Les appels à la sanction et à la dissolution de La France Insoumise (LFI) se multiplient après que Rima Hassan, figure emblématique du parti, a accusé l’exécutif français de participer à un « nettoyage ethnique » en Palestine.
Lundi 22 juillet, la députée européenne de LFI, Rima Hassan, a déclenché une nouvelle polémique en publiant sur son compte X une déclaration affirmant que « le gouvernement d’Emmanuel Macron participe activement au nettoyage ethnique des Palestiniens ». Cette déclaration a suscité une vive indignation dans la classe politique. Shannon Seban, membre de Renaissance, a réagi vivement en accusant LFI de « bordélisation du pays et de nos institutions » et de « banalisation de la haine antisémite sous couvert d’antisionisme ».
La droite a également exprimé son indignation. David Lisnard, maire de Cannes, a dénoncé les propos de Rima Hassan en déclarant : « Jalouse de la nouvelle notoriété de Thomas Portes, Mme Hassan reprend la main et monte en dégueulasserie ». Il a critiqué La France Insoumise pour ne pas la sanctionner et a exhorté le gouvernement à saisir la justice. Jérôme Buisson, député RN de l’Ain, a affirmé que « tout semble permis pour la France Insoumise et le Nouveau Front Populaire », tandis que Stéphane Le Rudulier, sénateur des Bouches-du-Rhône, a appelé à la dissolution de LFI.
Ce n’est pas la première fois que Rima Hassan, déjà convoquée par la police pour « apologie du terrorisme », est au cœur d’une controverse. Elle avait précédemment partagé une citation de Frantz Fanon, une figure anticolonialiste, et comparé les actions d’Israël en Palestine à la colonisation française de l’Algérie. Après des frappes israéliennes sur Rafah, elle avait qualifié Israël de « monstruosité sans nom », utilisant les termes de « génocide » et « apartheid » pour désigner les actions israéliennes à Gaza.
Hector M.