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Eric Zemmour renonce à se présenter aux législatives !

La peur de l’échec ? Ou la volonté sincère de laisser placer au candidat du Rassemblement National ? Alors que Reconquête n’a toujours pas trouvé de terrain d’entente avec le RN, Eric Zemmour annonce ce soir sur CNews ne pas vouloir se présenter aux élections législatives du 30 juin.

Eric Zemmour ne deviendra pas député. C’est une demi-surprise. Déjà en retrait derrière Marion Maréchal-Le Pen pendant la campagne des européennes, Eric Zemmour explique sur CNews, devant son ancienne collègue Christine Kelly, qu’il ne candidatera pas à nouveau pour être élu dans le Var lors des législatives des 30 juillet et 7 juillet.

« Dans ma circonscription de coeur, là où je me suis présenté en juin 2022, c’est à dire dans le Var, il y a un sortant du Rassemblement National, je ne voudrais pas faire barrage à l’éventuelle élection d’un député du Rassemblement National », détaille Eric Zemmour.

Il précise ensuite ne rien demander, « ni circonscription », « ni poste ministériel » : « Je n’ai rien demandé depuis dimanche, depuis que j’ai appelé à une coalition ».

Débat Macron-Le Pen : Marine Le Pen pose ses conditions, François-Xavier Bellamy réagit

C’est une proposition qui fait grand bruit. Emmanuel Macron « prêt à débattre » face à Marine Le Pen avant les élections européennes (9 juin). La réponse ne s’est pas faite attendre. La présidente du Rassemblement national a utilisé le réseau social X pour apporter une réponse.

Elle n’a pas refusé. Mais elle n’a pas accepté non plus. Posant des conditions drastiques à une telle rencontre.

« Je débattrai donc contre Emmanuel Macron si il met sur la table sa démission ou la dissolution de l’Assemblée nationale en cas d’échec de la liste Renaissance », vient de tweeter ce soir la femme politique. Dans ces conditions, un débat est-il encore envisageable ? Est-ce une façon habile de sa part de se dérober alors qu’une simple confrontation sans condition aurait pu avoir lieu ?

Alors que le débat Gabriel Attal-Jordan Bardella, jeudi, reste encore dans les têtes (les suiveurs estiment que le Premier ministre s’est montré plus à l’aise que le potentiel futur premier ministre du RN), un duel au sommet entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’annonçait comme l’événement politique de l’année.

Ce potentiel débat en haut lieu n’a pas plu à tout le monde. François-Xavier Bellamy, député et chef de file Les Républicains, a réagi rapidement sur BFM TV. Il parle alors d’une « immense supercherie démocratique ». Selon lui, on ne devrait même pas « prêter attention » à cela. « La question n’est pas de dissoudre ou non l’Assemblée nationale, le vrai débat de cette élection européenne, c’est à quoi ressemblera demain le Parlement européen. »

Pour François-Xavier Bellamy, Marine Le Pen est la « meilleure assurance-vie » du chef de l’Etat.

Évasion meurtrière dans l’Eure : « Nous les trouverons, nous les traquerons et ils paieront »

« C’est la République qui a été attaquée. » Gabriel Attal a fait preuve d’autorité cette après-midi à l’Assemblée Nationale au sujet de l’attaque d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure ce matin. « Tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime abject. »

« Nous les trouverons, nous les traquerons, et je vous le dis, ils paieront », assure le Premier ministre. Le ministère de la justice a convoqué une cellule de crise, le ministre se rend actuellement auprès des familles des victimes. Le plan Epervier a même été déclenché. L’Etat souhaite mettre le plus de moyens possibles en action afin de résoudre très rapidement cette affaire très médiatisée.

Ce midi, déjà, les premières images de cette évasion meurtrière ont fuité sur différents réseaux sociaux. Deux agents pénitentiaires ont été tués, trois autres sont blessés.

Tout s’est déroulé ce mardi matin, vers 11 heures. Sur l’autoroute A154, à hauteur du péage d’Incarville, dans l’Eure. Une attaque d’une violence inouïe : deux voitures, quatre hommes cagoulés, à grands renforts d’armes.

Ce drame a permis la fuite d’un détenu. Un certain Mohamed Amra, dit « La Mouche ». Âgé de 30 ans, il a été condamné pour « vol avec effraction ». Connu pour être à la tête d’un réseau de stupéfiants, il est aussi dans le viseur de la justice pour « tentative d’homicide ».

Praud et Balkany dans la guéguerre Hanouna/Barthes

Nouvelle épisode dans la bataille des talk-shows d’access prime-time. Suite à l’audition du présentateur de Quotidien (TMC) par la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT à l’Assemblée nationale ce mercredi, Cyril Hanouna n’a manqué de se moquer de la séquence.

