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Le beau geste de Moussa Diaby et Ngolo Kanté lors du derby de Jeddah, Boume Sama pas d’accord avec Ben Jacobs

Cataclysme en Saudi Pro League, avec la victoire (1-0) d’Al-Ittihad, l’équipe de N’Golo Kanté, Karim Benzema ou Moussa Diaby, dans le derby de Jedday (Arabie Saoudite) face à Al-Ahli, celle de Riyad Mahrez, Franck Kessié ou Roberto Firmino.

Mais le fait du match, ce n’est pas tant la victoire historique du Al-Ittihad de Laurent Blanc (privé de Karim Benzema, blessé), qui n’avait plus battu son voisin depuis 9 ans, c’est surtout l’intervention de plusieurs joueurs français au moment de nettoyer le terrain…

En effet, des dizaines de banderoles et autres écharpes avaient envahi la pelouse. Alors que l’arbitre avait décidé d’une pause, afin de nettoyer le terrain, ce sont Moussa Diaby et Ngolo Kanté, en tête, qui ont pris les devants et sont partis enlever tous les détritus du rectangle vert.

Sur ces images du journaliste Ben Jacobs, N’Golo Kanté est le seul joueur mis en avant, ce qui correspond bien à l’image hors des « normes » football que l’on a de lui. Mais Moussa Diaby était déjà à l’oeuvre sur la pelouse… « Tous les joueurs » n’étaient donc pas en pause fraîcheur quand N’Golo Kanté nettoyait le terrain.

L’influenceur français Boumé Sama était lui aussi sur place. Et il a tenu à corriger cette erreur du journaliste. Qui tenait un peu trop à mettre uniquement en avant « l’exploit » du milieu de terrain international…

INTERVIEW – Romain Molina : après la fête, la face cachée des Jeux Olympiques Paris 2024

Après la joie des Jeux Olympiques à domicile, la crise de plusieurs fédérations sportives françaises ? C’est ce que l’on apprend dans le « Livre noir des Jeux Olympiques », écrit par Romain Molina (Éditions Exuvie). Depuis le sud de l’Espagne, où il réside, le journaliste d’investigation a accordé à Entrevue un long entretien sur les dessous du plus grand événement sportif mondial. Glaçant.

Thibaud Vézirian : Bonjour Romain, tu as sorti juste avant Paris 2024 un livre retraçant les dérives des Jeux et du Comité Olympique… tu arrives encore à apprécier ce type de grand événement malgré tout le négatif que tu décris en coulisses ?

Romain Molina ­: Il y a des athlètes que je connais, donc forcément, le rapport est un peu différent. Le problème n’a jamais été les Jeux Olympiques, c’est quelque chose de magnifique. Le problème, c’est la manière dont ils sont réalisés. Tout ce qu’il y a derrière. En espérant qu’un jour, les athlètes soient remis au centre de l’équation. C’est quand même la seule compétition sportive au monde où les athlètes reçoivent zéro euro à la fin de la part du CIO (NDLR : Comité International Olympique), les organisateurs. C’est quand même un concept… Pendant ce temps-là, le directeur de la communication institutionnelle du CIO, Monsieur Christian Klaue, prend 540 000 dollars par an. Une aberration.

À force de dénoncer toutes les histoires sombres du sport mondial, on te reproche parfois d’être uniquement négatif. Tu as pris du plaisir en regardant Paris 2024 ?

Bien sûr, forcément ! Notamment en regardant le basket, mon sport. Quand tu vois l’excellente arène de Lille, c’est fort. Et puis il y a aussi des sports moins médiatisés : c’est magnifique pour tous ces athlètes-là, ainsi que les staffs, d’exister un peu. Par exemple, le tir à l’arc, c’est un art. La posture, la patience, la respiration, etc. Il y a plein de sports qu’on connaît mal.

