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Enquête ouverte pour viol et agression sexuelle contre Kylian Mbappé, « fake news » ?

Aftonbladet, Expressen et la chaîne de télévision TV4 News sont unanimes : Kylian Mbappé est bien visé par une mise en examen pour viol et agression sexuelle suite à son séjour à Stockholm (Suède), la semaine dernière. Les trois médias suédois suivent le dossier de près.

Si le procureur n’a pas mentionné le moindre nom, les médias suédois croient savoir de solides « sources policières » que Kylian Mbappé est bien cité dans le cadre d’une enquête pour viol.

Le capitaine des Bleus avaient jusque-là balayé les rumeurs d’un revers de main, parlant de « fake news » sur son compte X, lundi soir.

La justice suédoise a bien publié un communiqué mardi pour confirmer avoir ouvert une enquête préliminaire après le dépôt d’une plainte pour viol, pour des faits ayant eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans l’hôtel où résidait la star du football.

La justice ne cite pourtant pas le nom de Kylian Mbappé. Rappelons qu’il est présumé innocent. Avec le tribunal populaire des réseaux sociaux, attention à ne pas juger quelqu’un en avance.

Trafic sexuel, affaires Diddy : révélations prochaines des noms de stars impliquées ?

Cela fait grand bruit aux Etats-Unis. Le scandale de trafic sexuel présumé dans lequel est empêtré l’homme d’affaires et rappeur P. Diddy pourrait éclabousser bien d’autres artistes et stars américaines.

Les médias américains suivent l’affaire de très près. Après la mise en examen de Sean Combs, alias P. Diddy, pour trafic sexuel, après l’amoncellement de plaintes (120, désormais !) pour violences sexuelles, d’autres stars impliquées dans ces soirées « Freaks off » pourraient être jetées en pâture. C’est qu’affirme l’avocat des victimes du rappeur.

Les procureurs fédéraux de New York estiment que « pendant des décennies », Diddy a « abusé, menacé et contraint des femmes et d’autres autour de lui à satisfaire ses désirs sexuels, protéger sa réputation et dissimuler ses actes ». Tout était organisé méticuleusement lors de fêtes dans des chambres d’hôtels ou palaces hollywoodiens ou new yorkais, parfois durant plusieurs jours.

Alors que plus de 120 plaintes sont en cours, l’avocat des victimes pensent sûrement mettre un grand coup de pied dans la fourmilière des abus de stars depuis des décennies. « Les noms vous choqueront, et il y en a beaucoup, beaucoup de personnes puissantes…« , précise-t-il.

Attention, tout de même, de fausses listes de noms de personnalités potentiellement impliquées circulent sur les réseaux sociaux. Des stars présumées innocentes qui voient leurs noms salis. La justice américaine fera bien vite son travail.

Cauet va pouvoir refaire de la radio et de la télé

Il va pouvoir reprendre sa vie professionnelle. Mis en examen le 24 mai dernier pour des affaires de viols sur mineure, viol et agression sexuelle, l’animateur Cauet a obtenu ce vendredi matin l’autorisation d’exercer à la radio ou à la télévision, sans public.

Interdit d’antenne pendant son contrôle judiciaire, les avocats de Sébastien Cauet avaient interpellé la cour sur le fait que l’ancienne star de NRJ n’avait plus le droit d’exercer son métier. Aucun revenu possible de cette activité alors que la justice lui réclamait le versement d’une caution de 100.000 euros

D’après des informations de BFM TV, la cour d’appel de Paris a assoupli, ce vendredi matin, le contrôle judiciaire de Sébastien Cauet. Il peut donc animer toute émission à la radio ou à la télévision, mais il faut que cela soit sans public.

L’animateur a été mis en examen pour viols sur mineure, viol et agression sexuelle le 24 mai dernier et d’abord interdit d’antenne pendant son contrôle judiciaire. Et ce, alors qu’il reste présumé innocent.

L’animateur est visé par au moins cinq plaintes pour viols sur mineure, viol et agression sexuelle. Des plaintes déposées pour des faits présumés remontant jusqu’en 1994. Sébastien Cauet clame son innocence.

« Je suis innocent, je n’ai rien fait. J’ai gâché ma vie » : la détresse du rugbyman Oscar Jegou

Les deux rugbymen du XV de France Hugo Auradou et Oscar Jegou, âgés de 20 et 21 ans, sont actuellement en détention dans la prison de Mendoza, en Argentine, suite à la plainte pour agression sexuelle déposée dimanche à leur encontre.

