La députée écologiste Sandrine Rousseau a exprimé son mécontentement mardi 13 août sur franceinfo, réagissant à l’initiative du Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal qui a adressé, lundi, un courrier aux chefs des groupes parlementaires, à l’exception de ceux de La France Insoumise, du Rassemblement National, et de la faction d’À droite. Dans cette lettre, Gabriel Attal propose de « bâtir des compromis législatifs » à travers un « pacte d’action » pour surmonter les défis actuels.
Sandrine Rousseau, membre du Nouveau Front Populaire (NFP), a critiqué cette approche, estimant que « cette politique par lettre interposée n’est pas à la hauteur de l’enjeu actuel ». Selon elle, la récente démission de Gabriel Attal traduit un désaveu de sa politique, et il n’est pas légitime pour prendre des décisions cruciales à l’Assemblée nationale dans un contexte aussi tendu.
Pour l’élue écologiste, la désignation du prochain Premier ministre doit revenir à la force politique qui est arrivée en tête, en l’occurrence le Nouveau Front Populaire. « Le ou la Première ministre doit être issue de la force arrivée en tête », insiste-t-elle, tout en appelant Emmanuel Macron à assumer les conséquences de la dissolution de l’Assemblée.
Sandrine Rousseau met en avant la candidature de Lucie Castets, une figure centrale du NFP, qu’elle considère comme la meilleure option pour diriger le gouvernement. Elle souligne que Lucie Castets doit être nommée le plus rapidement possible pour mettre en œuvre le programme du NFP, lequel se concentre sur les défis climatiques et les inégalités sociales. Pour Rousseau, il est crucial d’agir sans délai pour affronter ces enjeux majeurs.