y a 3 ou 4 semaines déjà, il y avait différentes dates qui étaient possibles, le 8 avril, le 27 mai. On a annulé la date du 8 avril. La répétition se fera le 27 mai, et il y aura une répétition générale, pour le coup, le 17 juin ».