Une vague de soutiens envers la victime présumée… Mais aussi le rappel de la présomption d’innocence. Impossible de se positionner totalement dans cette affaire d’agression sexuelle avec violence commise par deux joueurs de l’équipe de France de rugby dans la nuit de samedi à dimanche. Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été transférés à Mendoza (Argentine), dans une des prisons les plus difficiles du monde.

« Je suis innocent, je n’ai rien fait. J’ai gâché ma vie  », a écrit Oscar Jegou à son frère, par sms, selon RMC Sport. L’entourage du rugbyman de 21 ans a peur des conditions difficiles de détention.

La plainte pour agression sexuelle a été déposée le dimanche 7 juillet. La victime a fait une déclaration longue et détaillée, relayée par son avocate : « Les lésions sont compatibles avec le récit de la victime, mais pas nécessairement exclusivement issues d’une agression sexuelle. Elle a été immédiatement examinée par une médecin légiste et, selon les premiers éléments, les blessures semblent correspondre à son récit. La déposition est assez longue, complète, détaillée et correspond, pour l’heure, aux conclusions médico-légales. »

L’ancien président de la Fédération française de rugby (FFR), Bernard Laporte, estime sur BFM TV qu’« il faut d’abord avoir un mot pour la victime présumée mais il faut aussi respecter la présomption d’innocence. J’ai des contacts et il se dit tout et son contraire sur cette affaire. Si les faits sont avérés, c’est très grave, inqualifiable, intolérable. Mais laissons faire l’enquête et on saura ce qu’il s’est passé. Je pense aussi aux mamans de ces deux joueurs, qui doivent être terrifiées. Mais laissons faire l’enquête. »

Actuellement incarcérés dans la prison de Mendoza, la procureure générale indique que les deux joueurs « doivent être accompagnés d’un traducteur, ces deux jeunes ne parlent pas espagnol ».

Ruiné, les larmes de Kevin Spacey à la télé américaine

La décadence d’une star d’Hollywood. En quelques années, l’acteur américain Kevin Spacey est passé de millionnaires à un homme endetté. Voire ruiné. Interrogé par Piers Morgan, il a fondu en larmes.

Frank Underwood (House of Cards) a perdu de sa superbe. Au fil des saisons de la série, certes. Mais aussi dans la vraie vie. Kevin Spacey est tombé de son piédestal.

Interviewé par Piers Morgan pendant près d’1h30, le comédien et réalisateur américain n’a pu cacher ses larmes. Depuis 2017, il a tout perdu. Le sexagénaire a notamment évoqué les accusations fallacieuses dont il a fait l’objet. Accusé d’agressions sexuelles par plusieurs hommes, la star a été acquittée de toutes les charges retenues contre lui.

Jeté en pâture, il déclare qu’il a failli mettre fin à ses jours. Piers Morgan revient avec Kevin Spacey sur plusieurs années terribles pour le comédien. Adulé puis détesté, peu de gens ont finalement noté qu’il avait été acquitté.

Kevin Spacey traverse une bien sombre période. Ce mardi 11 juin 2024, l’acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma américain était l’invité de Piers Morgan sur le plateau de son émission. L’occasion pour le sexagénaire d’évoquer les accusations dont il a fait l’objet.

Kevin Spacey avait été condamné à payer 31 millions de dollars à la production de House of Cards, série dont il avait été renvoyé suite aux accusations de harcèlement sexuel. La société de production avait reçu des dommages et intérêts suite à la perte de revenus liée au renvoi de l’acteur vedette. La sixième saison de la série ayant été remodelée en dernière minute.

Celui qui a obtenu deux oscars durant sa carrière est endetté « de plusieurs millions ». Il avoue ne plus être en mesure de payer ses factures : « Je dois encore payer des frais juridiques. Je suis en dette, de plusieurs millions ».

« C’est drôle que vous posiez cette question, parce que cette semaine, ma maison à Baltimore doit être vendue. Je dois y retourner pour récupérer mes affaires« , répond-t-il à Piers Morgan après que l’animateur lui ait demandé où il vivait. « Je ne suis pas sûr du lieu où je vais vivre maintenant ».

C’est en 2017 que l’acteur Anthony Rapp l’accuse d’harcèlement sexuel, en pleine vague MeToo. Des faits qui remontent à 1986, alors qu’il n’avait que 14 ans. De nombreuses victimes avaient brisé le silence.