Et cette cérémonie d’ouverture ? Réussie ? Pas réussie ? Les commentaires ont été globalement dithyrambiques, sauf chez quelques Français ronchons…

Je n’ai jamais regardé en direct une cérémonie d’ouverture de ma vie. Mais j’ai deux choses à dire. La première, c’est que Play the Game, une association très importante dans le milieu du journalisme sportif, explique que toutes les cérémonies d’ouverture servent à donner une bonne image des régimes en place, à montrer sa légitimité. De tout temps. Ensuite, mettre de l’idéologie dans une cérémonie d’ouverture, tous le font. Ça fait partie de la politisation acceptée par le CIO. Je ne pense pas que ce soit ça la véritable essence du sport… Dans une cérémonie, les gens attendent du grandiose. La course au gigantisme me gêne. Après la cérémonie de Paris, tu sais déjà qu’aux États-Unis, ils se sont dits : il va falloir qu’on fasse mieux à Los Angeles ! Et le CIO fait monter ça, ce qui fait dépenser de plus en plus de sommes folles. Le Canard Enchaîné a dévoilé que le coût global de la cérémonie d’ouverture était de 122 millions d’euros. Avec autant d’argent investi, heureusement que c’est un minimum joli ! Mais d’un autre côté, on ne va pas faire les rabat-joie. Il faut vivre… On parle quand même de la France, de la francophonie. Il n’empêche, on a fait courir un risque insensé à la population sur place, avec un gros problème sécuritaire. Les services de renseignement l’ont dit. Tant mieux, il n’y a pas eu d’attentat. C’est génial. Bravo à tous les services.

Tu retombes dans le négatif (sourire)…

D’ailleurs, on n’en parlait plus mais ils ont réussi une prouesse exceptionnelle : cacher les SDF et les migrants ! Notamment au gymnase des Vignoles, dans le XXe arrondissement de Paris. Il y a 162 SDF et migrants qui ont été calfeutrés toute la journée de la cérémonie d’ouverture, avec interdiction de sortir. Ça, c’est l’autre face de la cérémonie d’ouverture. Ils ont même mis des grandes bandes de papier sur les baies vitrées pour éviter qu’on voie qui il y avait à l’intérieur… Une épuration de Paris. Comme l’Égypte l’a fait lors de la dernière CAN (Coupe d’Afrique des Nations), comme le Yémen l’avait fait lors de la Coupe du Golfe, et on avait accusé la Russie de faire pareil.

Avec une telle enquête sur les Jeux Olympiques et donc forcément sur Paris 2024, tu n’as reçu de menaces ? On a cherché à te faire taire ?

Non, ce sont des grands muets. Des organisations qui ne répondent pas. Le CIO adore faire son petit numéro de promotion et puis c’est tout. Ils sont au-dessus et laissent filer les remarques négatives. On peut voir à l’arrivée de Thomas Bach, le président du CIO, à Paris, il avait brandi des banderoles d’appel à la paix, accompagné de réfugiés, c’est exceptionnel. Il vise le prix Nobel de la paix. Ça, cela fait partie du culte de la personnalité des grands leaders. Par rapport à mon livre, le seul truc qui m’a surpris, ce sont les athlètes français. Ils viennent tous me contacter en privé, dont certains médaillés olympiques, mais ensuite, personne n’ose parler. Ou très peu. Il y a une énorme peur. Au canoé-kayak, notamment. En lutte, en escrime, aussi. Ça m’a impressionné.

D’où vient cette peur de parler ?

Ils ne veulent pas parler avant une compétition, car sinon, ils ne seront pas sélectionnés. Tu te rends compte qu’en fait, les athlètes sont terrorisés par leur fédération. Tout cela fait écho à la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les différences entre les fédérations sportives. Une omerta.

Après les JO, les scandales vont éclater ?

