Sylvain Maillard affirme que toucher à la réforme des retraites est une « ligne rouge » pour les macronistes

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Dans le cadre des discussions actuelles sur la formation d’un nouveau gouvernement en France, Sylvain Maillard, député d’Ensemble pour la République (EPR) et ancien président du groupe macroniste à l’Assemblée nationale, a réaffirmé que la remise en question de la réforme des retraites est une « ligne rouge » pour les macronistes. Sur France Info, il a insisté sur le fait que revenir sur l’âge de départ fixé à 64 ans n’est pas envisageable, décrivant cette réforme comme une nécessité plutôt qu’une préférence.

« Nous l’avons toujours dit, c’est une ligne rouge pour nous et ce n’est pas un plaisir de le faire… on n’a pas d’autre chemin que de faire en sorte de travailler un peu plus », a déclaré Maillard, soulignant les défis économiques que la France pourrait rencontrer sans cette mesure. Il a également mentionné que cette décision est difficile mais nécessaire, insistant sur le fait que « celui qui voudrait faire autrement emmène la France et l’économie de la France dans le mur ».

Le député de Paris a également souligné l’importance de deux autres préoccupations majeures pour les Français : le pouvoir d’achat et la sécurité. Il a appelé à l’augmentation du nombre de policiers dans les rues pour renforcer la sécurité publique, et a insisté sur la nécessité que le nouveau gouvernement prenne ces enjeux au sérieux.

Dans le contexte politique actuel, où les électeurs n’ont pas donné une majorité claire, Maillard a rappelé que les partis sont poussés à apprendre le compromis, à l’instar d’autres démocraties en Europe. Il a encouragé tous les acteurs politiques à se montrer à la hauteur de ces attentes.

Par ailleurs, alors que des spéculations circulent sur la nomination du nouveau Premier ministre, Sylvain Maillard a exprimé son soutien à Thierry Beaudet, actuel président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), décrivant Beaudet comme une personne de consensus et sérieuse. Cette approbation intervient dans un moment crucial où Emmanuel Macron est sur le point de prendre une décision concernant la tête du prochain gouvernement.

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