Le parquet de Paris a requis, ce jeudi 18 mois de prison avec sursis et une amende de 10 000 euros à l’encontre de Stéphane Plaza, figure emblématique de l’immobilier et animateur phare de M6, poursuivi pour violences conjugales à l’encontre de deux anciennes compagnes.
Lors de l’audience, Stéphane Plaza a révélé qu’il avait voulu mettre fin à ses jours, expliquant: « Je ne pensais pas être aussi fragile. Depuis que cette affaire est sortie, j’ai mal à la poitrine. Je me suis levé à 2h du matin. Je me suis habillé. Je suis sorti sur la terrasse au 6e étage. Je suis monté sur ma rambarde pendant 30 secondes. »
Il a poursuivi en déclarant: « Mon seul but était d’en finir. La seule chose qui m’a retenu, c’est que je me suis dit: ‘Si je saute, on va se dire que je suis coupable. »
Pour rappel, Stéphane Plaza est accusé de violences habituelles commises sur deux de ses anciennes compagnes. Les plaignantes auraient fourni des preuves, dont des certificats médicaux, attestant de coups et blessures sur une période prolongée. Ces témoignages, corroborés par des messages et des échanges avec leurs proches, décrivent un comportement jugé violent et instable.
L’affaire, largement médiatisée, a provoqué un tollé, d’autant plus que Stéphane Plaza jouit d’une image de bon vivant et d’animateur populaire à la télévision. Alors que le parquet réclame une peine avec sursis, des associations de lutte contre les violences faites aux femmes, comme Nous Toutes, dénoncent une sanction qu’elles jugent trop clémente pour un homme de son influence. D’autres, en revanche, insistent sur l’importance de préserver la présomption d’innocence et de reconnaître les conséquences psychologiques subies par l’accusé dans un climat de pression intense.
Le verdict est attendu le 18 février.