Oui, et la faillite du sport français va arriver. La fameuse ANS (Agence Nationale du Sport) a beaucoup dopé financièrement les fédérations françaises. 2,5 millions ou 2,6 millions d’argent public dans la lutte cette année sur un budget de 4,5 millions pour 23 000 licenciés. Ils disent 28 000, peu importe. C’est énorme, sachant qu’en plus, il y a des plaintes pour emploi fictif ou usage de faux. Pas grave. On passe. Un plan de sauvegarde et des dettes faramineuses ? On passe. L’escrime ? Un trou d’un million. Qu’est-ce qu’on en fait après les Jeux ? Pourquoi on a autant de fédérations olympiques en déficit, alors qu’elles sont dopées d’argent public ? Les subventions vont baisser, on va assister lors de l’après Paris 2024 à la faillite de plusieurs fédérations où l’argent a été très mal géré. Avant les Jeux, la politique, c’était de ne surtout pas regarder ce qui se passait vraiment. L’argent public a servi à engraisser les dirigeants de fédérations, à aucun moment, on leur a demandé des comptes. La Fédération française d’escrime est sous inspection générale depuis 16 mois. 16 mois ! Évidemment, il ne fallait rien sortir avant les Jeux. C’est l’inspection la plus longue du monde… Ridicule. Vu que c’est le premier pourvoyeur historique de médailles françaises, on ferme le couvercle… Pour la Fédération française de football (FFF), quand il y a eu la volonté politique d’écarter M. Le Graet du sommet, l’audit a duré quatre-cinq mois. La Fédération française de foot, des centaines de salariés, face à celle d’escrime… C’est un manque de volonté.

Ça me fait penser à tous les Jeux Olympiques en fait : au Brésil, en Russie, au Japon… Souvent pire qu’en France, avec des stades déserts pour toujours, dès la fin des JO.

On appelle ça les éléphants blancs. Les stades mais aussi les pistes, aux Jeux d’hiver, de bobsleigh ou autre, le tremplin de saut à ski près de Grenoble, à l’époque, en friche depuis 30 ans… Sarajevo, Turin… Tokyo ? Le grand dôme de gymnastique, vide. Pour Paris 2024, on s’est loupés sur le budget, surtout. Parce qu’à la base, la piscine de Saint-Denis devait faire 15 000 places, pour englober tous les sports aquatiques. Il y a eu un dépassement de 91 millions d’euros, environ. Et elle fait seulement 5 000 places. Or, World Aquatics, ils te font comprendre que pour la natation libre, il faut 15 000. Donc, en fait, on a créé ce centre aquatique en Seine-Saint-Denis pour du water-polo, de la natation synchronisée et du plongeon. Je n’ai rien contre ces sports. Ce sont des disciplines intéressantes. Mais ce ne sont pas les natations phares. On a créé ce centre-là avec un surplus de 90 millions par rapport à ce qui a été planifié. Et les moments phares se sont joués à Nanterre.

Les budgets ont donc été sous-estimés ?

Totalement sous-estimés. Je n’ai pas bossé dans le BTP, mais une erreur de 90 millions pour 3 fois moins de capacité, il y a un problème quelque part. Sachant qu’on savait dès le départ que ce n’était pas viable d’avoir une piscine de 15 000 places en France. Mais le plus exceptionnel, c’est l’ancien dépôt militaire de la Courneuve qu’ils ont rénové pour le tir…

Un énorme couac ?

10 ou 15 millions d’euros investis. Ils se sont rendus compte qu’en fait, ce lieu ne pouvait pas accueillir le public, ­trop petit. Direction Châteauroux, au centre national du tir. On n’a pas créé tellement de nouvelles structures, c’est le point positif. À Tahiti, il y a quand même le couac de cette fameuse tour d’arbitrage, en aluminium, ça a pété des coraux à 10 endroits différents. Irrémédiable. Pour des jeux écolos, c’est quand même assez beau…

Tu abordes souvent la question de ces budgets mal tenus. Quel sera le fameux coût pour les Français ?

La vraie question, en fait, c’est pourquoi on n’arrête pas de mentir aux gens en disant les Jeux payent les Jeux ? Ça n’a jamais existé. Les Américains ne l’ont pas fait, les Russes non plus. Personne. La France n’avait pas réussi à Albertville, ni à Grenoble. Donc, je ne vois pas comment en 2024, ça y est, on va réussir ce coup-là ! C’est la faute du CIO, grand gagnant. Parce qu’il ne faut pas oublier que le gagnant, c’est le CIO. Tu as uniquement le droit d’afficher les sponsors du CIO lors des Jeux. C’est noté dans le contrat de ville hôte. Et le deuxième grand gagnant, ce sont peut-être les grandes entreprises de BTP qui vont récupérer des appels d’offres. Mais en aucun cas, le citoyen français.

Mais c’est un boost colossal en termes d’image.

