À quelques heures d’une élection incertaine prévue ce jeudi à partir de 15 heures, Sylvain Maillard, député Renaissance de Paris, était l’invité de La Grande interview sur Europe 1 et CNews. Selon Maillard, la candidature de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale « est la plus pertinente ».
La course pour le perchoir entre dans sa phase finale. Yaël Braun-Pivet, représentante du camp présidentiel et première femme à avoir été présidente de l’Assemblée nationale, est candidate à sa réélection. Elle affrontera André Chassaigne (Nouveau Front Populaire), Sébastien Chenu (Rassemblement National), Annie Genevard (Les Républicains), Naïma Moutchou (Horizons) et Charles de Courson, député indépendant centriste, ce jeudi après-midi.
L’absence de majorité à l’Assemblée rend l’issue du scrutin particulièrement incertaine, et plusieurs scénarios restent possibles. Selon Sylvain Maillard, Yaël Braun-Pivet est la candidate la plus appropriée. « C’est la candidature qui nous semble la plus pertinente. D’abord parce qu’elle a l’expérience. Je la soutiens depuis le début, je pense que c’est une très bonne présidente de l’Assemblée nationale et qu’elle a su trouver le bon tempo », a-t-il déclaré sur Europe 1.
En tant qu’ancien président du groupe Renaissance à l’Assemblée, Maillard a également souligné la capacité de Braun-Pivet à faciliter le travail pour la majorité comme pour les oppositions. « Elle a parfaitement bien travaillé », a-t-il ajouté.
Le découpage de l’hémicycle en trois grandes parties – Nouveau Front Populaire, camp présidentiel, et Rassemblement National – complexifie le paysage parlementaire et encourage la formation d’alliances. Cette élection pourrait ainsi déterminer les chances futures de constituer une majorité à l’Assemblée et d’établir un gouvernement.
Sylvain Maillard a également affirmé la position de son camp concernant les alliances : « Nous ne voterons ni pour le RN ni pour LFI (…) nous ne mettrons aucun bulletin dans l’urne pour eux » pour les postes clés de l’Assemblée nationale. Il a également exprimé le souhait d’une « majorité relative suffisamment stable pour trois ans ».