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Déjà la rentrée ! Arash Derambarsh, Gaël Fickou, Karl Toko-Ekambi et Sefyu distribuent 2000 cartables aux enfants de Courbevoie

Plus que quelques heures avant les grandes vacances pour les enfants de maternelle et de primaire. Mais pour d’autres, notamment à Courbevoie, ils pensent déjà à la rentrée ! Avec des sacs bleus ou rouges estampillés Paris 2024. Du plus bel effet.

Plusieurs sportifs de haut niveau, comme les rugbymen Gaël Fickou et Cameron Woki ou le footballeur Karl Toko-Ekambi (ainsi que le rappeur Sefyu) sont venus à la rencontre des écoliers de Courbevoie (Hauts-de-Seine) pour la désormais traditionnelle distribution de cartables.

De gauche à droite : Sefyu, Karl Toko-Ekambi, Arash Derambarsh et Gaël Fickou. Crédit photo : Alexandre Adibzadeh

Ce mercredi, 2000 écoliers ont pu bénéficier de cette initiative de l’adjoint au maire Arash Derambarsh, initiative entièrement financée par des partenaires extérieurs. Notamment le soutien de Dentsu.

Ce mercredi, des élus du conseil municipal des jeunes sont venus donner un coup de main. Les familles se pressent au centre événementiel de la ville. C’est la fête. À la fois grâce la présence de sportifs internationaux et d’un rappeur très connu mais aussi grâce au côté magique de recevoir ce joli cadeau d’actualité : Paris 2024 est là. C’est un Noël en plein été.

« C’est toujours une bonne cause d’être avec les enfants, de partager des photos », explique au Parisien Gaël Fickou, joueur du Racing 92. L’événement ne se limite pas à une simple distribution de cartables. C’est plus que ça. Partage et convivialité. Sur place, les familles découvrent un stand de sensibilisation au développement durable, peuvent discuter avec un coach parental. Et les petits participent à un concours de coloriage.

Neuf ans que ça dure, neuf ans qu’Arash Derambarsh tente d’améliorer le rendez-vous année après année. Ne bénéficiant d’aucune subvention publique, l’adjoint au maire Jacques Kossowski se fait aider uniquement d’entreprises et de mécènes.

Crédit photo : Alexandre Adibzadeh

Le trio Kassovitz, Sefyu, Derambarsh veut aller plus loin contre le gaspillage alimentaire

Arash Derambarsh ne lâche rien. À la tête du mouvement le plus médiatisé de lutte contre le gaspillage alimentaire, l’adjoint au maire de Courbevoie (Hauts de Seine) s’est rendu ce mercredi au Sénat pour faire avancer cette cause.

Accompagné de l’acteur Mathieu Kassovitz et du rappeur Sefyu, ils ont rencontré la sénatrice Marie-Do Aeschlimann, sénatrice (LR) des Hauts-de-Seine. Objectif : faire encore avancer la loi du 11 février 2016, qui sanctionne d’une amende les supermarchés de plus de 400 m2 qui jettent leurs invendus alimentaires. Le souci, c’est que ces supermarchés ne représentent que un tiers de la grande distribution.

« Moi, à ma petite échelle, je ne peux pas tout régler. C’est toi la parlementaire », lui aurait lancé Arash Derambarsh, d’après des propos recueillis par Le Parisien.

« J’ai souffert de la faim quand j’étais étudiant », rappelle celui qui est également avocat, « alors le gaspillage alimentaire est au cœur de mes préoccupations depuis que j’ai été élu conseiller municipal de Courbevoie en 2014. » C’est d’ailleurs à partir de cette date qu’il noue un lien avec le comédien devenu célèbre dans le film « La Haine ».

« Mathieu m’a envoyé un message en me demandant comment il pouvait m’aider », précise Arash Derambarsh. « C’est là qu’on a eu l’idée de la pétition et qu’on a commencé à médiatiser nos revendications. » La loi de 2016 ne suffit plus, elle est restée à un niveau national. Pour eux, il faut aller plus loin. Ils ont d’ailleurs lancé une autre pétition (1,66 millions de signatures) pour agir au niveau européen.

Contacté par nos soins, Arash Derambarsh nous dévoile que « la loi sera améliorée avant l’été. Avec trois nouveaux points. » Le trio souhaitait au plus vite rebondir sur l’appel des Restos du cœur et l’insuffisance de dons alimentaires.

Ainsi, la prochaine loi devrait permettre de sanctionner les supermarchés de plus de 200 m2 (au lieu de 400) qui jettent leurs invendus alimentaires, « soit l’équivalent de 5000 nouveaux points de vente ». L’amende passerait alors de 10 000 euros à 20 000 euros.

À la demande de Mathieu Kassovitz, un organe de contrôle du don alimentaire pourrait voir le jour.

Enfin, Sefyu se bat pour « faire anonymiser les noms des receveurs de dons ». Tant cela reste tabou pour beaucoup.