Les rentrées d’argent espérées ne sont pas là. L’aspect marketing est un désastre. Pour m’être renseigné, ça a été validé par plein de commissions : ils espéraient plein de rentrées via l’afflux de touristes asiatiques. On les a pris pour des imbéciles en voulant leur vendre n’importe quoi à des prix trop élevés. Le ruissellement économique, c’est une connerie sans nom parce que Paris est déjà une ville touristique. Comme Londres, et tant d’autres. Londres 2012, Boris Johnson, en plein milieu des Jeux, a demandé aux Londoniens de revenir parce que c’était vide. Une ville comme Paris n’a pas besoin des Jeux pour attirer les touristes. Bunkerisation de la ville, prix complètement exubérants ici et là, tu te retrouves avec une baisse de la visite touristique. Londres avait déjà expérimenté ça. On pensait être plus malin que les Londoniens ? En fait, les JO peuvent te servir dans une ville où, naturellement, tu n’irais pas… Ils ont voulu faire du made in France. En fait, ils ont vendu les licences. Le problème, c’est de les vendre aux copains. Tu as le Coq sportif. La marque a demandé un prêt au comité olympique de 2,5 millions d’euros. Les kimonos invalidés par les judokas à deux jours des épreuves, on en parle ? Heureusement, le déficit ne sera pas aussi abyssal qu’à Sotchi (Russie) ou Athènes (Grèce). De toute façon, l’État a signé une garantie financière là-dessus. Et tu ne peux pas avoir les JO si tu n’as pas cette signature qui implique que les États sont garants.

Au sujet du CIO, tu le présentes comme une « monstruosité » et même une « mafia ». Ça veut dire quoi ?

Certains disent que c’est une secte parce qu’ils sont 105 membres, dont plusieurs d’un même pays, cooptés les uns les autres sans aucune transparence. Contrairement à la FIFA, où une fédération égale un vote. Au CIO, tu as un peu de tout : l’émir du Qatar, la princesse Nora de Liechtenstein, le prince de Monaco… Sans aucune transparence. Ils viennent de donner les Jeux d’hiver 2030 aux Alpes françaises et 2034 à Salt Lake City (Etats-Unis). Déjà, ça contredit toute charte olympique parce que l’article 5 indique que l’élection des Jeux olympiques ne peut pas se dérouler dans le pays où se passent actuellement les Jeux. Bref… Article 4, il faut une garantie de l’État. La France ne l’a toujours pas donné. Pas grave. Mais pour Salt Lake, là, c’est très grave. Ils ont conditionné l’obtention des Jeux au fait que la politique américaine change en matière de dopage. Les USA ont ouvert des enquêtes liées à l’Agence mondiale anti-dopage, le CIO ne veut surtout pas. Ils disent que c’est un règlement de compte politique ! Tu as le patron de l’Agence mondiale anti-dopage qui a refusé de se rendre aux USA pour témoigner. Thomas Bach, le président du CIO, a déclaré à Paris qu’il allait s’entretenir avec le prochain président des États-Unis afin que ce dernier dissipe les craintes du CIO. Il se place au-dessus de tout… Aucun homme politique n’est plus important que les Jeux.

Si tu veux les Jeux, tu dois donc accepter toutes leurs conditions ?

Les Russes l’ont fait, les Chinois l’ont fait, tous l’ont fait… Évidemment, le CIO va te faire ta promotion. C’est un outil de lobbying. On l’a vu récemment avec l’attribution pour les prochains jeux eSport. En Arabie Saoudite. Pendant deux heures, ils ont dit à quel point l’Arabie Saoudite est un pays exceptionnel. Vu le coût des Jeux, plus aucun pays ne peut se permettre un tel plan com, sauf les nouveaux géants. Pour les JO 2036, le Qatar et l’Inde sont en train de se livrer une bataille. Aujourd’hui, les villes moyennes ne peuvent plus y aller. Budapest avait essayé, la population avait dit non. Hambourg, pareil. Mais pourtant, les gens attendent du spectaculaire, du gigantisme… Les télés attendent ça, les annonceurs aussi. Ça va devenir des compétitions nationales.

