L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a annoncé déposer plainte contre Sophia Chikirou, députée de La France Insoumise (LFI), pour « apologie du terrorisme ». La députée est pointée du doigt pour avoir partagé sur son compte Instagram un hommage à Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas.
Contexte de la polémique
Jeudi, lors des funérailles d’Ismaïl Haniyeh à l’Université de Téhéran, une foule endeuillée s’était rassemblée. Haniyeh, chef du Hamas, avait été tué dans une frappe imputée à Israël. Sophia Chikirou aurait relayé des messages de soutien à Haniyeh sur son compte Instagram, provoquant une vive controverse.
Réactions et critiques
Un utilisateur de X (anciennement Twitter) a diffusé des captures d’écran des stories Instagram de Chikirou, montrant des citations et des portraits laudateurs d’Ismaïl Haniyeh. Ces publications, partagées par le collectif Urgence Palestine, ont suscité de vives critiques. Carole Delga, présidente socialiste de la Région Occitanie, a condamné ces actions en déclarant que « Sophia Chikirou fait l’apologie du terrorisme » et qu’elle est « le porte-voix de la haine des juifs ».
Actions judiciaires
Ce vendredi, l’UEJF a annoncé qu’elle portait plainte contre Sophia Chikirou et Urgence Palestine pour « apologie du terrorisme ». Dans son communiqué, l’association a reproché à Chikirou de présenter Haniyeh, chef d’une organisation terroriste, comme un « martyr » et une figure respectable. L’UEJF a également saisi le parquet national antiterroriste et envisage de demander la levée de l’immunité parlementaire de la députée.
La situation autour de Sophia Chikirou met en évidence les tensions et divisions au sein de La France Insoumise, tout en relançant le débat sur la liberté d’expression et les limites de l’engagement politique.
Hector M.