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Nouvelle photo iconique pendant ces Jeux olympiques de Paris 2024 : Gabriel Medina en lévitation

La magie de l’instant. Il est en lévitation. Tout comme. Voici la nouvelle image iconique de ces Jeux Olympiques de Paris 2024, un cliché réalisé par le photographe de l’AFP Jérôme Brouillet. Il a capturé le sensationnel surfeur brésilien Gabriel Medina, pendant les quarts de finale de surf à Tahiti.

Le cliché fait actuellement le tour du monde. Gabriel Medina vole au-dessus de l’océan. Les vagues tahitiennes ne l’atteignent pas. Il ne lui manque en effet que la cape de Superman…

Le Brésilien, grand ami de Neymar Jr., photographié pour l’AFP par Jérôme Brouillet, un moment sensationnel.

Le surfeur Gabriel Medina s’élevant au-dessus des vagues de Teahupo’o, l’un des spots de surf les plus puissants du monde. Cela restera comme une photo marquante de ces Jeux. Un moment hors du temps, aussi.

Beaucoup de photographes auraient voulu avoir ce cliché, cet instant, ce moment. Lui l’a obtenu. La star Gabriel Medina, de trois quarts face, l’index vers le ciel, avec sa planche de surf à la verticale dans son dos. Un super-héros.

« Tous les photographes attendent ce moment. Vous savez que Gabriel Medina, surtout à Teahupo’o, va se lancer et faire quelque chose (…) Le seul moment délicat est de savoir où il va donner un coup de pied », raconte Jérôme Brouillet à l’AFP.

Le cliché est si dingue que certains ont supposé à tort qu’elle avait été photoshopée. Trop beau pour être vrai ? Trop beau, tout simplement.

Sur compte Instagram, Gabriel Medina l’a reposté et reçu déjà près de 4 millions de likes

La prouesse est d’autant plus folle que le photographe n’a pris que 4 photos du surfeur brésilien !

« Quand je prends des photos à Teahupo’o, je ne prends pas de photos en mode rafale, parce qu’à la fin de la journée, si vous appuyez trop fort sur le bouton, vous revenez avec 5 000 photos, et je n’aime pas ça ! », détaille-t-il. Un truc de dingue.

« Salaire décent » chez Michelin, l’exemple à suivre ?

Des mots forts pour un geste fort. Le PDG du groupe Michelin, Florent Menegaux, a jeté un pavé dans la mare. S’attirant les commentaires positifs de beaucoup de Français. Le fabricant de pneus a annoncé ce mercredi dans les colonnes du Parisien la mise en place d’un « salaire décent » pour ses 132 000 salariés dans le monde.

« Un salaire décent », c’est quoi ? Assez d’argent pour subvenir aux besoins essentiels d’une famille de quatre personnes. « Toutes les entreprises et institutions devraient prendre exemple ! », tweete déjà certaines personnes, ravies de cette initiative.

En moyenne, ce « salaire décent » représentera « 1,5 à 3 fois le salaire minimum du pays concerné, en France aussi », précise à l’AFP Florianne Viala, directrice de la rémunération du groupe.

Une communication très réussie de la part de Florent Menegaux. Alors même qu’aucun salarié Michelin n’est payé au Smic. Le groupe estimant son niveau insuffisant. Si cette interview a été si bien accueillie par les différents messages sur les réseaux, c’est bien parce qu’avec l’augmentation du Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) en France, beaucoup de salariés se retrouvent désormais à ce niveau minimum.  

17,3 % des Français étaient au Smic en 2023 (3,1 millions de travailleurs) contre 12 % en 2021.

Dans son interview pour Le Parisien, le PDG du groupe Michelin précise que « c’est un engagement logique vis-à-vis de tous les salariés du groupe […] Vous consacrez du temps à vous développer et à développer l’entreprise et en contrepartie nous, on vous donne les moyens au minimum pour une famille de quatre individus – deux parents et deux enfants – qu’un seul salaire permette d’envisager le logement, la nourriture mais aussi le loisir, un peu d’épargne, etc. ».

Questionné sur le niveau du Smic, depuis le siège de Michelin, Florent Menegaux se montre encore plus convaincant : « Nous considérons, par exemple, que le salaire décent est de deux fois le Smic à Paris, et de + 20 % du Smic à Clermont-Ferrand ». 

Autre avancée sociale annoncée : les 132 000 salariés de Michelin bénéficieront d’ici fin 2024 d’un « socle de protection sociale universel ». Un congé maternité de 14 semaines minimum et un congé paternité de quatre semaines rémunérées à 100 %.

Des propos qui font écho au discours tenu par le Premier ministre Gabriel Attal, en début d’année, soucieux de « désmicardiser la France ».

Loi sur la fin de vie – Charles Biétry soulagé

Emmanuel Macron l’a annoncé avec conviction dans les colonnes de Libération et de La Croix, le Parlement va examiner une loi pour « aider à mourir » sous « conditions strictes ».

Un soulagement pour beaucoup de Français obligés d’anticiper leur fin de vie. Ce texte devrait donner accès à une « aide à mourir » pour les malades dont le diagnostic vital est engagé à « court ou moyen terme ». Un vaste sujet de société qui devrait accueillir un grand débat national.

Sur X, l’ancien patron des sports de Canal+, France Télévision ou Bein Sports, Charles Bietry, atteint de la maladie de Charcot, n’a pas caché sa satisfaction. Lui qui s’est ouvert sur sa maladie il y a un an dans le journal L’Equipe, dans une interview pleine d’émotions, a rappelé sa situation actuelle : « J’ai réussi à bien vivre, je n’ai pas envie de mal mourir. La maladie de Charcot m’a déjà privé de l’usage des jambes et de la parole. Bientôt ce sera la respiration accompagnée de souffrances pour moi et les miens. Cette loi, un premier pas, peut nous offrir liberté et dignité. Merci ».

Charles Bietry a déjà expliqué avoir planifié sa fin de vie en Suisse pour bénéficier du « suicide assisté ». Il racontait alors avoir « tout organisé avec [sa] femme et [ses] enfants ».

La triste situation de l’ancien grand reporter de l’AFP a permis de mettre en lumière celle de milliers d’autres français. La sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie encore incurable, appelée aussi maladie de Charcot, est une pathologie neurodégénérative paralysant progressivement les muscles, empêchant peu à peu de marcher, se nourrir, parler ou respirer sans aide. Et ce, alors que le cerveau fonctionne parfaitement.

La France compte actuellement de 5 000 à 7 000 personnes atteintes de cette maladie.