Les nouvelles puissances font du soft-power, ou du sportswashing, car les historiques grandes nations sont à la peine…

J’ai posé la question à plein de gens, ils m’ont dit « Ah, mais les politiciens, ils aiment trop ça, parce que pendant trois semaines, ils sont au centre du monde. » Donc, tu as l’ego qui rentre en ligne de compte. Pourquoi les Alpes françaises n’ont pas été recalées en 2030 ? M.Wauquiez et M.Muselier les voulaient pour leurs régions. La soupe est tellement bonne. Dans ces cas-là, même le droit du travail est retoqué !

Comment faire pour changer tout ça ?

Il faut arrêter de donner un blanc-seing politique à ces gens-là. Ils doivent être jugés à la même enseigne que nous. Le problème, c’est que tu as des organisations qui fuient complètement les juridictions civiles. Le CIO fait la com’ de certains États. Ils sont par exemple allés voir Aliyev en Azerbaïdjan, pour dire à quel point il était exceptionnel. Une honte. À l’époque, c’était l’Ouzbékistan aussi, avec le président Karimov, un boucher sans nom. Et rappelle-toi la Chine, c’était exceptionnel. La Russie, c’était exceptionnel. Maintenant, la Russie, ils sont méchants. Ça y est… Après avoir mangé pendant 20 ans dans la gamelle russe, Thomas Bach, décoré par Poutine, a retourné sa veste. Et pour la petite anecdote, le CIO a même son bureau de lobbying à Bruxelles… Donc, la clé pour arrêter tout cela, c’est de dire non au CIO. Mais tu auras toujours des États et des présidents pour dire oui.


Le Livre Noir des Jeux Olympiques – Romain Molina (éditions Exuvie).

« Barbie Girl » contre « Hitman », Tyson Fury et Oleksandr Usyk prêts pour la revanche à Riyad (Arabie Saoudite)

Show de boxe explosif à Riyad (Arabie Saoudite) le 21 décembre : la revanche du championnat du monde unifié des lourds entre Tyson Fury et Oleksandr Usyk. Lors de la conférence de presse du combat, cet après-midi, le spectacle était déjà au rendez-vous.

Une entrée sur le thème de « Barbie Girl » pour le fantasque anglais Tyson Fury, en quête de rédemption après sa défaite face à l’Ukrainien. Et une entrée en mode « Hitman« , agent 47 (un personnage de jeu vidéo, un tueur plus exactement) pour Oleksandr Usyk.

Le champion du monde est arrivé sur scène avec une mallette noire, comme le personnage du Hitman. Mais il a poussé le vice jusqu’au bout, dévoilant le contenu de celle-ci.

Il en sort alors une photo, cachée… Il file la faire dédicacer à son futur adversaire… Clin d’oeil au premier combat, il dévoile alors une énorme gauche portée à son adversaire, sonné.

Usyk vs Fury 2, la revanche, le 21 décembre 2024, à Riyad (Arabie Saoudite) et sur DAZN.

Droits TV, Ligue 1, IPTV, Arabie Saoudite : DAZN en grandes difficultés ?

Serait-ce une nouvelle catastrophe à venir pour le football français ? Le diffuseur DAZN aurait obtenu les faveurs d’environ 100 000 abonnés depuis le début de la saison, mi-août. Un échec terrible, avec des répercussions financières graves.

Devenu diffuseur officiel de la Ligue 1 un peu à la dernière minute, DAZN (« DaZone ») paye le fait que la Ligue de Football Professionnel (LFP) a tergiversé très longtemps pour finalement obtenir de faibles montants de droits TV.

C’est le journaliste Abdellah Boulma qui donne cette inquiétante information pour le football français : DAZN ne compterait qu’un peu plus de 100 000 abonnés. Pour rappel, en pleine crise Covid, MediaPro (producteur de la chaîne Téléfoot) avait décidé de cesser ses paiements alors qu’il totalisait 400 000 abonnés…

Selon le même journaliste, DAZN pourrait quitter les lieux d’ici deux ans, en 2026, sauf aide financière extérieure ou augmentation significative de ses abonnés. Pour information, une clause de sortie a été fixée à 1,5 million d’abonnés en 2026… Un chiffre qui paraît déjà inaccessible tant les débuts ont été laborieux.

