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Sombre histoire autour de l’ex-gardien du PSG Keylor Navas

Une sombre histoire où Keylor Navas reste présumé innocent. Un ex-employé de maison de l’ex-gardien du PSG porte plainte pour travail dissimulé : Assistant, chauffeur, garde du corps, port d’une arme en permanence, pas de contrat de travail… La totale.

Il raconte n’avoir pas été déclaré, 90 heures de travail hebdomadaire. Étonnant quand on est au service du gardien de l’équipe nationale de Costa Rica et du Paris-Saint Germain. Keylor Navas aurait-il agi hors des lois françaises ? La personne témoigne avoir dormi dans un sous-sol pour 3200€ par mois en espèces… Et souligne aussi avoir eu à manipuler des armes.

ll était logé dans une chambre au sous-sol, sans fenêtre. « Pas de contrat français, je vous paie en casg, on travaille avec mes règles », lui aurait indiqué Keylor Navas, dans des propos relayés par BFM TV. C’est la stupeur, jamais personne ne pourrait imaginer le gardien de but se comporter ainsi.

Le Costaricien lui aurait pourtant imposé d’être armé d’un fusil à pompes ! Ce dernier était particulièrement craintif pour sa sécurité. Des menaces venues de son pays ? Le témoignage de l’accusé devrait permettre d’en savoir plus.

Nouvelle-Calédonie : les images de la nuit d’émeutes, scènes de guerre civile

Méconnaissable Nouméa. La capitale de l’archiel calédonien est le centre de scènes de violence exceptionnelles. Dans la nuit de lundi à mardi, des émeutes ont largement dévasté la ville. Des images de bâtiments en feu, une usine dont sortent des fumées noires, des tirs avec des armes de gros calibres, des supermarchés pillés…

La raison de tout cela ? Le futur vote des députés concernant une révision constitutionnelle. Un vote décrié par les indépendantistes.

Ce matin, le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin annonce que « des renforts vont partir » (GIGN, Raid, gendarmerie mobile), alors que 11 policiers et 35 gendarmes ont été blessés cette nuit. Le gouvernement local de la Nouvelle-Calédonie a appelé à « la raison et au calme ». Le danger est tel que des milices citoyennes se relayent pour protéger leurs habitations.

En conférence de presse, le haut-commissaire de la République « met en garde » les émeutiers. De nombreux tirs de carabines ou d’armes de gros calibres ont été recensés contre des gendarmes. Aucun mort, fort heureusement.

Pour calmer les esprits, un couvre-feu vient d’être décrété pour la nuit de mardi à mercredi. De 18 heures à 6 heures du matin. Tout rassemblement est interdit dans le grand Nouméa, de même que le port d’armes et la vente d’alcool dans l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.

Les habitants témoignent de cette nuit cataclysmique. De la peur dans les yeux. Les 270 000 habitants du territoire sont invités à rester chez eux. Incendies volontaires, supermarchés pillés, Nouméa au cœur de scènes de guerre civile. Des violences qui se propagent aussi à Dumbéa ou au Mont-Dore.  

Qu’en est-il exactement de cette réforme constitutionnelle pointée du doigt ? Après avoir été adoptée par le Sénat, cette loi vise à élargir le corps électoral de l’archipel. Pas de quoi aplanir les tensions entre loyalistes et indépendantistes. Difficile de s’entendre concernant le nouveau statut de ce territoire. Même si lors des trois référendums d’autodétermination, le « non » à l’indépendance l’a emporté.