En 2022, Kevin Spacey est jugé non coupable d’attouchements sexuels. Puis à nouveau reconnu non coupable d’agressions sexuels sur quatre hommes dans son procès londonien en 2023. Mais bel et bien coupable d’avoir fait perdre de l’argent à la société de production d’House of Cards.

Dans cette interview, Kevin Spacey révèle par ailleurs qu’Elton John a été le premier à lui envoyer un message de soutien lorsqu’il a été accusé à tort d’agressions sexuelles.

Kevin Spacey nie avoir fréquenté le criminel sexuel Jeffrey Epstein

Lors d’une interview longue durée menée par Piers Morgan, Kevin Spacey se livre comme jamais sur cette période noire, qui l’a vu perdre son statut de star ainsi que des millions d’euros. Acquitté des accusations d’agressions sexuelles, il reste meurtri à tout jamais.

En 2017, alors que des accusations d’harcèlement et d’agression sexuelle font surface, en pleine vague MeToo, Kevin Spacey est une immense star. Oscarisé à deux reprises, il cartonne en tant que Frank Underwood dans la série Netflix House of Cards.

Même s’il sera blanchi de toute accusation en 2022 puis 2023, le comédien et réalisateur a dû payer des millions d’euros de frais juridiques, vendre sa maison de Baltimore et dédommager la société de production de la série phare.

Chez Piers Morgan, pendant 1h30, l’acteur américain se livre avec émotions. En larmes au moment d’évoquer son départ de sa maison de Baltimore, il n’élude aucun sujet.

Interrogé par le journaliste sur ses prétendus liens avec Jeffrey Epstein, homme d’affaires et criminel sexuel décédé en 2019, il répond cash. C’est un pilote d’un des avions de Jeffrey Epstein qui avait accusé Kevin Spacey d’être présent au moment de se rendre sur une île où certaines personnalités auraient abusé sexuellement d’adolescentes.

« Je ne connais pas Jeffrey Epstein, mais j’ai découvert plus tard, après les accusations de 2015, que l’avion utilisé pour des actions humanitaires était la propriété de Jeffrey Epstein. Je ne l’ai jamais connu, je n’ai jamais passé une minute avec lui. Ce n’est pas mon ami, ce n’est pas un confident, je n’ai jamais passé de temps avec lui. Mais j’étais très fier d’être dans un avion avec le Président Clinton pour des oeuvres humanitaires. ».

Poursuivant : « Mais oui, il a fait porter un risque au Président puisqu’il y avait des jeunes filles sur ce vol. Oui, il y avait des adolescentes dans l’avion ».

Interview longue durée à retrouver sur la chaîne YouTube de Piers Morgan.

Procès des guet-apens homophobes : les victimes relatent leur « calvaire »

Le procès des trois hommes accusés de séquestration, d’extorsion et de vol avec arme en bande organisée, le tout aggravé par le caractère homophobe, a débuté devant la cour d’assises de Paris. Bien que les accusés nient le caractère homophobe de leurs agressions, ils admettent avoir ciblé des personnes en raison de leur orientation sexuelle, ce qui suffit à caractériser la circonstance aggravante selon les avocats des parties civiles.

Une rencontre qui tourne au cauchemar

Le 22 janvier 2022, un enseignant en maternelle de 40 ans, à la recherche d’une rencontre furtive, décide de se rendre sur un site homosexuel nommé « Les Pompeurs ». C’était le jour de son anniversaire et il se sentait « heureux ». Sur le site, il fixe un rendez-vous avec un utilisateur répondant au pseudonyme « Eliasse9 ». Acceptant le scénario proposé par son interlocuteur, il attend à son domicile, porte ouverte, nu, dans le noir, à quatre pattes.

Derrière ce pseudonyme se cachait Guillaume N., alors âgé de 18 ans. Le jeune homme, au visage enfantin et vêtu d’un survêtement gris, se tient aujourd’hui dans le box des accusés. Accompagné de Karim B., 19 ans à l’époque, Guillaume N. entre dans l’appartement de la victime. « Quand j’ai senti que quelque chose n’était pas normal », décrit la victime avec les mains tremblantes, son ravisseur lui attache les mains avec du scotch. Après une lutte, la victime se retrouve à terre, frappée violemment à la tête avec une arme de poing. Les photos de ses blessures, projetées sur les écrans de la salle d’audience, témoignent de la brutalité de l’agression. Les deux agresseurs séquestrent la victime et lui extorquent bijoux et appareils électroniques avant de partir, laissant l’homme traumatisé et en état de choc. « Un instant, j’ai eu l’idée qu’on pouvait me faire souffrir et me torturer », témoigne la victime en référence à une menace de Karim B. « C’était terrorisant ».