Certes, avec le niveau de l’AS Monaco ou de l’OM cette saison, la lutte pour le titre semble un peu moins déséquilibrée mais le manque de stars, l’essor de l’IPTV, le niveau des tarifs d’abonnements et le bazar à la LFP n’ont rien arrangé. L’image du football français auprès du grand public est désastreuse, que ce soit dans les grandes villes ou dans les campagnes. Et ce, même si les stades sont relativement bien remplis et que le spectacle reste agréable en ce début de saison.

Abdellah Boulma rappelle que de l’argent frais en provenance de l’Arabie Saoudite pourrait aider DAZN à poursuivre son chemin. Une donnée qui confirme mes informations révélées dans le Dèj Foot en 2020 et 2021 au sujet du rapprochement très clair réalisé par DAZN avec l’Arabie Saoudite. Les hommes d’affaires saoudiens ne jetteront pas l’argent par les fenêtres. Ils financeront uniquement si la suite du projet est viable.

Qu’est-ce qui pourrait changer la donne ? Une augmentation significative du nombre d’abonnés semble être un mirage actuellement. Les abonnements IPTV sont indétectables. Impossible d’aller faire migrer un abonné IPTV vers un pack DAZN, qui coûte beaucoup plus cher et qui diffuse bien moins de contenus. Les Français, certes hors la loi, ne vont pas payer plus pour obtenir moins.

La seule solution ? Ramener de nouvelles têtes d’affiche en Ligue 1 et mettre en place rapidement le renouveau de la rivalité PSG-OM. Raviver la flamme. Tout cela passe bien entendu par le dénouement annoncé (mais incertain en termes de dates) de l’officialisation de la cession de l’Olympique de Marseille à un consortium d’entreprises mené par l’Arabie Saoudite. Encore eux.

À 39 ans, le nouveau défi osé de Cristiano Ronaldo

10 jours après le lancement de sa chaîne YouTube, Cristiano Ronaldo totalise déjà plus de 55 millions d’abonnés ! Une performance exceptionnelle pour le Portugais, toujours aussi en forme et buteur avec Al Nassr (Arabie Saoudite). Mais il ne veut pas en rester là…

Avec ses 200 millions de dollars de revenus par saison, Cristiano Ronaldo a de quoi vivre (très) tranquille. Mais l’un des footballeurs les plus mythiques de l’Histoire souhaitait ajouter une nouvelle occupation : une chaîne YouTube. Depuis le 21 août, voilà CR7 dans la production de contenus vidéos.

Le quintuple Ballon d’Or peut désormais être qualifié de « YouTubeur« . Et son succès est déjà total. Il a déjà battu le record de MrBeast (313M d’abonnés), chaîne YouTube la plus rapide à atteindre 20 millions d’abonnés. Et il ne compte pas s’arrêter là.

Le joueur de 39 ans compte ce matin plus de 55,8 millions de suiveurs sur YouTube. Lui qui est à 638 millions d’abonnés sur Instagram…

Interrogé en conférence de presse à ce sujet lors du rassemblement de l’équipe nationale portugaise, il a a avoué ses ambitions : « Mon but était de me rapprocher de mes fans, je pense qu’ils le méritent. Ce qui m’a le plus impressionné lors des Championnats d’Europe, c’est le soutien, les deux ou trois prochaines années seront la fin de ma carrière et ce qu’ils m’ont montré était la chose la plus importante. Les abonnés, les records… il faut relativiser, mais je veux les battre. Dans deux ans, si je peux battre MrBeast, nous verrons ».

Sa vidéo YouTube la plus regardée totalise déjà plus de 48 millions de vues. Tout ce qu’il touche devient de l’or.

En 2023, le journaliste d’Entrevue Thibaud Vézirian avait réalisé une vidéo sur sa chaîne YouTube avec Thierry Marchand, journaliste qui a eu le privilège d’interviewer Cristiano Ronaldo à 9 reprises dans sa carrière, à l’occasion de la sortie de son livre sur le sujet.

Mercato – Aubameyang annonce son départ de l’OM, découvrez sa nouvelle destination

Ça y est, c’est fait. Un an après son arrivée à la tête de l’attaque marseillaise, Pierre-Emerick Aubameyang quitte le club. Comme annoncé depuis des semaines, le joueur était courtisé par le championnat saoudien.

