La majorité des cas de cancer du col de l’utérus sont causés par une infection au virus du papillome humain (human papillomavirus), abrégé HPV. Il s’agit de l’infection sexuellement transmissible la plus courante aux États-Unis, selon un article publié dans le journal New York Post (NYPost).
De plus, l’American Cancer Society estime que 13 400 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus seront diagnostiqués cette année, avec une prévision de 4 300 décès dus à cette maladie.
Qu’est-ce que le virus du papillome humain (HPV) ?
Chaque année, 13 millions de nouvelles infections par le HPV sont recensées, sachant qu’il existe 200 souches de ce virus. Beaucoup de femmes infectées ne présentent aucun symptôme apparent, tandis que d’autres peuvent développer des verrues génitales, un cancer du col de l’utérus ou d’autres complications.
À l’occasion du Mois mondial de sensibilisation au cancer du col de l’utérus, nous mettons en lumière certains signes d’alerte pouvant être liés à cette maladie. Certains peuvent sembler bénins, mais il ne faut jamais les négliger et il est essentiel de les surveiller médicalement.
Signes avant-coureurs
- Saignements irréguliers
Le saignement irrégulier est l’un des symptômes les plus fréquents. Bien qu’il ne soit pas toujours synonyme de cancer du col de l’utérus, il peut en être un indicateur. Il est également important de prêter attention aux saignements après un rapport sexuel, ainsi qu’à ceux qui surviennent après la ménopause.
En général, le cancer du col de l’utérus est diagnostiqué entre 35 et 44 ans, mais il peut toucher les femmes à différents âges. Ainsi, tout saignement irrégulier récurrent sur plusieurs mois, quelle que soit son intensité, nécessite une consultation médicale sans tarder. - Douleurs pelviennes
Comme le saignement irrégulier, la douleur pelvienne n’est pas systématiquement un signe de cancer, mais elle est fréquente chez les patientes atteintes de cette maladie. Elle peut être persistante ou intermittente. Si elle dure plusieurs mois, il est recommandé de consulter un médecin. - Pertes vaginales anormales
La présence de sang dans les pertes vaginales ou une modification de leur consistance peut être un signe d’alerte. Parfois, ces sécrétions s’accompagnent d’une odeur inhabituelle et désagréable. Si cette odeur devient persistante et qu’il est nécessaire d’utiliser des protections hygiéniques en raison de l’abondance des pertes, il est impératif de consulter un spécialiste.
Comment réduire le risque de cancer du col de l’utérus ?
- Se faire vacciner contre le HPV
Les recommandations médicales préconisent l’administration du vaccin dès l’âge de 11 ou 12 ans, mais il peut être reçu jusqu’à 45 ans. - Arrêter de fumer
- Utiliser un préservatif, qui réduit le risque de transmission du virus HPV.
- Effectuer régulièrement un frottis cervico-utérin (test de dépistage) pour détecter toute anomalie au niveau du col de l’utérus.