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« J’espère qu’il aura l’intelligence… » : Face à Luis Enrique, Margot Dumont n’a « rien à ajouter »

Invitée sur plateau du Canal Football Club quatre jours après les faits pour commenter l’attitude de l’entraîneur du PSG, Luis Enrique, à son encontre après la victoire d’Arsenal (2-0), en Ligue des Champions, Margot Dumont a tenu à clarifier la situation.

La journaliste de Canal+ enterre la hache de guerre. Une hache qu’elle n’a jamais souhaité déterrer, d’ailleurs. C’est l’attitude surprenante et agaçante de Luis Enrique qui a fait que cette simple interview d’après-match est devenu un débat d’actualité footballistique.

Alors que l’entraîneur parisien a refusé d’analyser la défaite de son équipe, estimant avec condescendance que l’on ne comprendrait pas ses explications, Margot Dumont a dû assumer la séquence dans les médias et sur les réseaux sociax.

Dimanche soir, en direct sur Canal+, elle a confirmé ce que tout le monde pensait : aucun sexisme, juste le sentiment qu’il se croit au-dessus de tout le monde.

En revanche, la journaliste confirme l’analyse de Thibaud Vézirian (Entrevue) dans le Dèj Foot.

Selon elle, Luis Enrique doit « comprendre que nous sommes un trait d’union entre les acteurs et le public. Ne pas répondre, c’est les mépriser, eux aussi. Je trouve cela très dommage. Je voudrais dire une chose également, ça ne va pas m’empêcher de faire mon métier : s’il y a une question tactique à poser la prochaine fois, je la poserai. J’espère qu’il aura l’intelligence d’y répondre

Une réponse a qui a visiblement beaucoup plu aux internautes, qui ont déjà hâte de la revoir en après-match face au coach du Paris-SG.


Luis Enrique aurait-il dû s’excuser, le débat proposé par le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian dans son émission quotidienne, Le Dèj Foot, à suivre sur Twitch/Kick/X et TikTok.

« Je n’ai aucune intention d’expliquer ma… » : Luis Enrique agacé par une journaliste de Canal+

Cela n’est plus une surprise, cela devient une triste habitude. Habité d’une certaine susceptibilité, l’entraîneur du Paris-Saint Germain Luis Enrique a encore une fois répondu avec mauvais esprit et malveillance à une question pourtant banale de la journaliste de Canal+, Margot Dumont, en marge de la défaite du PSG 2-0 à Arsenal, en Ligue des Champions.

Première contre-performance du Paris-SG et déjà, Luis Enrique semble sur les nerfs. Interrogé par une journaliste de Canal+ après la rencontre perdue 2-0 nettement face aux Gunners d’Arsenal, l’entraîneur espagnol de Paris n’a pas souhait répondre aux questions.

Il n’y avait pourtant aucun piège, ni moquerie. Margot Dumont ne l’a même pas titillé sur le drôle de choix de se passer de son meilleur joueur, Ousmane Dembélé, pour un tel rendez-vous.

Margot Dumont : Est-ce qu’Ousmane Dembélé va réintégrer l’équipe ?

Luis Enrique : Heu…

– On parlait en plateau de votre cadre tactique, assez rigide, peu de dépassements de fonction, est-ce vous pouvez nous expliquer votre idée tactique au PSG ?

– Je n’ai aucune intention d’expliquer ma tactique, vous ne la comprendriez pas. Il va falloir corriger beaucoup de choses.

« 100% la faute du coach » : Samir Nasri dégomme les choix de Luis Enrique après la défaite à Arsenal

Le PSG n’a existé mardi soir sur la pelouse de l’Emirates Stadium face à Arsenal (2-0), en Ligue des Champions. Et Luis Enrique s’est trompé dans les grandes largeurs, dans son onze de départ tout comme dans ses idées tactiques. Ce qui ne le fait pas pour autant se remettre en cause.

Alors l’ex-international français Samir Nasri s’est chargé de le remettre en place, sur Canal+. »

« E𝗻𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗹 𝗮 𝗰𝗮𝗿𝘁𝗲 𝗯𝗹𝗮𝗻𝗰𝗵𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗰𝗲 𝗰𝗹𝘂𝗯 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗳𝗮𝗶𝘁 ! 𝗜𝗹 𝗺𝗮𝗻𝗾𝘂𝗲 𝘂𝗻 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗼 𝟵, 𝗼𝗻 𝗮 𝗹’𝗶𝗺𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗽𝗲𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗷𝗼𝘂𝗲𝗿 𝗷𝘂𝘀𝗾𝘂’𝗮̀ 𝗱𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻 𝗲𝘁 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗻𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀. Sa façon de jouer n’est pas la bonne, il ne s’adapte pas à son effectif, 𝗶𝗹 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘁 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝘃𝗮 𝗰𝗮𝗹𝗾𝘂𝗲𝗿 𝗰𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹 𝗮 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹’𝗘𝘀𝗽𝗮𝗴𝗻𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗕𝗮𝗿𝗰̧𝗮 𝗮𝘂 𝗣𝗦𝗚. Mais tu n’as pas Busquets, Rakitic, Xavi, Iniesta, tu dois jouer en attaque rapide ou en contre. »