Un calvaire de deux jours

Deux jours après la première agression, une seconde victime, un professeur de français de 43 ans, vit un véritable calvaire qui durera plus de deux jours. Le mode opératoire est similaire : cette fois-ci, les ravisseurs, armés d’un couteau et de menottes, extorquent un virement de 20 000 euros. Guy N., le troisième accusé, aurait fourni un relevé d’identité bancaire pour faciliter l’extorsion. « J’ai basculé dans un autre monde, je suis tombé comme dans un puits sans fond sans savoir quand ça allait s’arrêter », raconte la victime, lunettes noires et cheveux grisonnants. Profitant d’un moment d’inattention de ses ravisseurs, il parvient à contacter un proche. Guillaume N. et Karim B. sont arrêtés en flagrant délit.

Les séquelles psychologiques

Deux ans après les faits, les séquelles psychologiques des victimes sont encore vives. La première victime se dit plus anxieuse, effrayée par beaucoup de choses, et plus défaitiste qu’avant. Il exprime également un sentiment de culpabilité, pensant que son agression a permis d’améliorer les mesures prises contre ce type de guet-apens. « Je suis plus anxieux, j’ai peur de beaucoup de choses, je suis plus défaitiste qu’avant », déplore-t-il.

La seconde victime, un professeur de français, confie avoir connu « la plus grande peur et la plus grande solitude de (sa) vie ». Il explique qu’il lui est difficile de tourner la page et souhaite que cette « affreuse parenthèse se ferme ». « Je me suis souvent dit que j’étais sorti de cet appartement mais j’ai laissé quelque chose de moi là-bas », raconte-t-il.

Déni d’homophobie

Les accusés se défendent de toute motivation homophobe. Guillaume N. et Karim B., présents dans le box des accusés, ainsi que Guy N., comparaissant libre après avoir été libéré en mars, affirment qu’ils n’avaient pas l’intention de cibler des victimes pour leur orientation sexuelle. Cependant, leur admission de cibler des personnes en raison de leur orientation sexuelle suffit à caractériser la circonstance aggravante d’homophobie, selon Me Jean-Baptiste Boué-Diacquenod, avocat de l’association Stop Homophobie, partie civile dans ce procès.

Le témoignage des victimes met en lumière la terreur et la violence subies, tandis que la cour d’assises de Paris devra se prononcer sur les motivations réelles des accusés et la gravité de leurs actes. Les récits poignants des victimes démontrent l’ampleur du traumatisme causé par ces agressions, marquant à jamais leur vie et soulevant des questions cruciales sur la protection des personnes vulnérables face aux crimes motivés par la haine.

L’ancien ministre Damien Abad mis en examen pour viol

La justice accélère. L’ancien ministre des Solidarités Damien Abad vient d’être mis en examen, ce jeudi 16 mai, pour tentative de viol. Une information délivrée par le parquet de Paris. Le député de l’Ain est poursuivi pour ces faits « susceptibles d’avoir été commis en 2010 ».

L’ancien ministre sous le gouvernement Borne avait dû quitter ses fonctions en plein scandale, deux mois seulement après sa nomination en mai 2022. Accusé de violences sexuelles par trois femmes, Damien Abad a été mis en examen pour tentative de viol en 2010 sur l’une d’entre elles. Et placé sous le statut de témoin assisté pour les deux autres femmes, qui l’accusent du même crime en 2010 et en 2011.

L’AFP relaye le communiqué transmis par l’homme politique : il assure n’avoir « aucun doute » que son « innocence » serait « confirmée à l’issue » des investigations. Il conteste « fermement » ces « accusations ignobles ». Malgré cela, les messages fleurissent sur les réseaux sociaux, via notamment le hashtag #MeToo, élément central désormais de toute affaire d’agression sexuelle.

D’après des informations obtenues par France Info, « Damien Abad se présentera devant le bureau du groupe Renaissance mardi matin », le parti politique rappelant au passage la présomption d’innocence.