Royaume-Uni: Keir Starmer lance une révision des forces armées britanniques

17 juillet, 2024 / Entrevue

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a initié ce mardi 16 juillet 2024 une révision complète des forces armées du Royaume-Uni. De retour du sommet de l’OTAN, il a souligné l’importance d’une « nouvelle ère pour la défense » du pays.

Objectifs de la révision

Keir Starmer, après avoir assisté au sommet du 75e anniversaire de l’OTAN à Washington, a annoncé que cette révision, dirigée par le ministre de la Défense John Healey, visera à porter les dépenses de défense à 2,5 % du PIB britannique. Cette démarche vise à garantir une augmentation « responsable » des dépenses de défense, conformément aux engagements internationaux.

Une nouvelle ère pour la défense britannique

John Healey a déclaré : « Au début d’une nouvelle ère pour la Grande-Bretagne, nous avons besoin d’une nouvelle ère pour la défense. La révision garantira que la défense est au cœur de la sécurité future de la Grande-Bretagne ainsi que de sa croissance économique et de sa prospérité. » Un premier rapport sur cette révision est attendu au cours du premier semestre 2025.

Soutien à l’Ukraine et modernisation de la dissuasion nucléaire

Lors du sommet, Starmer a réaffirmé le soutien du Royaume-Uni à l’OTAN et son engagement à consacrer 2,5 % du PIB à la défense. John Healey a également exhorté les alliés de l’OTAN à envisager d’augmenter leur objectif de dépenses de défense à 2,5 %, contre 2 % actuellement fixés depuis 2014.

Parmi les objectifs spécifiques de cette révision figurent le soutien continu à l’Ukraine dans sa lutte contre l’agression russe et la modernisation ainsi que le maintien de la dissuasion nucléaire britannique. Starmer s’est engagé à fournir une aide militaire à l’Ukraine de 3 milliards de livres sterling (environ 3,57 milliards d’euros) par an jusqu’en 2030-2031.

Réactions et critiques

Pendant la campagne électorale, les conservateurs avaient critiqué Keir Starmer pour ne pas avoir fixé de calendrier précis pour l’augmentation des dépenses de défense, affirmant que les travaillistes représentaient un « danger » pour la sécurité nationale.

Ce réexamen des forces armées britanniques marque ainsi le début d’une phase de transition importante pour la défense du Royaume-Uni, avec un accent particulier sur l’adaptation aux défis contemporains et le renforcement des engagements internationaux.