Sandrine Rousseau tire son chapeau devant la propreté de l’eau de la Seine pour les JO de Paris
La baignabilité de la Seine, un des grands défis des Jeux Olympiques de Paris 2024, a été saluée par Sandrine Rousseau, députée écologiste du Nouveau Front populaire de Paris, lors de son intervention sur franceinfo ce mercredi.
Reconquête des espaces naturels
« Qu’on ait une forme de reconquête de nos espaces naturels me semble être une très bonne nouvelle », s’est réjouie Sandrine Rousseau. Elle a rappelé la promesse non tenue de Jacques Chirac, qui avait déclaré qu’il se baignerait dans la Seine, une ambition restée inachevée en raison de la pollution du fleuve. « Beaucoup de fleuves en France sont extrêmement pollués parce qu’on les a traités comme des égouts à ciel ouvert et des dépotoirs de notre industrialisation », a-t-elle déploré.
Investissements pour une Seine propre
Pour rendre la Seine baignable, l’État a investi près de 1,4 milliard d’euros, finançant notamment de nombreux ouvrages d’assainissement. Ces investissements, bien que critiqués par certains, sont défendus par Sandrine Rousseau : « Quand je vois qu’on critique les 1,4 milliard de la Seine, c’est 1,4 milliard qui a une utilité de restaurer un système naturel », a-t-elle expliqué.
Critique des JO d’hiver
Alors que la France a été attribuée les 26e Jeux olympiques d’hiver par le CIO, sous réserve de fournir des garanties financières de l’État et des régions, Sandrine Rousseau s’est vivement opposée à l’idée d’organiser ces Jeux en période de réchauffement climatique : « Jamais ! Jamais ! Non, non, non et non ! », a-t-elle clamé. « Il n’y a plus de neige, il ne va plus y avoir de neige. Ces stations de sports d’hiver et ces JO dans les Alpes ne vont fonctionner qu’avec de la neige artificielle. On ne peut plus continuer dans ce modèle-là », a-t-elle dénoncé, insistant sur l’urgence de prendre conscience de la gravité de la situation climatique.
Hector M.