Sandrine Rousseau, députée écologiste, a exprimé son indignation face au traitement réservé aux femmes dont les noms sont proposés pour le poste de Premier ministre en France. Dans une série de messages publiés sur le réseau social X (anciennement Twitter), Rousseau a souligné la manière dont les candidatures féminines sont systématiquement attaquées dès leur annonce.
Candidatures féminines : Huguette Bello et Laurence Tubiana
Rousseau a fait référence à Huguette Bello et Laurence Tubiana, deux femmes dont les noms ont récemment été évoqués dans les médias comme potentielles candidates de la gauche pour Matignon. Selon elle, ces candidatures ont été immédiatement et méthodiquement détruites par un réseau de critiques et d’opposants.
« Lancer des noms de femme, deux fois de suite, qui se font détruire minutieusement à l’instant où ils sont donnés, par tout ce réseau« , a écrit la députés écologiste, dénonçant cette stratégie de dénigrement systématique.
Un appel à la responsabilité collective
Rousseau a également souligné la responsabilité collective dans cette situation, appelant chacun à réfléchir à son rôle dans la perpétuation de ces attaques. « Chacun.e ici a une responsabilité », a-t-elle affirmé, invitant à un examen critique des actions et des discours qui participent à cette dynamique destructrice.
La députée a conclu en remettant en question l’authenticité et les valeurs du militantisme populaire. « Ce n’est pas mon Front populaire les ami.es », a-t-elle déclaré, suggérant que les principes de solidarité et de soutien mutuel ne sont pas respectés dans ces attaques contre les candidatures féminines.