Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé qu’environ 25 dirigeants des pays alliés ont convenu, hier (samedi), de continuer à durcir les restrictions imposées à l’économie russe. L’objectif est de pousser le président russe, Vladimir Poutine, à rejoindre la table des négociations afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu dans sa guerre contre l’Ukraine.
Lors d’une conférence de presse à Londres, Starmer a déclaré aux journalistes que « les sanctions ont eu des effets extrêmement profonds sur l’économie russe », selon l’agence Bloomberg.
Il a ajouté : « Nous ne devons pas sous-estimer l’impact qu’elles ont déjà eu. En doublant et en renforçant ces sanctions, nous accroîtrons encore la pression. »
Après un appel téléphonique avec les dirigeants alliés, Starmer a affirmé que les pays occidentaux continuent de mobiliser leur influence politique et militaire. Après avoir annoncé de nouveaux engagements envers l’Ukraine pour l’après-guerre, ils entrent désormais dans la « phase d’exécution » pour mettre en place des garanties de sécurité pour le pays, plus de trois ans après l’invasion russe.
Il a précisé que les chefs militaires des nations alliées se réuniront jeudi prochain pour poursuivre les discussions.
Starmer a insisté sur l’importance d’exercer « un maximum de pression sur la Russie à ce stade ».
Il a également accusé Poutine d’adopter une stratégie de « oui, mais pas assez », l’accusant de retarder le cessez-le-feu en affirmant que la Russie devait examiner les propositions et y ajouter des conditions.
