Robert Ménard : « Il a été condamné 10 fois et on lui donne après une carte de séjour. Je pète les plombs s’il m’arrive cela. »

Ce matin, le maire de Béziers, Robert Ménard, était l’invité de RTL Matin où il a réagi vivement à la mort du gendarme tué après un refus d’obtempérer. « Il a été condamné 10 fois et on lui donne après une carte de séjour. Je pète les plombs s’il m’arrive cela », a-t-il déclaré, dénonçant une situation qu’il trouve inacceptable. Toutefois, Ménard a précisé qu’il ne pense pas que les juges soient laxistes, mais il a insisté sur le fait que le véritable problème réside dans « l’alcool et la drogue ».

Concernant la nomination du futur Premier ministre, Robert Ménard a plaidé pour un choix hors des cercles habituels du pouvoir. Selon lui, il serait préférable d’aller « chercher ailleurs », notamment chez les maires ou les élus locaux, plutôt que de choisir un « technicien ». Il a souligné que la première condition pour un futur Premier ministre devrait être de ne pas se préoccuper de « ce qu’il va devenir en 2027 ».

Ménard a ensuite évoqué l’exemple de David Lisnard, président des maires de France, qu’il considère comme un modèle de gestion locale réussie et un bon candidat au poste de Premier ministre. « Il gère bien sa ville, il a été élu à 82%, » a-t-il expliqué, avant de poser la question de savoir qui, aujourd’hui, peut s’appuyer sur une véritable majorité. Il a conclu qu’il ne faut pas aborder la question de la nomination du Premier ministre de cette manière traditionnelle.

Enfin, Robert Ménard a conclu sur une note optimiste pour son camp politique en affirmant : « Il y a quand même une bonne nouvelle dans tout ça : c’est qu’on n’a pas la gauche ». Il a ajouté, en référence à La France Insoumise et à Lucie Castets, la candidate pour Matignon du Nouveau Front Populaire : « On l’a pas », répétant ainsi son soulagement de ne pas voir la gauche accéder au pouvoir.

Alice Leroy