Sami Nasri a-t-il raison ? Ses propos font aussi écho aux déclarations lunaires du coach en après-match, au micro de Margot Dumont.

Consternant, le PSG n’a pas inquiété Arsenal un seul instant (2-0)

Un monde d’écart. Alors que cela n’aurait absolument pas dû être le cas. Un coach figé sur ses idées, incapable de relancer son équipe, un manque criant d’attaquant de surface et de variété dans le jeu, et voilà le PSG en mauvaise posture en Ligue des Champions.

Vainqueur difficilement de Gérone il y a quinze jours, Paris s’offrait une belle affiche ce mardi soir à l’Emirates Stadium d’Arsenal. Une affiche, le match n’en avait que le nom. 90 minutes à sens unique pour les Anglais de Mikel Arteta (2-0).

Privé d’Ousmane Dembélé, mis à l’écart pour « mauvaise conduite envers l’équipe » d’après Luis Enrique, le PSG n’a pas existé une minute. Ballotés, les Parisiens ont vite couru après le score. En retard au marquage, inoffensif devant, ils ont encaissé des buts d’Havertz puis Saka en première période. Certains accuseront le manque de réactivité de Gigi Donnarumma, mais c’est toute l’équipe, et le coach, qui ont été à côté de la plaque.

Avec Kang-In Lee ou Désiré Doué en faux numéro 9 -une curiosité-, la redoutable défense d’Arsenal (Calafiori, Saliba, Gabriel) s’est amusée. Bien muselé, Bradley Barcola n’a été que l’ombre de celui que certains présentent comme la nouvelle star de la Ligue 1. Il reste encore du travail…

Le PSG est 18e sur 36 après deux journées. Vainqueur de Salzburg 0-4 en Autriche, Brest est co-leader ! La seconde moitié des équipes jouera ce mercredi. Lille reçoit le Real Madrid à 21h.

Le mercato vient d’ouvrir, c’est la crise ! Les 6 pépites à suivre

Alors que le mercato de football vient d’ouvrir ce lundi 10 juin en France, les clubs ne se ruent pas sur les premiers transferts. La faute à des droits TV toujours pas décidées du côté des diffuseurs et de la Ligue de Football Professionnel (LFP). La peur envahit les responsables des budgets des clubs. Pour certains, les droits TV représentent jusqu’à 60% de leur budget. Entrevue se propose de leur faire une liste non exhaustive de jeunes joueurs sur qui foncer…

Il y a les stars et… les futures stars. Les jeunes à fort potentiel. Ceux sur qui miser pour entrevoir ensuite une forte plus-value. Une stratégie prisée par les clubs français, tant le vivier de footballeurs de talent est impressionnant.

Entrevue tente aujourd’hui de vous faire un bref état des lieux des futures pépites du football. Si on sait qu’environ 95% des joueurs de l’équipe de France U16 (moins de 16 ans) ne seront même pas professionnels, il faut donc relativiser un peu… Mais les quelques noms soufflés par plusieurs agents et grands spécialistes du football ne laissent personne insensible.

Commençons par le Français Joane Gadou, qui va jouer la finale U19 avec le PSG contre Auxerre (à Brive le 16 juin), fait partie des joueurs les plus suivis. Difficile pour un club français d’aller le faire signer puisqu’il est déjà dans le club le plus huppé de l’Hexagone. Pour autant, un prêt pourrait être envisageable pour ce défenseur central d’1m95 (17 ans).

Ce Suisse n’a que l’embarras du choix. Nelson Savonnier, 16 ans, évolue jusque là au Lausanne Sport. Mais vu le nombre de clubs intéressés, il devrait bien vite se laisser séduire par les sirènes étrangères. Son entourage doit actuellement choisir entre les propositions concrètes d’Arsenal (Angleterre) ou du Torino (Italie). Mais au moins deux clubs français, un autre club italien (la Roma ?) et un club allemand (Leipzig) sont sur les rangs. Avec des offres plus ou moins abouties.

