Sandrine Rousseau invite Julien Bayou à utiliser Tinder plutôt qu’EELV

Entrevue 1

En réaction à la récente affaire qui ébranle son parti, la députée écologiste de Paris, Sandrine Rousseau, a vivement critiqué le traitement des femmes comme des objets de drague dans les milieux politiques. Elle a souligné que les partis politiques ne devraient pas être considérés comme des lieux de rencontre et les femmes politiques comme des cibles de séduction immédiate.

Rousseau a exprimé son souhait de voir le mouvement #MeToo évoluer vers une prise de conscience du sexisme systémique au sein des organisations, plutôt que de se limiter à des dénonciations individuelles. Elle a insisté sur le fait que les femmes ne devraient pas être perçues comme des opportunités de drague dès leur arrivée dans un parti politique, rappelant que ces espaces sont dédiés à l’action politique et non à la séduction.

Évoquant l’affaire impliquant l’ancien chef d’EELV, Julien Bayou, accusé de violences psychologiques sur son ex-compagne, Rousseau a souligné que plusieurs personnes ont témoigné avoir été approchées par lui dès leur adhésion au parti, ce qui a entraîné leur départ ultérieur. Elle a qualifié cette situation de relation de pouvoir exercée à l’intérieur du parti sur des militantes, insistant sur le fait que les partis politiques ne devraient pas servir de “réservoir à conquêtes”, mais plutôt être des espaces dédiés à l’engagement politique sérieux.

En conclusion, Sandrine Rousseau a affirmé que si l’on recherche des rencontres amoureuses, les applications comme Tinder sont plus appropriées que les partis politiques, appelant ainsi à une prise de conscience et à des actions concrètes pour combattre le sexisme au sein de ces organisations.

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