Un message d’au revoir qui doit chagriner certains supporters marseillais. Après une saison individuellement plutôt réussie (et ratée collectivement), Pierre-Emerick Aubameyang quitte l’Olympique de Marseille. Il rejoint Al-Qadisiyah, le nouveau géant du football. Détenu par le pétrolier Aramco, ce club saoudien vient d’accéder à la première division. Après le défenseur centrale espagnol du Real Madrid, Nacho, c’est donc au tour d’Aubameyang de céder à leurs sirènes.

Certains estiment le salaire du buteur gabonais à environ 40M d’euros sur deux saisons. Impossible de refuser. Si certains observateurs du mercato pensaient que l’OM ne toucherait aucune indemnité malgré deux ans de contrat restants, d’autres annoncent aujourd’hui que le montant du deal pourrait permettre à l’OM de toucher entre 5 et 10M d’euros.

Dans son message posté sur Instagram, à l’appui d’une vidéo, l’attaquant remercie le club, le staff et les dirigeants. Qui le remplacera à la tête de l’attaque ? C’est la question. En tout cas, la Ligue 1 perd là une autre star du football…

« MERCI MARSEILLE 💙🤍 J’ai passé une année remplie d’émotions et je tiens à remercier tout le club, le staff, mes coéquipiers et nos supporters. Vous m’avez rendu plus fort et ces souvenirs avec vous resteront gravés à jamais. Comme vous le savez, j’ai toujours suivi les conseils de mon père, ce qui m’a permis de devenir le joueur que je suis et nous avons donc pris cette décision pour la suite de ma carrière. Il est temps pour moi de démarrer un nouveau chapitre. Merci M. Frank McCourt, Merci Pablo d’avoir accepté mon départ, merci de ton soutien à toute épreuve mais surtout merci de m’avoir offert la chance de découvrir la chaleur et la passion du Vélodrome. Pour toujours allez l’OM 💫 Je ne vous oublierai jamais ❤️ »

Les premiers JO e-sport se tiendront en Arabie Saoudite en 2025

Grande nouvelle pour l’Arabie Saoudite. Le Comité International Olympique (CIO) vient d’annoncer l’obtention des premiers Jeux Olympiques d’e-sport, de jeux vidéos, prévus à partir de 2025.

Les gamers sont heureux. Ils ont leurs premiers Jeux Olympiques. Mis de côté des traditionnelles épreuves sportives, les champions de jeu virtuel attendaient cela impatiemment. Cela fait plusieurs années que le CIO discute de Jeux Olympiques e-sport. Très engagée pour obtenir de nombreux événements mondiaux majeurs, l’Arabie Saoudite a sauté sur l’occasion.

Après l’exposition universelle 2030, les grands championnats de boxe, le Paris-Dakar, la Formule 1, la Coupe du monde de football 2034 ou encore les jeux asiatiques d’hiver 2029, voilà que le Royaume accueillera les premiers Jeux e-sport de l’histoire. L’influence de ce pays est grandissante dans tous les domaines.

Du sportif à la politique, de la diplomatie à l’économie, de l’écologie à la santé, l’Arabie Saoudite est partout et s’affirme comme LA grande nation des prochaines décennies. La métamorphose de sa société pendant les dix dernières années, sous la gouvernance du prince Mohammed ben Salmane, est impressionnante.

Déjà actionnaire de beaucoup d’éditeurs de jeux vidéos, l’Arabie Saoudite, via le PIF (le fonds souverain) ou d’autres fonds d’investissement, ambitionne de devenir le leader mondial du jeux vidéo. Cela n’est qu’une question de temps. Le Comité International Olympique a précisé que ces Jeux nouvelle formule se tiendront « régulièrement » pendant douze ans à partir de 2025. Un contrat « test », donc.

Cette décision sera approuvée lors de la 142e session du CIO, prévue les 23 et 24 juillet à Paris. Le président du CIO, Thomas Bach, a salué dans un communiqué la grande implication et la « grande expertise – pour ne pas dire unique » du comité national olympique saoudien en matière d’e-sport.