En parlant d’Arsenal, les Gunners possèdent une jeune homme bourré de talent : Ethan Nwaneri. Milieu offensif seulement âgé de 17 ans. Et déjà une côte autour de 8 millions d’euros selon Transfermarkt. Un vrai bolide du haut son 1m65. Il va être difficile d’aller le faire partir de Londres.

Toujours en Angleterre, un autre jeunes dont les recruteurs parlent également beaucoup : Stefan Mfuni, défenseur central de 16 ans. Déjà dans les rangs de Manchester City, club souvent à l’affût. Gaucher, dôté d’une forte personnalité sûr et en dehors des terrains. S’il ne trouvait pas un peu de temps de jeu chez les Citizens, certains clubs pourraient bien vite lui en offrir.

Au Portugal, régulière terre de grands espoirs du football, deux jeunes sont également observés par de nombreux clubs. Le milieu offensive Rodrigo Mora n’a que 17 ans mais évolue déjà en réserve au FC Porto. Il a tout d’un grand. Technique en mouvement, justesse face au but… Certains l’évaluent déjà à 100 millions d’euros ! Seul un club richissime pourra le récupérer. Real Madrid ? Paris-Saint Germain ? Manchester City ? Faites vos jeux.

Enfin, non pas au FC Porto mais du côté du Sporting Lisbonne : Geovany Quanda, 17 ans lui aussi. Ailier portugais, originaire de Guinée-Bissau, il a marqué les esprits en sélection nationale U17.

Les affiches des demi-finales de Ligue des Champions

Jusqu’au bout de la nuit. Il a fallu attendre plus de 23h30 pour enfin connaître les affiches des demi-finales de Ligue des Champions. Une affaire de résistance, de caractère. À Manchester, le duel face au Real Madrid avait des allures de finale.

Tenu en échec 2-2 à Londres, la semaine dernière, face à Arsenal, le Bayern Munich de Thomas Tuchel devait gagner à domicile pour se qualifier. Le tableau de marche était simple : marquer.

En Coupe d’Europe, la logique d’une saison n’est pas toujours respectée. Les Allemands offrent à leur public l’une des pires saisons depuis des années. Au contraire, Arsenal semblait à un sommet non atteint depuis des lustres. Et pourtant, le football possède cette magie d’être imprévisible.

Ainsi, Joshua Kimmich, pas toujours ravi de jouer sous les ordres de Thomas Tuchel, a délivré le peuple bavarois peu après l’heure de jeu. D’une reprise rageuse de la tête (1-0, 63e).

Les Gunners coincent, l’Allianz-Arena fait la fête. Le Bayern Munich est en demi-finale. Thomas Tuchel, lui, devient le premier coach allemand de l’histoire à atteindre les demi-finales de Champions League avec trois clubs différents : le PSG, Chelsea et donc, le Bayern Munich.

En Angleterre, dans ce choc des titans entre le Real Madrid et le tenant du titre Manchester City, ambiance des grands soirs. Avec deux des meilleurs entraîneurs de l’histoire face à face : Carlo Ancelotti contre Pep Guardiola.

Et stupeur dans les rangs mancuniens quand Rodrygo ouvre le score (0-1, 12e). Les Madrilènes, avec deux Français titulaires (Ferland Mendy et Eduardo Camavinga ; Aurélien Tchouaméni suspendu), se recroquevillent en défense et jouent les contres à fond. Avec leurs fusées brésiliennes, Vinicius et Rodrygo. La « Maison Blanche » fait le dos rond.

À force de tenter de percer le rideau défensif madrilène, Manchester City finit par le faire craquer. Le Belge Kevin De Bruyne trompe le portier madrilène de près (1-1, 76e). Délivrance.

Les deux équipes filent en prolongation. 30 minutes de temps supplémentaire. Un moment du match où les débats s’équilibrent un peu plus. Beaucoup de fatigue physique et une séance de tirs au but pour départager ces deux immenses équipes.

Dés le début de la séance de tirs au but, Luka Modric voit son tir stoppé. Mais le tireur suivant, Bernardo Silva, est lui aussi en échec. Andriy Lunin, le portier ukrainien de Madrid, fait alors un arrêt magnifique pour empêcher Matteo Kovacic de marquer (t.a.b. 1-2). L’Allemand Antonio Rudiger croise son tir, ça passe ! Victoire historique du Real Madrid. Le champion d’Europe en titre est éliminé.

Les 30 avril et 1er mai pour les matchs aller, puis les 7-8 mai, les fans de football pourront donc assister aux demi-finales suivantes : Borussia Dortmund-PSG (match aller en Allemagne) et Bayern Munich-Real Madrid.