Scandale à l’Assemblée : Le député RN Franck Giletti aurait demandé à une députée de lui caresser le sexe
Un incident troublant s’est produit la semaine dernière au sein de l’Assemblée nationale française, impliquant le député Frank Giletti du Rassemblement National (RN) et sa collègue Annaïg Le Meur du parti EPR. Selon un article du Canard enchaîné, Giletti aurait fait une remarque à connotation sexuelle envers Le Meur en échange de son vote lors de l’élection des secrétaires de l’Assemblée. Le journal satirique rapporte que, lors d’une rencontre en terrasse après une séance de l’Assemblée, Le Meur aurait demandé à Giletti s’il voterait pour elle. Celui-ci aurait répondu : « Oui, mais seulement si tu me masses là… », en désignant son sexe.
Cette déclaration a immédiatement suscité l’indignation et a été qualifiée par certains de harcèlement sexuel, un délit grave passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende selon le Code du travail. Le harcèlement sexuel, rappelons-le, n’exige pas que les actes soient répétés pour être reconnu comme tel.
Cependant, Frank Giletti a fermement démenti ces accusations. Il admet avoir plaisanté en disant « Si tu me masses » mais réfute catégoriquement tout geste obscène ou sourire lubrique. Selon Giletti, le contexte de la conversation était détendu et amical, d’autant plus que Le Meur et lui font partie de l’équipe de rugby parlementaire, où elle officie comme kiné.
En réaction à l’article du Canard enchaîné, Giletti envisage de déposer une plainte pour diffamation et de demander un droit de réponse. Il exprime son indignation face à ce qu’il considère comme un « lynchage insupportable » orchestré par des adversaires politiques.
L’incident soulève des questions sur le comportement et le respect des élus au sein des institutions françaises, soulignant une fois de plus la nécessité de maintenir des standards élevés de conduite au sein de l’Assemblée nationale.