La présidente de la région Île de France a annoncé son ralliement à Alain Juppé… contredisant ses propos tenus en 2013.
Depuis son élection à la présidence de la région Île de France, Valérie Pécresse est courtisée par les candidats à la primaire de droite. Ce mardi, la femme politique a tranché, annonçant son ralliement à Alain Juppé : « Il sera un président fort qui saura réformer et restaurer l’autorité de l’État », assure l’ancienne ministre du Budget dans un entretien publié par Le Figaro.
Pourtant, en février 2013, sur Public Sénat, Valérie Pécresse expliquait pourquoi elle préférait soutenir François Fillon dans la course à la présidence de l’UMP plutôt que Jean-François Copé, alors embourbé dans l’affaire Bygmalion : « Je pense qu’aujourd’hui, celui qui peut nous faire gagner en 2017, il s’appelle François Fillon », avançait-elle.
À peine deux mois plus tard sur France 5, Valérie Pécresse élargissait déjà les candidatures qui pourraient bénéficier de son soutien à… Nicolas Sarkozy: « Pour 2017, compte tenu de la gravité du pays, il n’y a que deux personnes qui peuvent assumer le leadership de l’UMP, François Fillon ou Nicolas Sarkozy, s’il revient », déclarait-elle.
Une phrase copiée/collée que la présidente de la région Île de France accorde aujourd’hui à Alain Juppé, favori dans les sondages de la primaire de la droite. Se ranger dans le camp du plus fort, la meilleure stratégie ?
Ce mercredi matin, sur RTL, Valérie Pecresse a justifié son ralliement en confiant avoir envoyé une lettre à six candidats à la primaire de Droite, dans laquelle elle expliquait sa vision de la France. « Nicolas Sarkozy a choisi de ne pas me répondre » a-t-elle avoué.
#RTLMatin : « Alain Juppé, c’est vraiment le choix de la bonne personne à la bonne place », dit @vpecresse avec @EliMartichoux pic.twitter.com/1Tcym4KUsn
— RTL France (@RTLFrance) 2 novembre 2016