fbpx

Alcool et dépendance, Gad Elmaleh avoue tout

« Un amoureux du vin » devenu sobre depuis le 21 août 2021. C’est l’histoire de Gad Elmaleh. Le comédien et humoriste raconte son passé trouble dans l’émission Clique sur Canal+, un témoignage qui pourrait servir à beaucoup de gens dont l’alcool cause beaucoup de tourmentes.

Il est sobre depuis bientôt trois ans. Gad Elmaleh explique pourquoi il a décidé d’arrêter l’alcool. Un témoignage fort délivré dans « Clique », face à Mouloud Achour.

« Il y avait une tristesse. Je commençais à essayer de vivre des moments joyeux sans la joie et que l’alcool allait faire le boulot à la place de la joie, je me suis dit ‘t’as un problème c’est pas possible’. J’avais l’air triste, je me sentais triste et un jour, je me suis dit ‘faut que j’arrête ça, c’est pas moi et ça m’empêche d’être moi-même. » Gad Elmaleh témoigne sans concession. Ajoutant : « Je crois qu’on banalise un peu l’alcoolisme ».

Face aux questions de Mouloud Achour, il ne se dérobe pas. Il concède volontiers avoir été « un amoureux du vin. Je le suis toujours, mais c’est une relation olfactive », sourit-il.

Selon lui, il était d’abord un « alcoolique asymptomatique » sur scène. « On banalise aussi un peu l’alcoolisme », estime-t-il, avant d’expliquer que l’alcool ne l’aidait pas à surmonter une certaine pudeur, pas besoin. En revanche, pour approcher des femmes, c’était plus compliqué.

« J’avais un rapport avec les femmes assez introverti, timide. Pour rentrer dans un jeu de séduction, il faut qu’il y ait un premier contact et je ne savais pas le faire, donc parfois, l’alcool pouvait m’aider un peu ». Une introspection rare pour une personnalité publique.

Alcool et cocaïne : Kendji Girac a menti

Une conférence de presse particulièrement suivie. Le procureur des Landes s’est présenté cet après-midi devant la presse. Quatre jours après « l’affaire Kendji Girac », ce coup de feu venu terrasser le chanteur, au beau milieu d’une aire d’accueil de gens du voyage, en pleine nuit.

Le procureur de la République de Mont-de-Marsan (Landes), Olivier Janson, a rapidement expliqué que d’après les premiers éléments de l’enquête, l’hypothèse d’« un tir qui aurait été réalisé par un tiers est écartée ». Aucune rixe, pas de guerre entre deux camps, pas de règlement de comptes. « Aucun élément de l’enquête ne va en ce sens. »

Le chanteur est tout de même revenu sur sa première version. Et il a finalement déclaré avoir « simulé un suicide » pour faire peur à sa compagne, qui menaçait de partir s’il ne réglait pas son addiction à l’alcool. Kendji Girac a d’ailleurs été contrôlé à 5 heures du matin avec 2,5 grammes d’alcool par litre de sang. Et avec des traces de cocaïne.

Plus trop de doutes, selon le procureur, sur le déroulé de la soirée. Le témoignage du chanteur met enfin la lumière sur cette histoire si médiatisée.

Touché par balle dans la nuit de dimanche à lundi, Kendji Girac avait alors avancé la thèse de l’accident. À 27 ans, le jeune homme pensait bien faire en expliquant aux secours avoir acheté l’arme, un Colt 45, dans une brocante et s’être blessé accidentellement en la manipulant à l’intérieur d’une caravane. Le tout, en présence de sa femme et de leur fillette.

Or, la réalité est toute autre. Plusieurs disputes, des cris, des larmes. Et finalement, l’impensable. D’après le témoignage de Soraya M., cité par le procureur, de vives discussions au sein du couple avaient lieu au sujet de la consommation d’alcool de Kendji Girac.

Ce soir-là, une nouvelle fois énervée à cause de l’état d’ébriété du chanteur et du bruit qu’il faisait en pleine nuit, Soraya M. lui annonce qu’elle va partir. Kendji fouille alors dans les placards du salon puis appuie sur la gâchette. « Ce dont je suis absolument certaine, c’est qu’il n’y avait personne d’autre. Ce ne peut être que lui qui s’est tiré dessus, volontairement ou accidentellement », a-t-elle répété aux enquêteurs.

Kendji Girac aurait été jusqu’à lui faire un terrible chantage : prétextant qu’il allait « se mettre une balle ou s’ouvrir la gorge ». Les traces d’alcool et de cocaïne retrouvées dans le corps du chanteur permettent d’imaginer le contexte de la scène. La thèse d’un tir accidentel a été bien vite écartée par les enquêteurs, les différents crans de sûreté et de sécurité de l’arme utilisée étant fonctionnelles.

Le chanteur voulait « faire peur à sa femme, l’impressionner », détaille le procureur. « Un moment de panique », « simuler un suicide » pour l’empêcher de partir.

Avec le recul et face à l’ampleur des retombées médiatiques, Kendji Girac « regrette profondément » son geste. Il évacue également toutes les rumeurs d’un tir provenant de sa compagne : « En aucun cas ma femme m’a tiré dessus. Quand j’ai vu qu’elle allait partir, j’ai eu peur. J’étais saoul à un point de ne pas savoir trop quoi faire. » 

Que ce soit un « suicide simulé ou d’un véritable suicide », les deux faits ne sont pas pénalement répréhensibles. Kendji Girac va déjà mieux, il est doublement tiré d’affaire.