Aucune information encore sur les jeux vidéos concernés par ces Jeux Olympiques inédits. Nul doute que certains éditeurs vont jouer des coudes afin d’apparaître. Qui de EA Sports FC ou de FIFA (nouvelle formule du jeu de foot de la FIFA) sera par exemple retenu pour l’événement ? Selon le prince Abdulaziz bin Turki Al Faisal, ministre saoudien des Sports, le Royaume compte « plus de 23 millions de joueurs ».

Soucieux de répondre à tous ceux qui s’en prennent régulièrement à l’Arabie Saoudite, Thomas Bach a affirmé que le CIO veillera à ce que « les valeurs olympiques soient respectées ».

Il a notamment cité le « développement rapide » du sport féminin en Arabie Saoudite, les « réformes réglementaires » assurant une représentation féminine dans les conseils d’administration de toutes les fédérations sportives, ainsi que l’égalité de rémunération pour les athlètes hommes et femmes sélectionnés en équipe nationale. Des avancées qui ne sont pas toutes visibles chez les pays donneurs de leçons.

Les bonnes relations de Marine Le Pen avec le Moyen Orient

Pour certains, c’est un paradoxe. Pour d’autres, tout s’explique. Georges Malbrunot est catégorique. Marine Le Pen entretient de bonnes relations avec une majeure partie des pays du Moyen Orient.

Le grand reporter, expert de la diplomatie au Moyen Orient pour Le Figaro, dévoile un état des lieux intéressant des relations entre les pays du Moyen Orient et Marine Le Pen. La représentante numéro 1 du Rassemblement National aurait des alliés parmi les dirigeants des pays les plus influents de cette région du monde.

Dans un tweet explicatif, Georges Malbrunot apporte « Quelques éléments de background pour comprendre cet apparent paradoxe ».

« Au Moyen-Orient, Marine Le Pen et son parti entretiennent de bonnes relations avec les régimes autoritaires d’Egypte et des Emirats arabes unis, et de mauvaises avec le Qatar, en raison de son soutien à l’islam politique au Moyen-Orient et au-delà. » Georges Malbrunot fait ici référence au soutien affirmé du Qatar aux Frères Musulmans, organisation considérée comme terroriste en France.

« Avec l’Arabie, ses relations se sont améliorées depuis une dizaine d’années », estime le journaliste, « probablement sous l’influence précisément des alliés émiriens de Mme Le Pen, qui ont pu lui conseiller d’adoucir à un moment donné ses critiques contre l’Arabie. Comme par hasard, le parti de Mme Le Pen fut plutôt discret dans ses critiques contre MBS au moment de l’horrible assassinat du dissident saoudien Jamal Khashoggi par des hommes de Riyad, fin 2018. Ce qui constituait une réelle surprise. »

« D’autre part, les réformes sociétales menées par l’Arabie de MBS – plus de droits aux femmes, mise à l’écart de la police religieuse et plus largement marginalisation de l’establishment religieux – couplées à la volonté saoudienne de normaliser ses relations avec Israël – nouvel allié du RN au MO – ne peuvent que satisfaire Mme Le Pen, qui ne se prive probablement pas de le dire à Mohamed Abdelkarim al-Issa, le patron de la Ligue islamique mondiale, lors de leurs rencontres en France, comme vient de le révéler ce dernier. »

En effet, le patron saoudien de la Ligue islamique mondiale (LIM) assume désormais sa « bonne relation » avec Marine Le Pen.

« Nous avons une bonne relation avec elle. Chaque fois que nous allons en France, nous rencontrons Mme Le Pen », a déclaré lundi Mohammad bin Abdul Karim Issa dans une intervention devant un think-tank à Londres, selon des propos rapportés par le site Middleeasteye.

« Nous dialoguons en amis. Nous partageons une amitié fondée sur une compréhension mutuelle », a ajouté l’ancien ministre saoudien de la Justice, qui dirige la LIM, depuis 2016.

« Quand je suis en France, je dois respecter les valeurs de la république. Sinon, comment pourrais-je entrer dans un pays sans en respecter ses valeurs ? », explique Mohammad bin Abdul Karim Issa. « Mme Le Pen m’a demandé si c’était cela l’islam? Je lui ai dit que oui, c’est l’islam ».