Dans Touche pas à mon poste (C8), le public a pu découvrir un Cyril Hanouna grimé en Yann Barthès ! Une grande partie de l’émission TPMP était même consacrée à ce direct à l’Assemblée Nationale. Cet exercice était une grande première pour l’animateur de Quotidien. Qui, d’ailleurs, n’était pas spécialement à l’aise : « Je ne vais pas vous dire que je suis ravi d’être là. Mais c’est néanmoins une expérience. Je la prends comme telle. »

Yann Barthès a notamment été questionné sur le fait qu’il refuse régulièrement de recevoir des personnalités politiques du Rassemblement National ou plus généralement de l’extrême-droite dans son émission. Une position qui agace notamment Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne (Debout La France). Cash, Yann Barthès a répondu au député RN Thomas Ménagé : « Pourquoi vouloir venir dans une émission que vous n’aimez pas ? »

Si la bataille des audiences fait rage, la bataille des mots aussi. Sur X, Cyril Hanouna rigole du moment où son concurrent cherche ses fiches devant les députés : « Jean-Marc sans Jeff Panacloc »… Puis plus tard, dans son émission, il s’attaque au look assez particulier du présentateur vedette de Quotidien devant les députés.

Une autre personnalité s’est faite remarquer sur X, Isabelle Balkany, pas tendre avec Yann Barthès : « Choc matinal des images… Yann Barthes toujours en costume à l’antenne de Quotidien, en blouson « racaille » devant les Députés… Après deux phrases, complètement largué dans les « fiches » multiples dont on l’ »équipé »… Terrible pschittt d’un pseudo « talent » ! »

Sur CNews, Pascal Praud est volontiers entré dans la bataille, bandeau à l’appui à l’antenne en direct : « Yann Barthès a perdu ses notes ». Ajoutant oralement : « Monsieur Barthès, il écrit son nom, il fait déjà deux fautes d’orthographe, j’imagine ! »

Des propos qui ont fait sourire l’animateur de Quotidien une fois revenu en plateau, le soir-même : « J’ai eu mon bandeau sur CNews, la classe ! ». Suite au prochain épisode.

Hanouna-Boyard : « Je ne voyais pas un député mais un pote qui m’avait trahi »

7,5 millions d’euros d’amendes, c’est la somme d’amendes record infligées ces dernières années à l’émission Touche Pas à Mon Poste (TPMP). Les dirigeants du groupe Bolloré, propriétaire de Canal+, donc de C8 et CNews, ont été entendus ces dernières semaines par la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale sur l’attribution des fréquences de la TNT.

Dernier intervenant en date : Cyril Hanouna. Pour une audition une nouvelle fois filmée et retransmise en direct. À l’issue de ces rendez-vous hautement médiatisés, l’Arcom, régulateur des médias, devra décider d’ici la fin de l’année si C8 et CNews conservent leur fréquence.

Problème, la moitié du montant des amendes vient d’un seul incident, le soir où le député de la France Insoumise Louis Boyard avait dérapé en direct et fait sortir de ses gongs Cyril Hanouna. Des insultes avaient fusé. « Je regrette mes propos envers Louis Boyard, mais quand Louis Boyard est venu sur le plateau, je voyais non pas un député, j’aurais dû, mais un pote qui m’avait trahi en direct », a précisé Cyril Hanouna.

Le député LFI avait accusé « les cinq personnes les plus riches » de France « d’appauvrir l’Afrique », mentionnant Vincent Bolloré ouvertement. Louis Boyard a déposé plainte pour injure publique, Cyril Hanouna le poursuivant en diffamation.

« J’ai pris son attitude à l’antenne pour une trahison », explique l’animateur star de C8 devant la commission. Avant de réagir aux autres griefs reprochés. « Aujourd’hui, c’est de plus en plus compliqué de faire de la télévision de talk show. »

Concernant les accusations d’avoir relayé des fake news dans TPMP, Cyril Hanouna rappelle « l’énorme processus d’authentification » de ses équipes chez H2O, avec la présence notamment de « sept journalistes ». « Très peu de fake news sortent de notre émission », ajoute-t-il. Jamais pris à défaut, il a rappelé que « la liberté d’expression, (c’est) de pouvoir recevoir tout le monde, (…) d’essayer d’être le plus juste possible, d’essayer d’être moi-même. »

Juste avant de quitter cette audition pour se rendre à son émission diffusée en direct, Cyril Hanouna a estimé que l’« on peut beaucoup moins rire aujourd’hui de tout qu’à une certaine époque, et tous les humoristes vous le diront. »