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L’Allemagne se qualifie pour les quarts de son Euro sur un but polémique

Malgré les intempéries, malgré de solides Danois, l’Allemagne se sort du piège des huitièmes de finale et verra les quarts. Une victoire 2-0 face au Danemark mais une victoire pas si nette que cela… Explications.

L’Allemagne attend l’Espagne de pied ferme en quarts de finale de l’Euro. À moins que la Géorgie ne crée une immense surprise. L’affiche serait belle. Mais avant cela, la Mannschaft a dû batailler ferme pour éliminer les Danois de Kasper Schmeichel.

Dans une rencontre interrompue par de violents orages, les 22 acteurs ont eu toutes les peines du monde à ouvrir le score. Et comme souvent dans le football, c’est juste après qu’une occasion nette vous soit refusée que vous encaissez un but.

Le Danemark enrage. Au retour des vestiaires, alors que l’orage traîne encore dans les parages, les Danois dominent, poussent fort. L’ancien lyonnais Andersen pense même ouvrir le score après un cafouillage en pleine surface. La VAR annule sa réalisation pour un hors-jeu au millimètre, une règle aberrante qu’il va falloir revoir très vite, tant elle va à l’encontre de l’esprit du football. Un but refusé qui fera énormément parler.

Car dans les secondes qui suivent. L’Allemagne reprend le jeu à son compte. Sur le côté droit de la surface, Andersen, encore lui, est coupable de ne pas ranger sa main droite derrière son dos. Le centre allemand vient effleurer son bras. La VAR indique à l’arbitre le point de penalty : 1-0, Kaï Havertz (53e). Le Danemark enrage puis perd le fil du match.

Si on récapitule : un but du Danemark refusé pour 3 centimètres, alors que le départ du ballon est en fait impossible à juger à la VAR avec autant de précision. Le penalty pour l’Allemagne pour une main clairement involontaire et non préjudiciable pour la suite de l’action. Et enfin, si on regarde bien, sur le penalty de Kai Havertz, il coupe sa course d’élan et marque. Ce qui aurait pu être sanctionné.

À la 68e minute, un des meilleurs joueurs du tournoi, Jamal Musiala, met fin à tout suspense (2-0). Pour son Euro, à domicile, l’Allemagne voit les Dieux du football oeuvrer en sa faveur… Place à la suite.

Waffen-SS : Odoul décontenancé, Europe 1 supprime la vidéo de ses réseaux sociaux

Une intervention qui sème le trouble. Sur Europe 1, en direct, un auditeur en est venu à parler avec fierté de son grand-père engagé chez la Waffen-SS, l’escadron de la mort de l’Allemagne nazie. Une intervention confuse, qui n’a pas fait réagir en plateau.

Décidément, les débuts d’« On Marche sur la Tête », la nouvelle émission de Cyril Hanouna sur Europe 1, font fortement réagir. Après les violentes attaques envers Gilles Verdez la veille, c’est au tour de Julien Odoul, député RN, d’être pointé du doigt. En cause, une séquence de ce mercredi vers 16h50 où il n’a pas su quoi dire en écoutant l’intervention étonnante d’un auditeur.

Certains internautes ont déjà dénoncé le moment en question à l’Arcom. L’autorité de régulation des médias avait pris les devants. Selon Le Parisien, Europe 1 a reçu une demande pour lui rappeler son obligation de « mesure », « d’honnêteté » et « de pluralité des points de vue » dans le traitement de l’actualité électorale dans la nouvelle émission de Cyril Hanouna, concernant les législatives.

La séquence du jour n’a pas dû plaire à l’Arcom. « Il faut que le RN cesse de s’excuser… Mon grand-père était dans la Waffen-SS. Il a été déporté. Il a ensuite été naturalisé en Juste parce qu’il a sauvé énormément de personnes. Il faut que la gauche arrête de se servir de ce prétexte de la guerre contre le RN. »

Conseil curieux quand on connaît l’histoire de la création du Front National, à l’initiative d’anciens nazis. Et histoire difficile à cerner concernant ce grand-père, à la fois tortionnaire des Juifs pendant la guerre puis sauveur de ces mêmes Juifs ?

Au moment où l’auditeur commence à parler de « son grand-mère dans la Waffen-SS », Julien Odoul lance un regard interrogateur. Cyril Hanouna tente lui aussi de comprendre où l’auditeur veut en venir : « On avait mal compris, il a été déporté, d’accord ? ». Mais quand l’auditeur s’enfonce dans ses explications, sans mettre à mal les horreurs de la seconde guerre mondiale, personne en plateau ne relève. Une histoire trop peu détaillée pour être compréhensible. Les raccourcis ont suffi à semer le trouble.

« Il faut que le Rassemblement National arrête de se plier contre la ‘doctrat’ de la gauche (sic), qui leur dit quoi faire, quoi penser, de quoi s’excuser. » Et Julien Odoul fait mine d’acquiescer. Une sorte d’approbation du visage qui a fait bondir bon nombre d’internautes, notamment sur X.

Le direct est parfois traître et encore plus en radio. Cyril Hanouna passe alors à la suite de l’émission. Et malheureusement personne ne revient sur cette intervention aussi confuse que déconcertante.

Cinq cercueils devant la Tour Eiffel, l’enquête avance

Les enquêteurs privilégient la piste de la « manipulation étrangère ». Trois personnes ont déjà été placées en garde à vue suite à la découverte de cinq cercueils portant l’inscription « soldats français de l’Ukraine », samedi, au pied de la Tour Eiffel.

Cette enquête porte sur une possible « ingérence étrangère », a-t-on appris dimanche de sources policières. C’est sur le Quai Branly, samedi matin, à proximité de la Tour Eiffel, que trois personnes ont soudainement déposé ces cercueils de « taille réelle recouverts d’un drapeau français ». De quoi interloquer pas mal de touristes. Des cercueils remplis de « platre ».

Forcément filmé et rapidement suivi, le chauffeur de la camionnette a été « interpellé aux abords » de la tour Eiffel. Ce Bulgare a avoué avoir été payé 40 euros pour déposer la cargaison…

Les deux autres interpellations, un Ukrainien et un Allemand, ont eu lieu dans une gare routière parisienne : deux hommes s’apprêtaient à « prendre un bus pour Berlin ». Ces individus sont toujours en garde à vue pour « violence avec préméditation ». Plusieurs autres affaires d’ingérence étrangère, notamment celle de l’Azerbaïdjan en Nouvelle-Calédonie, ont éclaté sur le sol français ces dernières semaines. Serait-ce cette fois l’ombre de la Russie ?