fbpx

Paris 2024, c’est bien fini ! Les anneaux retirés de la Tour Eiffel

Ça y est, il faut tirer un trait définitif sur les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Avec l’un de ses symboles, les anneaux placés sur la Tour Eiffel, qui vient de s’effacer. En effet, la ville de Paris a réalisé l’intervention pour faire descendre les anneaux de la structure métallique.

C’est avec un brin d’émotions que certains ont pu assister à la désinstallation des anneaux olympiques sur la Tour Eiffel. Ils y étaient depuis le 6 juin et la maire de Paris, Anne Hidalgo, envisage toujours de les remplacer par d’autres, moins lourds.

Ils pourraient aussi trouver leur place juste en face de la Tour Eiffel, dans une nouvelle zone piétone qui fait déjà polémique entre la mairie et la préfecture de police…

Périphérique à 50 km/h dès octobre, anneaux olympiques sur la Tour Eiffel… Nouvelle fronde contre Anne Hidalgo

La maire de Paris entendait surfer sur le succès de Paris 2024. Pourtant, avant même la fin des Jeux Paralympiques, la parenthèse enchantée semble déjà terminée. Dans une interview donnée à Ouest France, Anne Hidalgo dévoile plusieurs décisions marquantes, qui font déjà polémique.

Alors que plusieurs sondages prêtent une envie aux Parisiens de conserver la vasque olympique dans le jardin des Tuileries, Anne Hidalgo annonce en grande pompe à Ouest France ce dimanche que les anneaux olympiques resteront sur la Tour Eiffel.

Tout un symbole après le succès de Paris 2024. Mais une décision qui fait grincer des dents. Certes, ce ne sera pas tout à fait les anneaux olympiques aperçus cet été, car ils sont trop lourds pour la structure de la Tour Eiffel, mais tout de même.

Pour certains Parisiens ou certains internautes, cela va « défigurer » le monument. « Les anneaux sont bien jolis mais ils n’ont rien à faire sur ce monument extraordinaire qu’est la Tour Eiffel une fois que les JO sont terminés« , juge un autre. « C’est le symbole de la France, pas un monument olympique !« , peut-on lire par ailleurs.

Même si les anneaux olympiques posés sur la Tour Eiffel ont connu un franc succès, beaucoup de Parisiens espéraient voir ces derniers être déplacés au jardin des Tuileries, près de la vasque, et non pas définitivement sur la Tour Eiffel.

L’autre grande décision polémique, face à laquelle l’Etat semble s’opposer depuis des mois, c’est le passage dés octobre du périphérique parisien à 50 km/h. « C’est une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique », justifie Anne Hidalgo. Ses détracteurs rétorquent déjà qu’en abaissant la vitesse de circulation, les voitures resteront encore plus longtemps sur la route et pollueront encore plus… Dilemme. Réduire encore la vitesse sur le périphérique permettra-t-il un jour de diminuer les embouteillages récurrents ? Ou faut-il juste faire fuir les automobilistes pour fluidifier le périphérique ?

« C’est un débat extrêmement mal posé. Il y a 80 % de non-Parisiens sur le périphérique. Il faut arrêter de stigmatiser les personnes qui sont obligées de prendre leur voiture », a expliqué Clément Beaune, l’actuel ministre des Transports démissionnaire.

Comme redouté par certains Parisiens, la maire de Paris va profiter de l’effet JO pour fermer définitivement à la circulation automobile le pont d’Iéna et la place de Varsovie, située entre le Trocadéro et la Tour Eiffel. Passer en voiture observer la Tour Eiffel de près sera désormais impossible. « Les voitures ne reviendront pas devant la tour Eiffel à la fin des Jeux. C’est très clair », a tranché Anne Hidalgo.

Anne Hidalgo plonge dans la Seine : Les meilleurs (et pires) détournements

Chose promise, chose due. Anne Hidalgo a nagé dans la Seine. C’était l’événement de ce mercredi 17 juillet, tant il a été annoncé, rêvé, repoussé et décrié… La maire de Paris s’est baigné, en combinaison, avec le patron des Jeux Olympiques, Tony Estanguet.

Ce moment semblait tout aussi attendu que la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques. L’enjeu de Paris 2024, c’était aussi de pouvoir se baigner dans la Seine ! Un Plan baignade initié depuis 10 ans, dans lequel l’État et les collectivités franciliennes ont injecté 1,4 milliards d’euros…

Près de 40 ans après la promesse de campagne – non tenue – de Jacques Chirac, Anne Hidalgo l’a fait. Non sans susciter énormément de moqueries…

Forcément, cela fait jaser sur les réseaux sociaux. Les internautes se moquent et détournent les images. Des parodies et blagues à n’en plus finir. « Les dents de la maire » est devenu un classique.

« On aurait pu construire 5 hôpitaux avec tout cet argent », tonnent les plus démagos. Pour d’autres, ces images d’Anne Hidalgo dans la Seine sont les images les plus chères de l’histoire de la télévision. Et du cinéma.

Beaucoup en sont à imaginer la peau d’Anne Hidalgo à la sortie de l’eau. Si les derniers tests l’ont validé comme potable, la majorité des messages sont ceux de gens assez dubitatifs et moqueurs. « La Seine est propre et prête pour les JO, j’invite tous les français à s’y baigner », certains pensaient voir Golum sortir de l’eau !

Le spécialiste du second degré, Le Gorafi, est allé encore plus loin, avec un article réveillant l’imaginaire collectif sur tout ce que l’on peut trouver dans la Seine : vélos, voitures, corps humains, armes, etc.

Pour le journaliste Jérôme Godefroy, cette date marquera un tournant dans l’histoire de la planète : 20 juillet 1969, Armstrong pose un pied sur la lune. 17 juillet 2024; Hidalgo ose un pied dans la Seine. Chacun se souvient précisément de ce qu’il faisait et où il était à ce moment-là. « One small plouf for a woman, a major splash for womankind. »